Auteur/autrice : Pierre-Laurent Ribault

La course de Champ Car de Toronto a vu Sébastien Bourdais et Paul Tracy aller au contact une fois de plus. Pour éviter la monotonie, les deux compères varient les situations et cette fois c’est à la sortie des stands après un ravitaillement simultané que les voitures se sont touchées, Sébastien coupant son pneu arrière droit sur la moustache gauche de Tracy. Jusqu’à ce 34ème tour, les deux hommes roulaient de concert en tête de l’épreuve, le Français étant parti de la pole.
Pendant que Bourdais faisait un tour complet sur 3 roues pour rejoindre son stand, Tracy prenait le large sans moustache, avec l’excellent Oriol Servia, l’autre pilote Newman Haas en chasse, gagnant sur lui petit à petit. L’étroit circuit urbain de Toronto ne pardonne pas et la course a vu nombre de pilotes aller à la faute, à commencer par le vainqueur de Portland Cristiano Da Matta. Cet incident allait avoir des conséquences sérieuses puisque Paul Tracy, qui devait ravitailler à ce moment, ne pouvait pas rentrer aux stands à cause des drapeaux jaunes et tombait en panne d’essence ! C’était l’abandon. Alors que Sébastien Bourdais remontait position après position dans le peloton, Justin Wilson, l’ancien pilote F1 passait brillamment Servia et s’envolait vers la victoire tandis que l’hécatombe continuait derrière avec Wirdheim, Allmendinger, Mario Dominguez entre autres finissant la journée dans le mur.
Finalement, la course se terminait sous les drapeaux jaunes, Sébastien Bourdais prenant la 5ème place derrière Jimmy Vasser. Bourdais reprend la tête au championnat devant Tracy et Wilson qui se rapproche. Nelson Philippe termine à une belle 10ème place, malgré quelques bosses sur la carrosserie. On reste au Canada pour la prochaine course à Edmonton ce week-end.

Source image: champcarworldseries.com

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Le spectacle pour une fois soporifique du Grand Prix de Grande Bretagne ayant de toute évidence plongé mes comparses du Blog Auto dans un profond sommeil, je vais m’y coller cette fois pour le compte-rendu de la course (je suis un peu insomniaque).

Daimler Chrysler nous fait savoir que la première Maybach 57 S va être vendue aux enchères le mois prochain à Peeble Beach, au profit d’une bonne oeuvre. Après cela, tout un chacun sera capable d’acheter chez son concessionnaire Maybach du coin la version S pour Spéciale de la populaire berline familiale, non je rigole, de la PDGmobile (Parrainmobile, Dictateurmobile, GangstaRappeurmobile, comme vous voulez) qui ferait passer la Mercedes classe S pour une Lotus Elise. C’est d’ailleurs de la classe S 65 AMG que la Maybach emprunte le moteur, un V12 biturbo de 6 litres et plus de 600 chevaux qui la propulse de 0 à 100 km/h en 5 secondes. Le couple n’est pas mal non plus, avec 1000 Nm entre 2000 et 4000 tours/mn, de quoi tracter facile le yacht ou le jet, selon les jours.
Pour s’accorder à l’humeur sportive sous le capot, les suspensions sont raffermies, l’assiette abaissée et les roues sont de 20 pouces. A l’intérieur, les sièges sont en tissu lavable et le lecteur de CD est de série. Non, je rigole encore, l’intérieur est un savant mélange de cuir et de fibre de carbone rehaussée de laque pour piano. La Klasse.
Pour résumer, si votre idée de l’automobile c’est une limousine de 6 mètres qui arrache le bitume sous elle, où on a l’impression d’être assis dans un Steinway, et qui engendrera la peur, puis la haine des 3/4 de la population, direction Maybach. Ou le psychiatre.

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Et bien bravo Citroën, bel exemple pour la jeunesse ! Je vais vous cafter à Monsieur Sarkozy vous allez voir, il va venir passer les bureaux de l’avenue de la Grande Armée au Karcher, ça va pas traîner.
Bon, soyons juste, c’est en fait Citroën UK qui a commis cette C2 « Ninja », pour le festival Max Power Live, un grand festival de tuning outre-manche. La bête a un moteur turbocompressé de 163 chevaux, des roues de 18 pouces et un kit carrosserie du meilleur goût, avec bien entendu une installation audio dimensionnée pour les concerts à Bercy. On sent nettement l’esprit de Flaminio Bertoni, le génie derrière le dessin des Tractions, 2CV et DS. Ah ah ah.
En créant cette voiture, Citroën UK entretient son image auprès des jeunes britanniques, qui ont jeté autrefois leur dévolu sur la Saxo, pour une raison qui m’échappe. Celle-ci est devenu une de leurs bases de tuning préférées, tradition qui continue maintenant avec la C2, la C3 et bientôt la C1.
Et puis après tout, pourquoi pas. Allez Monsieur Satinet, faites nous donc une C6 « Godzilla ».

Source: Gizmag via Jalopnik

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