Un géant parti en toute discrétion Il n’y a pas eu de “miracle” ou de “baroud d’honneur” : le moteur Renault a disputé à Abu Dhabi son […]
Lire la suiteEn place depuis le 19 novembre dernier seulement, l’Allemand Karl-Heinz Kalbfell quitte la direction d’Alfa Romeo, victime du grand (et énième) remaniement des dirigeants de Fiat Auto décidé par Sergio Marchionne. Il reste cependant à la direction de Maserati pendant qu’Antonio Baravelle, transfuge de Lancia, chez qui on a beaucoup apprécié son travail, le remplace à la tête de la marque milanaise.
Kalbfell se voit en revanche confier la direction de la stratégie de développement de d’Alfa et Maserati, toujours déficitaires. Cela a-t-il contribué à son éviction? C’est bien possible, d’autant que l’avenir de Fiat Auto se joue en grande part maintenant, avec le lancement de la Punto III, qui doit faire couler des litres de sueur froide à Turin.
Il y avait déjà la version AMG, préparateur officiel de la marque à létoile, le concurrent direct Brabus ne pouvait pas rester les bras croisés. Voici donc sa proposition de préparation sur le nouveau vaisseau amiral de Stuttgart. Je devrai plutôt dire ses préparations puisque toutes les versions de la Classe S de Mercedes sont revisitées avec en entrée de gamme la S 320 CDI équipée du kit PowerXtra D6 (III) qui fait passer son V6 à 272 ch (+48 ch) pour un couple de 590 Nm. La S 350 dispose au choix du kit B7 qui la fait progresser de 15 ch ou dune augmentation de cylindrée à 4.0 l qui la fait culminer à 332 ch pour 420 Nm de couple à 4 200 tr/mn. Pour ceux que cela intéresse, un kit similaire sera bientôt disponible pour la S 500 et la fera passer à 6.1 l de cylindrée. En gamme supérieure, on retrouve bien évidemment la S 600 qui est proposée avec le kit T12 de 517 ch à 580 ch pour un couple de 900 Nm. Enfin, le summum de la préparation est atteint par la S V12 S Biturbo 6.3 l, moteur déjà monté sur la CLS Rocket, qui développe 730 ch à 5 100 tr/mn avec un couple maximum de 1 320 Nm limité électroniquement à 1 100 Nm et disponible dès 2 100 tr/mn.
Le projet Four Stroke a débuté dans les années 70 grâce à la passion de Roumen Antonov pour la Bugatti Type 57. Roumen vivait à lépoque en Bulgarie communiste et a fini par fuir son pays pour lEurope de lOuest où il travailla chez un équipementier dans les transmissions automatiques. Mais à ses heures perdues, son projet un peu fou prenait naissance sous la forme dune maquette à léchelle 1. Cest en 1998 que Roumen sinstalla à Paris pour y créer sa société Four Stroke et continua son projet jusquà la présentation officielle au Mondial de lAutomobile de Paris 2002. La Presse et le public ont alors été subjugué par la voiture, ce qui incita son créateur à la développer en cherchant des investisseurs, des ingénieurs, une usine de production et un réseau de vente. Un très grand nombre dentrepreneurs se sont proposés pour être les importateurs au Royaume-Uni et aux Etats-Unis tant les chances de succès sont grandes pour cette auto. Finalement en 2004, Roumen Antonov a retenu Technical Studio pour le développement technique de sa voiture tandis que le design continuait à évoluer. La belle histoire prend forme aujourdhui avec une présentation officielle de la version de production au Salon de Francfort sous lappellation commerciale Rumen en hommage à son créateur.
La Rumen est une interprétation contemporaine de cette illustre Bugatti puisque ses prestations sont actuelles avec un 4 cylindres 698 cm3 turbo de 100 ch à 5 250 tr/mn avec un couple de 130 Nm à 2 500 tr/mn ce qui naura aucun mal à propulser les 455 kg de lauto.
Pour ceux qui auraient littéralement flasher sur la Four Stroke Rumen, sachez quelle coûtera environ 40 000 mais il faudra être patient car seuls 25 exemplaires sont prévus en 2006 inscrivez vous dès à présent !
Voici quelques précisions sur l’exhumation d’Austin Healey, vu par le professeur pas si foldingue Krish Bhaskar. L’homme est en fait le créateur de Motor Industry Research Unit maintenant basée à Nice en France. Son activité de conseil en prospective est principalement centrée sur l’automobile.
Krish Bhaskar, après avoir perdu l’enchère sur Rover, continue d’oeuvrer à la renaissance d’un constructeur britannique. Inspiré des incontournables roadsters anglais des années 50/60, son Projet Tempest doit proposer une auto "abordable" de moins de 37000 euros dotée d’un chassis aux petits oignons et d’un souffle capables d’en remontrer à de bien plus grosses. Comme à chaque fois…
Les autos seraient bridée à 250 km/h. Le modèle de base devra effectuer le 0-100 km/h en moins de 5 sec et le plus performant un 0-100-0 en moins de 12 sec. Tout ça en conservant bien sûr des conditions de sécurité optimale garanties par une électronique bienveillante.
Le Chevrolet Tahoe et ses nombreux clones se font rares dans notre contrée, mais au pays du Mc-Do fleurissant les SUV full-size, comme on les appelle, font légion. Aux dires de ces concepteurs, le nouveau Tahoe sera « le meilleur de sa catégorie puisquil est le meilleur SUV fabriqué par la marque », un brin prétentieux, avec son châssis nouvelle génération procurant une maniabilité sans égale, une efficacité améliorée (le constructeur ne précise pas si ladite efficacité est on-road ou off-road), un intérieur raffiné, un design sportif et une sécurité au top.
Le nouveau Tahoe ne roulera pas en Diesel, cest certain, puisque seuls des V8 essence sont prévus au programme avec un V8 5.3 l de 320 ch pour 463 Nm de couple et un V8 4.8 l qui sera monté ultérieurement en standard sur les versions deux roues motrices. Le Tahoe risque de ne pas se faire que des fans à moins que la version hybride annoncée soit une réalité à courts termes.
Voici larme absolue contre les chauffards qui, par exemple, changent de direction dun coup de volant sans clignotant et sans aucun feu dans un tunnel sans avoir à rouler en char Leclerc trop glouton en mazoute. Ce SUV répond encore au nom de code Ultra AP pour ultra armored patrol mais devrait avoir un joli sobriquet de guerre quand il quittera sa phase dessai et développement pour sa phase opérationnelle. Ce véhicule provient dune coopération poussée entre luniversité Georgia Tech, larmée américaine par le biais de lOffice of Naval Research, et certaines personnes émanant directement des constructeurs américains, de la Nascar ou encore de Corvette.
LUltra AP est sensé refléter le véhicule militaire léger du 21ème siècle doté de deux atouts majeurs en temps de guerre : la mobilité et la survie. Même si on ne connaît pas encore les détails techniques de lengin pour cause de Top Secret, on sait dès à présent que la mobilité est assurée par un poids plume, un moteur Diesel performant assurant des déplacements rapides et de nombreuses aides à la conduite gérées par ordinateur (vision de nuit, contrôle de la stabilité, radar).
