L’introduction de droits de douane ont un effet immédiat. Depuis la mise en place par Donald Trump de droits de douane de 25 % sur les véhicules importés, l’industrie automobile redoute des conséquences majeures quand certains acteurs (à lire dans nos colonnes) tendent à atténuer l’inquiétude forte qui prédomine.
La première victime notable est le l’Audi Q5, assemblé au Mexique et exporté vers les États-Unis. Cette situation engendre une envolée spectaculaire des prix pour ce SUV, notamment sur le marché américain. On vous laissera le soin de calculer la forte hausse en pourcentages…
Audi Q5 : une hausse des tarifs qui fait mal
Alors que la nouvelle génération du Q5 est déjà disponible en Europe, elle s’apprête à faire ses débuts aux États-Unis avec, donc, une mauvaise surprise pour les consommateurs.
Ainsi, le prix de base du modèle classique grimpe de 46 695 $ à 53 495 $ (frais de livraison de 1295 dollars inclus), soit près de 7 000 $ d’augmentation. Les versions sportives SQ5 ne sont pas épargnées non plus : + 6 400 $ pour la version classique et + 5 800 $ pour la version Sportback.
Le Q5 étant le modèle Audi le plus vendu aux États-Unis, cette hausse de prix pourrait sévèrement affecter les ventes et la compétitivité de la marque sur ce marché clé.

Une situation préoccupante pour Audi
Face à cette crise, un consultant interrogé par Bloomberg avertit : à ces tarifs, le Q5 risque de devenir invendable aux États-Unis. Pourtant, Audi reste déterminé.
Le constructeur a affirmé à Automotive News qu’il continuerait à proposer le Q5 sur le marché américain tout en cherchant des moyens de le garder attractif pour les acheteurs.
Donc, dans un mémo interne diffusé aux concessionnaires en avril, Audi avait déjà prévu de conserver temporairement ses véhicules assemblés au Mexique dans les ports américains, en espérant une résolution rapide de cette crise tarifaire.

Un avenir incertain pour les droits de douane
À l’heure actuelle, aucune information claire n’indique si les droits de douane seront levés prochainement ou maintenus sur le long terme. Ce qui est certain, c’est que cette mesure douanière pénalise autant les constructeurs que les consommateurs.
En effet, la hausse du coût des véhicules nuit à la compétitivité des marques étrangères, met en péril des emplois et alourdit la facture pour les acheteurs américains, sans offrir de bénéfice concret pour l’industrie locale.
Notre avis par leblogauto.com
La hausse des prix du Audi Q5 n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des effets négatifs des politiques protectionnistes sur le secteur automobile.
Si la situation perdure, Audi, comme d’autres constructeurs, devra trouver des solutions rapides pour ne pas rentrer dans le rang sur le marché américain. En attendant, clients et concessionnaires retiennent leur souffle.
Source : Bloomberg et Automotive News.
Crédit illustrations : Audi.
Il n’est pas certain qu’Audi … Comme les autres BAM et Porsche… Perdre proportionnellement autant qu’au prix de l’augmentation des modèles à terme.
En effet, les BAM s’adressaient à la classe aisée américaine… Pas trop aux « campagnards »
Dans un 1er temps, il aura sûrement une baisse… Mais cette hausse de prix, et de valeur, est en même temps flatteuse pour les modèles… Ce n’est pas l’auto de toutes les bourses, des vrais premiums aux portes du luxe…. Ça flatte les égos… et cela finit par être une très bonne publicité.
…à suivre.
Le prix ne compte ce qui compte ce sont les mensualités des LOA. Vont elles connaitre une progression aussi importante ? La valeur résiduelle va progresser elle aussi
« luxe » taxe parce que made in Mexico. Un peu comme la DS9 made in China
Oui, Il faut expliquer aux acheteurs Américains qu’ils ne subissent qu’une partie de la hausse puisque la valeur de revente sera supérieure. De plus avec un crédit , ils n’y verront rien, il suffira d’augmenter la durée pour garder le même niveau de mensualité.
Peut-être que c’est le moment !?
Renault devrait ouvrir une usine aux États-Unis… Pour produire des Austral, Espace 6 (le mal nommé) et Rafale… Puis des grosses Alpine.
Le malheur des uns peut faire le bonheur des autres …
Alors une ligne de production cela ne se fait pas en un an … c’est pour cela que tout ce que veut le Président des USA pour maintenant sera effectif dans 3 à 5 ans soit après son mandat!
Évidemment… Et c’est donc tout a l’honneur de Trump !
Il ne fait pas pour l’immédiat, mais pour l’intérêt de son pays sur le long terme…
Un populiste prendrait la solution de simplicité extrême… Avec 0 % de taxe pour baisser les prix immédiatement… C’est donc la Chine à fond !
Mais c’est trop rapide … Il va se casser la gueule !
Pour Renault … Ça fait peut-être 30 ans que l’on parle d’un retour aux USA.
Ils n’ont rien à perdre … à part l’investissement… Pas d’usine au Mexique ou au Canada… et le marché nord-américain reste énorme !