Renault est prêt à soutenir son partenaire Nissan au sein de l’Alliance. Des propos énoncés par Jean-Dominique Senard, président du groupe au losange, alors que le constructeur japonais doit faire face à une vaste débâcle financière.
Renault prêt à aider Nissan
Renault fera tout pour accompagner et aider Nissan dans les moments difficiles qu’il vit en ce moment, a ainsi déclaré lundi Jean-Dominique Senard, président de Renault, lors d’un déjeuner-débat organisé par la Plateforme de la filière automobile (PFA).
Le constructeur automobile français Renault est prêt à aider son partenaire Nissan dans les temps [ndlr – douloureux -] qu’il traverse, a-t-il précisé.
Estimant toutefois que l’alliance Renault/Nissan devrait être capable de trouver en elle-même ce qui est nécessaire pour améliorer ses performances.
Renault salue l’échec des discussions entre Honda et Nissan
Des propos qui interviennent alors que Renault a récemment salué l’échec des discussions entre Nissan et Honda en vue d’une éventuelle fusion. Les deux constructeurs japonais ont en effet officiellement mis fin à leurs négociations. Lesquelles auraient pu aboutir à la création de l’un des plus grands constructeurs automobiles mondial.
En vue de préparer une éventuelle fusion entre Honda et Nissan, Renault s’était rendu au Japon. Des dirigeants du constructeur français avaient rencontré leurs homologues de Nissan.
Objectif : maximiser la valeur de la participation du constructeur automobile français dans l’entreprise japonaise avant une éventuelle fusion avec Honda.
Le Financial Time avait préalablement indiqué que les cadres supérieurs de Renault s’étaient rendus au Japon pour rencontrer Nissan afin de faire part de son point de vue sur l’opération. Les deux rivaux japonais devant parallèlement aplanir les détails d’une potentielle fusion.
Des conditions de fusion Honda/Nissan jugées inacceptables par Renault
Reste qu’en tant qu’actionnaire, Renault avait estimé que les conditions de l’opération étaient « inacceptables ». Et tout particulièrement le fait que la transaction n’incluait aucune prime de contrôle.
A la suite de l’échec de la fusion, le groupe automobile français avait salué l’intention de Nissan de se concentrer avant tout sur l’exécution de son plan de redressement. Ajoutant que Renault Group continuerait à soutenir son partenaire Nissan dans les projets en cours de l’Alliance. Laquelle intègre également Mitsubishi.
En 2023, à la suite de luttes constantes sur leur structure de capital, Nissan et Renault ont restructuré leur alliance de 25 ans. Rééquilibrant leurs participations croisées et se recentrant sur un nombre limité de projets et de zones géographiques.
À l’heure actuelle, Renault détient une participation de 36 % dans Nissan, y compris 19,7 % via une fiducie française, part qu’elle a réduite.
Nissan très affaibli
En novembre dernier, Nissan avait annoncé la suppression de 9 000 postes au niveau mondial et la réduction de 20% ses capacités de production.
Honda avait alors fermement précisé qu’il ne voulait pas secourir son éventuel partenaire de fusion. L’exhortant à se transformer structurellement de manière efficace.
«Les relations entre Makoto Uchida », patron de Nissan « et son homologue à la tête de Honda, Toshihiro Mibe, se sont détériorées, Honda étant frustré par la lenteur de la restructuration de Nissan et la profondeur de ses problèmes financiers», indiquait alors le Financial Times.
Le PDG de Nissan, est sous pression pour redresser le constructeur après des années de ventes en déclin et des conflits et turbulences managériales dont l’entreprise ne sort pas indemne.
Toujours selon le journal, Makoto Uchida «fait face à la pression du conseil d’administration de Nissan et de son partenaire Renault pour partir au cours des prochains mois, après la débâcle des pourparlers avec Honda».
Les administrateurs de Nissan auraient même «entamé des discussions informelles sur le calendrier du départ».
Notre avis, par leblogauto.com
Alors que Nissan mène une recherche quasi vitale de partenaires, Renault compte bien valoriser autant que faire se peut sa valorisation dans le constructeur japonais. Ceci semble même une de ses priorités. Et il est bien conscient que la valeur de ses parts dépend fortement du redressement de Nissan.
Sources : Reuters
Ben le plus simple serait de mener une OPA hostile pour racheter les parts et en prendre enfin le contrôle. Renault ne le fera pas mais bon … l’occasion ne se représentera pas une 3e fois.
…. Renault ne le fera pas mais bon ? effectivement , Renault est prisonnier du gouvernement Français .
Qui commande Renault …. le gouvernement Macron / Bayrou ….avec seulement 15,01%
Les 84,99% des propriétaires actionnaires n’ont strictement aucun droits , ni pour nommer le patron préfabriqué Macron compatible / carpette ….. idem pour le massacre financier de Renault / Avtovaz en Russie. ….
@SAM Renault a vendu récemment une partie importante de sa participation dans Nissan… ce n’est pas pour les racheter quelques mois plus tard
Ben Nissan coûte moins cher en ce moment
Il semblerait que la fiducie ne sert qu’ à vendre des actions Nissan à Nissan
Nissan programme de rachat d’actions annoncé / Nissan a indiqué sa décision d’annuler les actions acquises, ce qui aura un effet relutif pour ses actionnaires.
À l’issue de cette transaction, la fiducie ne détiendrait plus qu’environ 17,7% des actions Nissan, ce qui ramènerait le total de la participation directe et indirecte de Renault à 32,7%
C’est plus des manigances d’ entreprise Renault / Nissan………