Catégorie : Actualité

Rien n’est trop beau pour le salon de Francfort. Mercedes a donc passé sa classe R dans les mains habiles d’AMG pour produire une voiture de showroom digne de ce nom, la Vision, que vous pourrez voir sur place à partir de la semaine prochaine. Dérivée de la classe R, elle sera équipée du nouveau 6.3l atmosphérique AMG de 510cv et 630Nm de couple lui autorisant un zéro à 100 en 5 secondes.
Côté transmission, elle aura droit à la boite AMG speedshift 5 rapports Touch shift, plus les palettes F1 au volant, 4 roues motrices en permanence avec une répartition de couple de 40:60 en faveur de l’arrière, histoire de garder les sensations d’une propulsion avec la tenue de route intégrale.

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En catimini, l’Euroncap a testé la nouvelle Punto, ce qui prouve par ailleurs que contrairement à ce qu’ils annoncent, ils n’achètent pas les voitures anonymement. Les résultats sont excellents:
– protection des passagers: *****/*****
– protection des piétons: ****/*****
– protection des enfants: ***/*****
Des scores qui situent la nouvelle Fiat à la pointe de sa catégorie.

Dans une récente note à propos de la F500, une réplique de Fiat 500 survitaminée par un moteur de Ducati 999R, je concluais par une pique à la Smart. J’avais tort. Si on peut mettre un moteur de moto dans une Fiat, pourquoi ne pas faire la même chose avec une Smart. C’est ce qu’a fait Z Cars, une société justement spécialisée dans ce type de greffe entre espèces. La Smart de Z cars accueille donc un moteur Suzuki GSXR1000 de 180 ch dans un train arrière spécifiquement créé et devient la Smartuki, qu’on ne prendra pas à la légère malgré son nom de Pokémon: 0-100 km/h en 4,2s et vitesse maxi de 212 km/h. Le tableau de bord accueille les instruments de la Suzuki, dont un compte-tours qui supporte les 13500 trs/mn dont est capable le moteur. Normalement, pour obtenir ce type de régime moteur sur quatre roues il faut avoir son nom dans le carnet d’adresses de Bernie, mais le propriétaire de la Smartuki peut jouer à Monza aux feux rouges des îles britanniques où est immatriculé l’engin.

Alors on a peur du marché parce qu’on développe 30CV de plus? Parce qu’un monospace diesel de 170CV, pas de quoi se taper la frime! Plus sérieusement, pourquoi diable Seat propose-t-elle la version FR de son Altea sous forme de prototype? On est à ce point peu sûr de la fiabilité de la nouvelle version 170CV du 2.0L TDI? De sa boîte 6? Chez BMW, le 2.0L diesel en est déjà à 163CV, et on n’en fait pas tout un plat.
Tous ces chichis parce que cette voiture roule à 208 km/h et réalise le 0/100 en 8.6? Ce serait alors une communication étrange de la part de Seat, surtout qu’à part les énormes autocollants FR sur les flancs, cet Altea se présente sous sa forme définitive, avec ses sièges sport et sa décoration interne spécifique. Vraiment dommage de se priver de prendre de vitesse Renault et Opel qui sont sur le point de pondre des Scenic et Zafira de puissance comparable….
Ou alors, c’est parce qu’il faut mettre en valeur les 2/3 modifications techniques appliquées sur certains modèles: les Ibiza troquent leurs 1.4 SDI 64 et TDI 75 contre 2 TDI 1.4 de 70 et 80CV tandis que l’Alhambra reçoit le 2.0L TDI… 140, en remplacement du 1.9 de 130CV.
Effectivement, sous cet angle, on peut comprendre pourquoi le nouvel Altea FR est présenté sous cette forme: ça fait que les journalistes parlent plus facilement des nouveaux modèles…

 Rendez vous avait été donné récemment pour accomplir l’irréparable, le test d’une TVR chez R.Rousseaux, le nouvel importateur France. Celle qui aura l’honneur d’accueillir mon auguste fessier sera une Tuscan S d’un gris joueur qui sait se parer de reflets multiples au gré des sautes d’humeur d’un soleil azuréen bouillant. La rétine ne finit pas de chercher à identifier l’infinité de nuances qui apparaissent et disparaissent sur cette peau de résine recouvrant le chassis tubulaire traditionnel des TVR. Dans de lascives ondulations, la ligne de caisse vous ensorcelle, imposant à votre cerveau des images rien moins que libidinales. L’onde vaporeuse qui sculpte le capot, la calandre aux contours troublants et les ouïes branchiales parsemant l’auto n’arrangeront en rien vos émois premiers. Il y a dans ce dessin d’une sobriété exquise, des exhalaisons sensorielles d’une rare teneur. La croupe rebondie est striée de 2 plaies larmoyantes en guise de feux, surplombés d’une aile au dessin organique qui vous ferait passer les ailerons des sportives actuelles pour des reliques du Moyen Age.

Ce week-end, comme nous vous l’expliquions récemment est l’occasion d’aller faire un tour du côté du Mans pour observer toute une série de voitures de légende s’attaquer sur un circuit aussi beau que varié, j’ai nommé le Bugatti. Mais comme les photos ne suffisent pas à retranscrire l’ambiance, voici donc en video une production Le Blog Auto pour vous donner un avant goût de ce que vous pourriez rater si vous ne vous depechez pas. A savoir, les FFord Kent, des maxi 1000, des F3 Classic, des F2, les World Sportscar Masters et le clou de la journée avec les F1 Grand Prix Masters. Tout le programme se trouve dans la suite de la note, alors n’hesitez pas, avec ou sans Mustang, foncez vers le Mans dès demain matin.