Essai Land Rover Defender SVX : comportement (4/5)
par Nicolas Morlet

Essai Land Rover Defender SVX : comportement (4/5)

Présentations faites, il est maitenant temps de voir ce que vaut le Defender à l'usage. On tourne donc la clé de contact, qui se trouve à gauche du volant, et en route...

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Les premiers kilomètres de notre essai se passent sur autoroute, où l'on se rend très vite compte que ce n'est pas le terrain de prédilection du Defender. La boîte 6 vitesses, aux rapports courts, oblige le moteur à rester au dessus de la barre des 2.500 tours/minute pour garder une vitesse acceptable de 120km/h. Conséquences : consommation démesurée et vacarme assourdissant. Il faut dire que l'insonorisation n'est vraiment pas le point fort de l'auto et qu'au bruit du moteur, qui se rappelle à votre bon souvenir à chaque pression sur la pédale d'accélérateur, il faut ajouter tous les bruits aérodynamiques inhérents à la capote en toile. La tenue de cap est également assez aléatoire, notamment à cause de la prise au vent de l'engin, et il faut constamment remettre la voiture dans le droit chemin.

On préfère donc quitter l'autoroute et continuer par les routes nationales, où le Land se sent déjà un peu plus à l'aise. La tenue de route s'avère plutôt correcte au vu des dimensions et des caractéristiques du Defender mais l'amortissement est tout de même relativement ferme, ce qui pénalise le confort.

Arrive enfin la campagne : les prés, les champs, les petites routes boueuses, les chemins de traverse, les sous bois... Et notre Defender retrouve le sourire ! Déjà sur les petits chemins il se sent plus à son aise, parmi les trous et les bosses. Mais là où il retrouve son véritable "habitat naturel", c'est quand l'asphalte s'arrête et que la terre commence. En hors-piste, bien peu (pour ne pas dire aucun) de  tout-terrain modernes sont capables de le suivre. Sa garde au sol très élevée et sa boîte de transfert sont bien là pour l'aider à se sortir de toutes les embûches qui peuvent se dresser sur sa route. Même au milieu de champs détrempés par trois jours de pluie consécutifs (bienvenue en Belgique), impossible de le prendre en défaut. Au contraire, le Defender aime la difficulté et ne demande qu'à jouer dans la boue. Mais il aime aussi le franchissement ! Et là, dire que le Defender est capable de "grimper aux arbres" n'est qu'à peine imagé. Les capacités de franchissement sont encore plus développées sur les version "90", comme notre voiture d'essai, grâce à l'absence de porte-à-faux arrière et à l'empattement réduit. Vraiment bluffant !

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Pour résumer

Présentations faites, il est maitenant temps de voir ce que vaut le Defender à l'usage. On tourne donc la clé de contact, qui se trouve à gauche du volant, et en route...

Nicolas Morlet
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