Volkswagen retire discrètement l’ID. Buzz du marché américain après des ventes décevantes et un positionnement tarifaire contesté.
Volkswagen procède, sans annonce officielle, à l’arrêt de la commercialisation de l’ID. Buzz sur le marché américain. Après une seule année-modèle, le minivan électrique disparaît des catalogues, victime de ventes insuffisantes, d’une autonomie jugée trop limitée et d’un contexte politique défavorable aux politiques d’électrification. Cette décision, confirmée indirectement par Volkswagen of America, illustre les difficultés rencontrées par certains véhicules électriques sur le marché nord-américain, malgré une image forte et un héritage iconique.
Des chiffres de ventes très en deçà des attentes
Les données de ventes du troisième trimestre 2025 publiées par Volkswagen témoignent des performances commerciales décevantes de l’ID. Buzz aux États-Unis. Sur les trois derniers mois observés, seulement 2 469 unités ont été livrées. Depuis le début de l’année, le volume total atteint à peine 4 934 véhicules écoulés. Même en projetant des ventes équivalentes au quatrième trimestre, le total annuel dépasserait difficilement les 7 400 exemplaires.
Pour un constructeur généraliste de l’envergure de Volkswagen, ces chiffres sont largement insuffisants. Dans un marché automobile américain extrêmement concurrentiel, où les volumes conditionnent la rentabilité et la pérennité des modèles, l’ID. Buzz n’a manifestement pas trouvé son public. Le positionnement du véhicule, à la croisée du minivan familial et du véhicule électrique premium, semble avoir limité son attractivité commerciale.
Une disparition non officialisée, mais confirmée
Fait notable, Volkswagen n’a jamais communiqué publiquement sur l’arrêt de l’ID. Buzz aux États-Unis. La confirmation est venue d’un porte-parole de Volkswagen of America, qui a indiqué que les modèles de l’année 2026 ne figuraient pas au programme. Cette déclaration laisse toutefois entrevoir une possible réintroduction à l’horizon 2027, sans qu’aucun engagement précis ne soit formulé.
Le constructeur allemand a par ailleurs tenu à préciser que l’ID. Buzz n’était pas abandonné définitivement. Selon Volkswagen of America, ce modèle continue de jouer un rôle de vitrine technologique et d’image pour la marque, notamment en Europe, où Volkswagen demeure le constructeur le plus vendu. L’ID. Buzz conserverait ainsi son statut de produit phare, au moins en dehors du marché américain.
Un positionnement produit et tarifaire contesté
Au-delà des volumes de ventes, plusieurs éléments expliquent les difficultés rencontrées par l’ID. Buzz. Son prix de vente constitue un frein majeur. Proposé à partir de 59 995 dollars en version propulsion arrière, le minivan électrique affiche un positionnement tarifaire élevé, difficile à justifier au regard de ses prestations perçues. Assemblé en Allemagne et importé aux États-Unis, il subit également l’impact des droits de douane, dans un contexte politique peu favorable à l’électrification.
Sur le plan technique, l’ID. Buzz repose sur la plateforme de l’ID.4 et se décline avec six ou sept places. Malgré un design unanimement salué et une forte charge émotionnelle héritée du Combi originel, le véhicule souffre de plusieurs critiques : qualité perçue de certains plastiques de l’habitacle, présence de freins à tambour à l’arrière, architecture électrique en 400 volts, interfaces tactiles perfectibles et problèmes logiciels. Autant d’éléments qui nuisent à sa compétitivité face à une concurrence de plus en plus affûtée sur le segment des véhicules électriques familiaux.
Notre avis, par leblogauto.com
L’arrêt de l’ID. Buzz aux États-Unis apparaît comme la conséquence logique d’un positionnement mal ajusté au marché local. Malgré un design emblématique et une forte valeur d’image, le modèle n’a pas su convaincre par son rapport prix-prestations. Volkswagen semble payer ici des choix techniques et économiques peu en phase avec les attentes américaines. La perspective d’un éventuel retour dépendra surtout d’une remise à plat de l’offre et de sa stratégie tarifaire.
Crédit illustration : VW.

C’est énorme 7400 ventes vu l’autonomie aussi ridicule….. Incroyable
Et en Europe ?
Succès ou gros bide ?
Le plus gros ratage commercial allemand des 20 dernières années. La New Beetle au moins s’était bien vendue aux US.
Le problème, c’est d’avoir tardé à produire ce revival d’un modèle mythique, et d’en avoir fait un VE trop cher et au design intérieur largement contesté. Il aurait déjà fallu faire un tableau de bord digne de la lignée au lieu de reprendre celui (raté) des ID3 et dérivés. Si encore les prestations étaient exceptionnelles mais même pas !
Avec une motorisation PHEV le modèle aurait cartonné.
Bon OK, le cybertruck a fait pire. So bad, ainsi va la vie.