Catégorie : Actualité

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A limage de Toyota qui a récemment annoncé son intention de sortir ses futurs modèles en seulement 12 mois comme le relate Pierre-Laurent Ribault dans son article, le constructeur coréen Hyundai calque sa stratégie sur celle des japonais. Ainsi, Hyundai annonce son intention de devenir lun des cinq constructeurs les plus rapides dans le développement de nouveaux produits à lhorizon 2010. Pour se faire, le coréen va ouvrir le mois prochain à Namyang (Corée) un centre de production pilote pour faire descendre la gestation de 24 mois actuellement à 18 mois. Pour rappel, ce compte à rebours commence une fois le style validé par la Direction et ne prend donc pas en considération la phase de recherche stylistique et intellectuelle dun modèle qui peut prendre jusquà 24 mois. Si Hyundai réussi son pari, il rejoindra le club très fermé des constructeurs étant passé sous la barre des deux années qui comprend uniquement les japonais Honda et Toyota. Les constructeurs américains et européens sont encore loin datteindre une telle rapidité mais y travaillent activement dans leur logique de réduction des coûts de production. Pour le moment, cette course à la productivité na pas été suivie dune augmentation des problèmes techniques en tous genres, espérons que cela continue. Enfin, à nen pas douter la nouvelle industrie chinoise doit faire beaucoup plus rapide, mais au prix de la qualité et de la sécurité

Qui ne croit pas aux contes de fées ? Même l’humble Dacia Logan a une marraine, comme Cendrillon, qui d’un coup de clé anglaise magique la transforme en belle pour aller danser. Comme beaucoup de fées officiant sous les capots, la marraine a l’accent allemand et se nomme ELIA. Prenant comme base de travail un budget égal au double du prix d’achat, ELIA se fait fort de faire subir la totale a notre demoiselle Low Cost: compresseur sur le moteur qui passe à 136 chevaux pour emmener le carrosse à 200 km/h, suspensions abaissées et voies élargies sur roues alliage de 17 pouces pour passer le test de l’élan sans transpirer, gros freins, échappement sport, spoiler, sièges cuir, air conditionné, et même un système de navigation. Le tout entre 17.500 et 23.000 euros selon la version utilisée pour base. Et contrairement au conte, même passé minuit elle ne se transforme pas en Landwind !

Mitsuoka, constructeur japonais atypique dont je vous avais déjà présenté une réalisation, vient de lancer la nouvelle mouture de son best-seller viewt (prononcer viouti). Vos yeux ne vous trompent pas, il s’agit bien d’une évocation cartoonesque de la Jaguar MK2, sur la base d’une Nissan March (Micra), dont la carrosserie est lourdement transformée pour un résultat kitchissime mais assez fûté. La nouvelle génération de la Micra, avec son habitacle tout en rondeur, se prête encore mieux que la génération précédente à la ViewT-fication et devrait être à nouveau un succès, malgré un prix élevé (autour de 2.500.000 yens, 18.400 euros selon les versions) compte tenu du fait que la mécanique et l’intérieur ne sont quasiment pas modifiés. Etonnamment pour nous autres européens, cette niche nostalgique est suffisamment importante pour que les constructeurs généralistes eux-mêmes y aillent de leur modèles. Nissan par exemple promeut sa March dans une version « Rafeet » (orthographe imaginative de « Lafite », comme le château) où grille chromée, baguettes latérales et force détails rétros sont plaqués sur la petite citadine du 21ème siecle. Une panoplie qui attirerait les quolibets sous nos latitudes, mais dont le troisième âge nippon fait ses délices. Pour en revenir a Mitsuoka, la ViewT (une construction linguistique typique jonglant avec orthographe et phonétique pour évoquer le mot Beauty) n’est que la création la plus raisonnable d’une gamme, qui comporte nombre de modèles où l’extravagance des formes le dispute à l’étrangeté des appellations. Pour vous construire une réputation d’excentrique à moindre coût, oubliez Fisker et adressez vous à Mitsuoka !

