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La petite histoire du cyclecar par Jean Claude Amilhat
La petite histoire du cyclecar

Aujourd’hui comme hier, le législateur cherche à moduler la fiscalité automobile pour favoriser certains véhicules. Avec bien sur des résultats qui ne sont pas ceux attendus…En 1920,  la loi Le Trocquet, du nom de son instigateur, vise à favoriser l’automobile économique. La fiscalité est drastiquement réduite pour tout véhicule de moins de 350 kilos, de moins de 1100 cm3 et capable d’emmener au plus deux personnes.

La nouvelle fait l’effet d’une bombe chez une myriade d’artisans et d’apprentis constructeurs qui se lancent dans l’aventure. Car il s’agit bien d’aventure. Ils sont des centaines a créer la machine de leur rêve. Mais les Peugeot et autres grands constructeurs vont vite s’imposer sur le créneau de la voiture économique. Paradoxe de la loi, ce sont les modèles sportifs qui vont sortir du lot. Avec un bon 1100cm3 et 350 kilos sur la balance ont peut s’amuser au volant. Une légèreté obligatoire qui va permettre aux Amilcar, Sandford ou Darmont de devenir les reines d’une époque aussi folle que créative.

L’auteur  de l’ouvrage, Jean Claude Amilhat, est connu pour ses récits et ses escapades en automobiles anciennes. Son ouvrage dédié aux Cyclecars est une balade sous le signe de la légèreté. Elle évoque avec bienveillance l’épopée salutaire d’artisans géniaux, farfelues ou parfois inconscients. Elle revient avec des détails saisissants et des anecdotes amusés sur l’incroyable richesse et le fourmillement mécanique de l’ouest parisien. Ce n’est pas la bible du cyclecar, mais un récit souriant. Une antidote au -trop- sérieux automobile. 

Aux éditions Vals d’Allier

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