Skoda, la troisième marque d’Europe en volume de ventes en 2024 et la 11ᵉ en France, présente son nouveau modèle électrique : l’Elroq. Pour l’anecdote, ce nom est la fusion des mots « électrique » et « Karoq » – autrement dit, il s’agit d’un Karoq électrique. Nous avons pu l’essayer sur un parcours reliant les Vosges à l’Alsace.
Un Enyaq court comme un Karoq

Avec ses 4,48 mètres de long, l’Elroq dépasse de 10 centimètres le Karoq traditionnel et s’inspire davantage de l’Enyaq, partageant notamment le même empattement qui garantit une habitabilité optimale. Si l’on met de côté la face avant, la ressemblance est telle qu’on pourrait presque jouer au jeu des 7 erreurs.
Le profil de l’Elroq, agrémenté de grandes roues et de lignes élégantes, lui confère un design moderne. La véritable distinction se trouve à l’avant : un bandeau noir intégré, regroupant les feux de signature lumineuse de jour, la caméra et le radar, ainsi que des phares intégrés dans le bouclier, donnent à l’Elroq un visage résolument futuriste, façon concept-car.
De l’espace et des astuces

À l’intérieur, l’univers de l’Enyaq se retrouve avec une planche de bord quasi identique, dominée par un grand écran tactile proposant toutes les fonctionnalités modernes en termes de connectivité et d’ADAS. Toutefois, les commandes de climatisation et de volume, ni totalement tactiles ni entièrement physiques, pourraient encore être optimisées.
Les atouts majeurs de Skoda résident dans ses solutions « simply clever » et son espace. Par exemple, le filet de rangement sous la plage arrière est particulièrement ingénieux : alors que les câbles se logent traditionnellement dans une trappe sous le coffre – compliquant leur récupération lorsque le coffre est chargé – l’Elroq offre 470 litres d’espace de chargement optimisé pour une utilisation pratique.
Une autonomie réduite pour la version 50

Nous avons opté pour la version la moins puissante, équipée de la « petite » batterie de 52 kWh. Selon les chiffres, cette configuration permettrait une autonomie de 370 km (protocole WLTP). La motorisation, développant 170 chevaux et 310 Nm de couple instantané, s’avère suffisante pour les trajets quotidiens et routiers, offrant un sentiment de sécurité appréciable lors des dépassements.
Notre parcours entre les Vosges et les Ballons d’Alsace a toutefois mis à l’épreuve l’autonomie, surtout par temps froid. Le relief, combiné à l’utilisation du chauffage, a réduit la portée, nous faisant douter de la capacité à couvrir notre itinéraire de près de 200 km sur une seule charge en conditions hivernales. Néanmoins, la recharge s’est révélée conforme : 30 minutes pour passer de 19 % à 80 % sur une borne de 100 kW.
Un comportement tourné vers le confort

Skoda a choisi un comportement de conduite axé sur le confort pour l’Elroq, à l’image de l’Enyaq. La voiture se déplace en douceur en ville grâce à un rayon de braquage adéquat et absorbe les irrégularités de la route sans être trop ferme ni trop souple.
L’Elroq se présente ainsi comme une solution idéale pour un usage familial, surtout si le quotidien n’exige pas de parcourir plus de 200 km par jour en hiver. Sa cabine très bien insonorisée contribue à une expérience de conduite zen, rendant même les embouteillages plus supportables.
Les tarifs

Proposé à partir de 33 300 € hors bonus, le Skoda Elroq peut sembler un peu cher à première vue. Pourtant, ses concurrents directs affichent souvent des prix encore plus élevés, avec des orientations différentes sur l’autonomie ou un aspect plus premium. L’Elroq devra trouver sa place entre le Karoq et l’Enyaq (respectivement 109 400 et 79 000 unités vendus en 2024), aidant ainsi Skoda à conserver sa position sur le podium européen.
photos: Clément Choulot pour Skoda France
à partir de 33 300 boules pour 200 bornes……………
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Suffisant pour 96 % des Français (et européens) dans 99 % du temps de l’année avec une économie de l’ordre de 2 à 3 X par rapport à une thermique… Si recharge à la maison en HC la nuit.
Après chacun fait ce qui veut.
Il faut calculer ses dépenses de carburants…
Elcrotte… Le SUVE, franchement, l’achat déjà con en VT ici à la puissance 10. Au moins on les repère de loin, un peu comme ceux qui allument leurs feux de croisement de jour (et sont ensuite borgnes la nuit, quand ils sont vraiment utiles)…
Je trouve que Skoda s’est bien amélioré avec le temps. De banales clones de VW elle a réussi à avoir un style plus propre (bon ça reste assez consensuel quand même).
Déjà le Skoda Enyaq est une référence … Plus que l’ID.4 …
En fait VW créait la base… Et Skoda et Cupra l’améliore
L’octavia, je veux bien lui trouver un charme… Mais l’Enyuqye de petite b… il faut avoir un sacré besoin de compensation quand même pour trouver ça bien. Et un Alzheimer précoce bien carabiné pour mélanger cela à Cul-plat…
Vous êtes certain @lym que je dois consulter en premier !?