Offre de rachat de la totalité du site et des installations
Recharge a déposé une offre pour racheter « la totalité du site et des installations » de Britishvolt. Après des mois de lutte pour sa survie, la société avait dû se résoudre la semaine dernière à se placer sous la procédure de faillite. Licenciant en parallèle près de 300 employés. Recharge « offre une perspective pour conserver les employés actuels de Britishvolt et développer » sa technologie de batterie, indique désormais le potentiel repreneur.
Offre non-engageante
L’offre reste « non-engageante » à ce stade, a tenu à préciser le PDG de la start-up australienne David Collard. Notons que Britishvolt n’avait pas réussi à lever suffisamment de fonds pour financer le projet d’un coût total de 3,8 milliards de livres.
Le gouvernement britannique avait quant à lui suspendu le versement de 100 millions de livres à l’avancée du projet. Une somme émanant du Fonds de transformation automobile du gouvernement, structure mise en place en vue de séduire les développeurs de batteries pour VE au Royaume-Uni.
La start-up dédiée à la production de batteries pour véhicules électriques avait obtenu près de 1,7 milliard de livres sterling (près de 2 milliards d’euros) de financement privé d’Abrdn et de Tritax pour son projet de gigafactory à grande échelle dans le Northumberland, dans le nord-est de l’Angleterre.
Notre avis, par leblogauto.com
WAE Technologies, filiale britannique du géant minier australien Fortescue, vient d’annoncer pour sa part qu’il projetait d’ouvrir une usine de batteries pour véhicules électriques au Royaume-Uni. Un projet d’autant plus attendu, que la faillite de Britishvolt avait fait craindre un net ralentissement de l’essor des VE dans le pays, faute d’équipements. Remettant potentiellement en cause la possibilité pour le Royaume-Uni d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Selon les estimations initiales de Britishvolt, le site devrait produire suffisamment de batteries pour alimenter 300 000 voitures électriques, créera environ 3 000 emplois sur place et 5 000 autres dans la région.
A noter que Recharge, qui est financée par la société new-yorkaise Scale Facilitation, porte un projet similaire d’usine de batteries à Geelong, près de Melbourne en Australie.
Sources : AFP
En quoi fabriquer ou non sur place des batteries aurait une quelconque influence sur la vente des VE d’un pays et d’atteindre la neutralité carbone ?
Surtout si l’on ne contrôle pas les importations venant de l’Asie… C’est peine perdue.
En plus les effets du Brexit.