La berline n’est pas morte. Le crossover non plus. Et encore moins le SUV. Volvo est sur le point de lancer son nouveau modèle tout électrique dans le monde, l’ES90, et elle n’a pas voulu choisir. Ce sera à vous de le faire.
Volvo vient donc de présenter la nouvelle ES90, son cinquième modèle 100% électrique sur notre marché. On a affaire à une belle bête de 5 mètres de long tout pile et d’1,94 m de large (sans les rétroviseurs) pour un poids oscillant entre 2,4 et 2,6 tonnes. Avant de rentrer dans l’habitacle ou dans les entrailles, attardons nous sur le look de ce nouveau modèle. Ayons en tête que sa carrière croisera une Audi A6 E-Tron ou une Mercedes EQE berline.
La panoplie complète
Esthétiquement nous avons donc à faire à un savant mélange de ce que Volvo et Polestar savent faire. Des lignes massives et fluides évoquant une solidité sans doute bien présente. La silhouette évoque davantage l’équilibre d’une berline que d’un SUV, mais on sent que les proportions lorgnent tout de même vers le crossover, tant les roues paraissent énormes et la caisse plutôt haute. Ca se confirme par la hauteur de 1,54 m tout de même. Le regard est quasi identique à celui du EX90 ainsi que du XC90 restylé. Il y a pire comme modèles.












La nouveauté vient de la poupe avec une séparation des feux entre la vitre arrière et la « malle » comme on peut le trouver sur un EX30 ou un EX90, mais inédit sur une berline. Là encore, la firme suédoise brouille les cartes, mais le résultat est sympathique et permet aux feux présents sur la malle de prendre une silhouette en forme de « C » tendant vers le rectangle, qui pourrait évoquer aux nostalgiques une forme d’hommage aux 740 d’antan… Sauf que cette fois-ci c’est bien un hayon qui est présent. Les déménageurs apprécieront mais arrêteront le chargement assez tôt, le coffre cubant à 446 litres, et jusqu’à 733 litres banquette baissée. C’est un peu mieux qu’une EQE d’une quinzaine de litres, mais cela reste décevant eu égard au gabarit. On se console un peu en découvrant l’existence d’un frunk de 22 litres.
Je vous en prie, rentrez…
Dieu merci, l’habitacle est plus grande que le frunk. La voiture ayant un empattement de 3,10 m, il y a de la place pour les passagers. Evidemment que ces derniers sont choyés avec une fabrication, un équipement, un choix des matériaux et des ambiances aux petits oignons. Volvo recense 6 ambiances d’éclairages pour pousser davantage la personnalisation. On ne peut pas non plus passer au dessus du toit panoramique opacifiant, ni du système audio haut de gamme Bowers & Wilkins aux 25 haut-parleurs. Volvo indique aussi équiper l’ES90 d’un purificateur d’air dans le système de climatisation, bisous les asthmatiques!










Impossible de passer sur les écrans présents devant le conducteur. Ils utilisent la technologie Android Automotive de Google avec le succès et la fluidité que l’on connait chez Volvo depuis quelques années déjà. Le grand écran multimédia mesure 14,5 pouces, et un second écran de 9 pouces se place derrière le volant, secondé par un affichage tête haute. Pas de course à l’armement comme chez les allemands et c’est quelque part tant mieux.
Impossible également de ne pas parler de sécurité en évoquant une Volvo. L’ES90 ne déroge pas à la règle et embarque toutes les technologies issues du laboratoire de recherches du constructeur suédois. Sept caméras, cinq radars, un lidar et douze capteurs à ultrasons sont là pour informer la voiture en permanence de ce qu’il se passe autour d’elle. Ces équipements renforcent la Safe Space Technology maison, contribuant à sécuriser les occupants de la voiture comme l’alerte de vigilance conducteur, la détection d’occupants dans l’habitacle comme un animal ou un bébé, ou la vigilance des angles morts lors d’une ouverture de porte lorsqu’un cycliste est en approche.
Ouvrons le capot
Trois motorisations vont prendre place sous ce dernier. Un simple moteur à l’arrière de la version « Single extended Range » d’une puissance déja confortable de 333 chevaux. Deux autres versions à double moteur et traction intégrale coiffent la gamme, la « Twin » de 449 chevaux et la « Twin Performance » de 680 Chevaux. Le 0 à 100 km/h est expédié en 6,9 secondes pour la version mono moteur, et respectivement 5,5 et 4,0 secondes pour les versions Twin. Ca commence à causer, mais n’oublions pas non plus la masse importante de cette armoire scandinave.
