Essai
par Nicolas Morlet

Essai "2CV" Burton : mieux qu'une Deuche ?

Ne reste plus maintenant qu’à passer derrière le volant de notre Burton. Alors, comme toujours, on monte «debout» dans l’auto sans prendre appui sur le pare-brise, avant de se laisser glisser dans les baquets de notre version d’essai. Une petite pression sur le bouton de démarreur, et en route…

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Une fois que le moteur s’ébroue, l’auto ne peut absolument plus nier (si tant est qu’elle le voudrait) la provenance de ses entrailles tant le son du bicylindre Citroën est caractéristique. L’auto conserve en effet logiquement le 602cc des dernières 2CV, fort de 29 ou 31 chevaux, selon qu’il soit doté d’un soufflet de Dyane ou non et doté d’un couple dantesque de...39Nm ! Une puissance limitée donc, mais en rapport avec la masse de l’auto, contenue sous les 500 kilos.

Si comme moi vous êtes un habitué de la conduite d’une Deuche,  l’accommodation à la Burton ne devrait pas poser de problème tant leur maniement est similaire. Pour les autres en revanche l’auto s’annonce plutôt déroutante… Pour démarrer, il faut tirer le levier de vitesse vers soi pour enclencher la première. La boîte de vitesses à quatre rapports est en effet également reprise en ligne directe de la Deuche, avec son architecture spécifique : la première sur une boîte classique est ici la marche arrière. Les pédales d’embrayage et d’accélérateur demandent un certain doigté et une petite habitude pour éviter les à coups indésirables et il ne faut pas avoir peur de laisser le moteur flirter avec les 4.000tr/min avant de passer le rapport supérieur. Dans les côtés, comme lors de notre essai, mieux vaudra d’ailleurs laisser l’aiguille titiller les 6.500tr/min sous peine de voir le vaillant petit moteur rattrapé par le poids de la bête.

Direction et freinage requièrent également des biceps bien musclés et une bonne capacité d’anticipation si l’on veut éviter les grosses frayeurs, tandis que les suspensions, malgré leur tarage raffermi, distillent toujours un excellent confort tout en contenant bien mieux la prise de roulis qu’une «deux-poils».

A la caisse, un kit Burton seul se monnaie autour des 8.000 euros, transport compris pour, je cite «avoir les éléments indispensables». Mais à ce prix, il faut bien entendu rajouter la 2CV qui sert de base si vous n’en possédez pas, plus la capote, les éléments intérieurs, les personnalisations, etc. De quoi faire s’envoler la facture…

Intéressé ? La Burton est importée par SMDW pour la Belgique et par Ernesto’s pour la France.

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Ne reste plus maintenant qu’à passer derrière le volant de notre Burton. Alors, comme toujours, on monte «debout» dans l’auto sans prendre appui sur le pare-brise, avant de se laisser glisser dans les baquets de notre version d’essai. Une petite pression sur le bouton de démarreur, et en route…

Nicolas Morlet
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