Essai Dacia Sandero Stepway : chic et pas cher (1/2)
par Nicolas Meunier

Essai Dacia Sandero Stepway : chic et pas cher (1/2)

La Sandero fait un carton. Il s’en vend aujourd’hui sur le marché français plus que de Volkswagen Golf. Au point que Dacia s’est octroyé la quatrième place du hit parade en mars, juste derrière les trois indéboulonnables Renault, Peugeot et Citroën. Un succès bien évidemment dû à des tarifs attractifs, plus qu’au style des laborieux modèles roumains. Pour pallier cette lacune, Dacia a lancé la Sandero Stepway, aux faux airs de broudeur.

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Disponible uniquement avec le 1,5dci de 70ch, la Stepway se dote de tout un tas de plus esthétiques. Barres de toit couleur alu, rétros assortis, jantes alliage, bas de caisse et protection d’ailes en plastique noir, sabots avant et arrière façon alu, garde au sol surélevée… Force est d’avouer que l’ensemble est réussi. La Sandero, de simple et plutôt banale, devient une voiture avec un vrai look, bien mis en valeur avec la teinte rouge métallisée de notre version d’essai. La transformation a été opérée avec succès, cette Dacia attire l’œil.

Reste que la Stepway fait payer son look… Facturée 12 100€, elle s’affiche plus chère qu’une version Lauréate (vendue 11 300€ avec le dci 70) pourtant mieux équipée, puisqu’elle dispose en plus des airbags latéraux, des prétentionneurs de ceinture, des rétroviseurs à réglage électrique, du siège conducteur réglable en hauteur, du volant réglable en hauteur et du recyclage d’air. Le rallonge semble donc excessive, rapportée à des modifications qui ne sont finalement pas si profondes. L’esprit low-cost a donc du plomb dans l’aile.

Surtout que l’intérieur reste austère. Ici, pas de détails sympathique. A croire que tout le budget de personnalisation a été dépensé pour l’extérieur. On retrouve donc à l’identique l’intérieur des autres Sandero, c'est-à-dire un habitacle spacieux mais austère. Et surtout avec quelques détails agaçants qui fleurent bon les économies et vous ramènent quelques années en arrière. Il en est ainsi de l’autoradio qui semble rajouté à la dernière minute, des commandes de lève vitres placées sur la console centrale ou, plus gênant, de la commande de lave-glace qui ne déclenche pas automatiquement le balayage. Pour le reste, cet intérieur est simple d’utilisation est facile à vivre. Et surtout, peu de voitures offrent un tel volume intérieur (coffre compris) à ce prix. Ici, la Sandero Stepway oublie donc son côté fashionata pour redevenir la familiale économique qu’elle est naturellement.

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La Sandero fait un carton. Il s’en vend aujourd’hui sur le marché français plus que de Volkswagen Golf. Au point que Dacia s’est octroyé la quatrième place du hit parade en mars, juste derrière les trois indéboulonnables Renault, Peugeot et Citroën. Un succès bien évidemment dû à des tarifs attractifs, plus qu’au style des laborieux modèles roumains. Pour pallier cette lacune, Dacia a lancé la Sandero Stepway, aux faux airs de broudeur.

Nicolas Meunier
Rédacteur
Nicolas Meunier

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