Cest un petit peu dur pour moi denchaîner un article sur la F600 Testarossa avec le Fiat Doblo, mais après tout les véhicules utilitaires font aussi partie de notre quotidien, voire même plus que ces voitures de rêves. Lancé en 2001, le Doblo est venu se mêler à la grande fête lucrative des utilitaires en compagnie des Peugeot Partner, Citroën Berlingo et Renault Kangoo. Les constructeurs font de très gros profits sur le marché des professionnels, rivalisent dingéniosité fonctionnelle mais aussi déconomie déchelle en partageant bon nombre de pièces communes avec les voitures de grande série. La nouvelle mode est au ludospace qui consiste à civiliser et embourgeoiser des véhicules utilitaires pour les vendre aux familles nombreuses qui nont pas les moyens de se payer un monospace ou monospace compact. La part de marché croissante de ces produits est denviron 2% des immatriculations totales.
Arrivé à mi-parcours de sa vie, comme on peut le voir sur cette maquette définitive à l’échelle 1, le Doblo se refait une beauté en arborant un physique beaucoup plus rationnel et plaisant à lil. Il perd sa calandre et ses feux tarabiscotés au profit dune vraie calandre rectangulaire, dun bouclier avant redessiné et de feux plus effilés qui le rendent aussi sympathique que ses concurrents. Pour le reste, pas de gros changements à signaler pour le moment même si on peut imaginer une pléthore de nouvelles astuces ergonomiques et pratiques ainsi que de nouvelles motorisations Diesel JTD.
Le principal axe de réflexion était de rendre le Doblo plus désirable tant pour les professionnels puisquil reflète lentreprise qui lutilise, que pour les familles avec un look séloignant de lesprit camionnette, ce sera donc chose fait dici la fin de lannée.

Patrick Garcia vous en a déjà parlé dans cet article, certaines rumeurs se précisent quant à la remplaçante de la Ferrari 575M.
En effet, celle-ci pourrait troquer son pseudonyme Imola contre le très fameux Testarossa.
Ainsi cette F600 Testarossa reprendrait le nom légendaire dune longue série de voiture lancée en 1956 avec la Ferrari 500 Testarossa (rien à voir avec celle la) et magnifiquement poursuivie en 1984 avec une voiture aux sculpturales prises dair latérales que tout le monde a à lesprit. Cette nouvelle venue dans cette noble lignée devrait être dévoilée au prochain Salon de Genève en mars 2006 à moins que Ferrari ne la présente à Paris lors du prochain Mondial de lAutomobile en septembre de cette même année. Ce qui est sûr, cest que la sortie de cette nouvelle star de Modène se fera lannée prochaine en tant quannée modèle 2007 pour mieux fêter le 50ème anniversaire des Testarossa.
Celle qui est, pour linstant, toujours codée F139 devrait sortir lartillerie lourde puisque cest bel et bien le V12 6.0 l de la Enzo qui est au programme avec une puissance comprise entre 590 et 625 ch allez disons 600 ch pour que lappellation commerciale fasse coup double. Ainsi dotée, la F600 Testarossa flirterait allègrement avec les 340 km/h en vitesse de pointe !
Enfin, contrairement aux premières photos espions, la F600 nutilisera que le châssis de la F612 Scaglieti et aucunement son esthétique qui devrait plutôt sinspirer largement du très réussi concept car Rossa dévoilé au Salon de Turin en 2000. Vivement lannée prochaine !

Sir Franck a finalement trouvé le mode d’emploi pour déchirer le contrat en béton armé qui liait Jenson Button à l’écurie Williams pour 2006, bien aidé il est vrai par une compensation financière dont le montant atteindrait la coquette somme de 18 millions de livres. Williams était jusque là décidé à faire respecter les termes du contrat au jeune Jenson, mais après avoir refait les comptes de la saison prochaine en y faisant apparaitre la perte de son sponsor Hewlett Packard, l’écurie de Grove avait sûrement plus besoin de cash que d’un pilote retenu contre son gré. Selon l’histoire officielle c’est Button qui paye lui-même son dédit, sans aucun doute avec l’aide de BAR Honda chez qui il renouvelle son contrat de pilote.

Avec la 406 Coupé, Pininfarina avait créé une voiture à la finesse rare, à la subtilité absolue, indémodable. Prendre sa relève constituait un défi que le centre style de Peugeot, dirigé par Gérard Welter, a relevé avec courage et surtout, intelligence. Comment? En n’essayant pas d’imiter la maître italien, en créant sa propre pâte, sans pour autant renier le passé. Alors bien sûr, on peut regretter l’équilibre parfait de la 406, mais regardons tout de même ce que cette 407 offre, voire, ce qu’elle a de plus que son ancêtre. D’abord, son côté massif, rebutant en photo, impressionne favorablement en conférant à cette 407 un air de solidité allié à un sentiment de puissance, à la différence de la 406.