En avril 2025, Tesla enregistre seulement 863 immatriculations en France, marquant son plus fort repli de ventes depuis deux ans. Une chute historique.

Un mois d’avril catastrophique pour Tesla en France
En avril 2025, Tesla a connu sa pire performance commerciale en France depuis plus de deux ans, avec seulement 863 véhicules neufs immatriculés. Une chute historique sur le plan factuel.
Ce débours spectaculaire représente une chute de 59 % par rapport au même mois de l’année précédente, selon les données de Plateforme Automobile.
Ce recul intervient alors que le constructeur américain augmentait la production de son modèle phare, le Model Y, désormais redessiné pour séduire une clientèle européenne de plus en plus exigeante.

Une baisse qui s’inscrit dans une tendance globale préoccupante
La chute des ventes d’avril n’est pas un accident isolé. Depuis le début de l’année, les immatriculations de Tesla en France ont déjà reculé de 44 %.
Ce chiffre est d’autant plus alarmant que la France est le deuxième plus grand marché de véhicules électriques de l’Union européenne, un territoire stratégique pour la marque d’Elon Musk.
À l’échelle européenne, la situation n’est guère plus favorable : Tesla a enregistré une baisse de 38 % de ses ventes au premier trimestre.
Ce déclin est nettement plus prononcé que la chute de 13 % constatée à l’échelle mondiale, révélant une faiblesse spécifique du constructeur sur le continent européen.
Le Model Y redessiné : une relance qui tarde à porter ses fruits
Début mars, Tesla avait entamé la livraison de son Model Y redessiné à ses clients européens. Ce lancement faisait suite à un important recalibrage des lignes de production dans ses usines mondiales, notamment en Allemagne.
Bien que cette transition visait à renforcer l’attractivité du SUV électrique, elle s’est traduite par plusieurs semaines d’interruption de production, impactant directement les volumes livrés en avril.
Ce bouleversement logistique a contribué à faire du premier trimestre 2025 l’un des pires pour Tesla depuis 2022, affaiblissant la dynamique commerciale sur ses marchés clés.
Elon Musk sous le feu des critiques en Europe
Au-delà des considérations industrielles, certains analystes pointent également du doigt l’image publique d’Elon Musk en Europe. Le dirigeant controversé, qui a été un soutien actif du président américain Donald Trump, pourrait involontairement freiner une partie de la clientèle européenne, plus sensible aux enjeux politiques et environnementaux.
Son rôle de conseiller dans une administration américaine marquée par une politique étrangère instable et protectionniste (remise en cause de l’OTAN, guerres commerciales avec les droits de douane fluctuants, etc.) pourrait dès lors porter préjudice à la marque Tesla sur un continent globalement attaché aux valeurs de coopération internationale.

Des chiffres à surveiller dans les jours à venir
Si les résultats français sont déjà très mauvais, Tesla n’a pas encore communiqué les chiffres d’immatriculations pour d’autres marchés européens majeurs comme le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Ces données, attendues dans les prochains jours, seront scrutées de près par les investisseurs et les analystes afin de déterminer si la baisse française est un cas isolé ou le reflet d’un repli généralisé sur le marché européen.
Notre avis par leblogauto.com
Alors que la concurrence s’intensifie sur le segment des véhicules électriques et que les consommateurs européens deviennent plus exigeants, Tesla voit son leadership sérieusement remis en question.
Après réflexion, entre perturbations de production, image de marque fragilisée et repli des ventes, l’entreprise américaine devra adapter rapidement sa stratégie pour rester compétitive sur un marché en pleine mutation.
Nous reviendrons sur les chiffres globaux du marché automobile dans un autre article.
Source : Bloomberg et Plateforme Automobile.
Crédit illustration : Tesla.

Ben Scenic c’est 1 400 immatriculations en avril … les entreprises renouvelant leurs flottes et étant encouragées à choisir hybrides et électriques… ont bien réfléchi avant de faire un chèque à Tesla. Cela fait des mois que lui et son copain disent qu’ils vont la mettre à tout le monde. Les entreprises françaises sont pragmatiques. Le renouvellement du Model Y peut expliquer mais l’engouement autour de la Model 3 n’y est plus donc elle ne compense plus les baisses de ventes de sa déclinaison break surélevée.
Que de bonnes nouvelles
🙂
j’espère que melon voit ces chiffres, et ceux de nos voisins vont peut etre confirmer cette excellente nouvelle.
L’heure est grave : le modèle phare a reçu un exceptionnel (chez Tesla) lifting le transfigurant totalement et pourtant les ventes continuent de sombrer. Le produit ne plait plus, la marque est devenue obsolète, un peu comme le destin du Blackberry.
On peut évoquer désormais une disparition de la marque d’ici 5 ans, à moins que Tesla réussie à renouer avec le succès avec un nouveau modèle.
Ça fait 13 piges qu’elles ont le même design aussi mievre..
C’est bon, stop
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C’est une bonne leçon… Après les alternatives Françaises ne sont pas totalement prêt malheureusement.
Contrairement aux Chinois qu’ils le sont beaucoup plus…
alors pourquoi BYD abandonne les VE pour se concentrer sur les hybrides ?