Ferrari s’apprête déjà à remplacer la Roma, GT 2+2 sortie en 2020. Alors que la première Ferrari 100% électrique a été reportée à 2026, le cheval cabré continue néanmoins de dérouler son plan produit ambitieux, comme en atteste la récente révélation de la 296 Speciale.
Cap au Sud
Cette fois-ci, c’est le segment GT qui bénéficiera d’une nouveauté, qui pourrait prendre le nom de Ferrari Amalfi, nom de code 169M. Après la « dolce vita » de Rome et l’écrin ligure de Portofino, c’est la célèbre petite station balnéaire d’Amalfi, en Campanie, qui devrait avoir les honneurs du patronyme du prochain modèle, décliné en coupé et en spider. En tous cas, le site américain CarBuzz a découvert les nouvelles demandes de marque auprès de l’Office italien des brevets et des marques.
C’est d’ailleurs dans la cité italienne que Ferrari présentera ce modèle, début juillet. Pour l’instant, pas grand-chose à dire sur le design qui est évidemment très bien protégé et dissimulé, si ce n’est la ligne du capot qui ressort bien de l’ensemble du camouflage. Il devrait néanmoins y avoir une forme d’harmonisation avec la gamme actuelle, avec un design possiblement plus agressif que celui de la Roma qui mettait en exergue les galbes et les rondeurs. Côté moteur, le V8 F154 biturbo sera reconduit, mais on devrait s’attendre à une hausse de la puissance, qui est actuellement de 620 CV.
Une gamme désormais très large
La Roma avait drainé une nouvelle clientèle puisque, selon une étude interne de Ferrari, près de 70% des acquéreurs de la Roma étaient des primo acheteurs du constructeur.
En tous cas, la gamme a bien grandi ! Quand on pense qu’au tout début des années 2000, la gamme de Maranello se limitait à 3 modèles : la 360 Modena, la 456M et la 550 Maranello. Aujourd’hui, la gamme se décline en 7 modèles (sans oublier les Spider/Aperta) et la gamme Icona spécifique, ce qui est digne d’un généraliste ! SUV, GT, cabriolet, V12, V8, V6, hybride et bientôt électrique (et oui…). Certains y verront peut-être un trop plein, une « banalisation » de la Ferrari, avec des nouveautés chaque année, ce qui enlève un peu la magie des nouveautés rares d’antan. Mais on ne peut plus se contenter de cela, même quand on s’appelle Ferrari.
Ferrari a réussi cette équation délicate entre l’élargissement de l’offre et la maîtrise de la production, volontairement limitée, mais largement compensée par la personnalisation qui s’est généralisée et génère des marges conséquentes.
Pour les spyshots, c’est ici.