Deux batteries alimentent ces moteurs: 92 kWh bruts et 88 utiles pour la plus modeste, et 106 kWh bruts pour 102 utiles pour les motorisations les plus puissantes. Toutes deux avec la même chimie: Nickel Manganèse Cobalt. L’autonomie en WLTP est annoncée entre 650 et 700 km, et la grande nouvelle de cette voiture est le passage à la technologie 800 Volts, ce qui promet un temps de recharge éclair pour des batteries conséquentes. Volvo annonce pourvoir regagner jusqu’à 300 km avec une charge de 10 minutes. La puissance max sur la plus petite des batteries est de 300 kW et de 350 kW sur les Twin et Twin Performance. Soit 20 minutes environ pour faire le 10 à 80%. on bah oui, là ça cause…
Vous faites le sans-contact ?
Reste la nouvelle la plus douloureuse, celle de la révélation des prix. La Volvo ES90 démarre à 75 900 € en finition Start avec plus petite des motorisations, et culmine à la version Ultra avec le Twin Performance à 98 450 €. Tout cela est dans les tarifs de la catégorie. Et c’est bien évidemment sans option.
La Voiture est garantie 3 ans ou 100 000 km, et 8 ans ou 160 000 km pour la batterie. Elle est dès à présent disponible à la commande pour la France.
Comme quoi la Vel Satis a eu raison trop tôt.
Un vrai Renault Espace (monospace) électrique avec architecture 800 V avec autonomie 700 km serait peut-être accueilli.
Il faut des alternatives aux VE US et Chinoises dans le futur.
+1
Tout a l’air très bien dans cette voiture.
Mais je reste dubitatif quand au rapport entre le volume de la voiture et l’espace de chargement interne…. il devrait tout de même exister un moyen d’alléger l’ensemble ou d’augmenter le volume non ?
Ps: étant artisan je ne suis pas du tout le cœur de cible pour ces voitures. J’imagine que la clientèle visée se fiche pas mal de les remarques.
Vraiment pas mal…
Ils bossent bien ses Chinois… Euh… Suédois, pardon !
Belle bête. Quant au design intérieur c’est à mon avis ce qui se fait de mieux actuellement : beau; soigné et fonctionnel.
Mais elle est pour qui cette Volvo ? In fine il n’y a que les Chinois qui plébiscitent les VE.
C’est sympa, sobre, élégant, ce que j’aimerais voir chez DS :p
La face avant est plutôt bien dessinée pour qu’il n’y a pas grand chose. C’est marrant, si le logo n’avait pas ses 2 petites barres ça ferait peut-être très vide.
@Will, c’est une histoire de goût.
Mais il faut attendre de voir les DS N°8 pour du vrai dans les rues… Apparemment, c’est une rupture et une sacrée évolution !?
… et Français ! … De nos jours, c’est à la fois important et rare !
J’en ai croisée une l’autre jour, mais il faisait déjà sombre, je n’ai pas bien vu. Elle n’est pas moche en tant que telle, juste « too much ». Je m’attendais simplement à ce que DS fasse du style épuré façon Volvo/Land Rover, avec une petite touche d’originalité, pas à ce qu’ils essaient de réinventer l’automobile à chaque fois.
Je m’attendais à une signature lumineuse élégante, « féminine » ou féline, pas aux « cristaux acérés ». Mais bon, c’est pas moi qui est au design, et ce n’est pas non plus moi le client.
Pour cette Volvo j’ai l’impression qu’il y a une GROSSE inspiration Audi A7 (avant qu’elle devienne caricaturale).
La ligne d’épaule qui fait un bel arrondi autour de la roue avant puis qui trace droit jusqu’à la poupe est quasiment la même (la Volvo a la poupe un peu moins tombante). La découpe du capot vers le pilier A est la même.
Ils ont juste tronqué la custode pour que ça se voit moins :p
Voiture de PDG Chinois ou la meilleur place est à l’arrière pour faire la sieste.
Difficile j’imagine de trouver du plaisir de conduite.
Allez Volvo si tu essayais le petit moteur, la petite batterie dans un petit break de 460 cm de long de moins de 2 tonnes? tu ferais plaisir à qq européens frustrés de leur excellents V50,V60 des années 2000-10
Quéquidit ?? « le PDG chinois qui fait la sieste » … quel poète sur roulettes l’ami Amazon !!
Le seul qui fasse une bonne sieste, c’est le conducteur de Tesla (à part celui qui possède une Spring sur le parking de chez Lidl) branché sur une borne Tesla !! Des fois, j’entends même les petits oiseaux !!
PS
Ah les frustrés riches aux bonnes odeurs d’essence et de diesel !!
Sympa, avec un style stable (au sens de la lignée des Volvo antérieures) mais modernisé. Mais quelle différence, concrètement, avec Polestar ?
En blanc, c’est la brique de lait !! En rouge, c’est la brique de maçon !! En marron, c’est la bouse de vache !!
Haaaaaaaaaaaaaaaaa le retour du gras franchouillard frustré !