Selon certains experts, la note des nouveaux droits de douane du Président Trump peut aller jusqu’à 15 000 $ de surcoût pour certains véhicules. Pas sûr que le consommateur américain voit tout cela d’un bon œil après des années de très forte inflation. Découvrez les niveaux d’impact.
Une nouvelle ère tarifaire pour l’automobile
Un groupe économique basé dans le Michigan, Anderson Economic Group, a révélé les répercussions concrètes des récents décrets signés par Donald Trump sur l’industrie automobile américaine. Ces droits de douane, bien que modifiés fin avril pour atténuer les effets immédiats, entraîneront une hausse substantielle des prix des véhicules vendus aux États-Unis, en fonction de leur origine et de leurs composants.
Selon le cabinet, les véhicules les moins touchés subiront tout de même une hausse de 2 000 $, tandis que ceux les plus touchés pourront afficher jusqu’à 15 000 $ de droits de douane supplémentaires.

Des ajustements temporaires, mais un coût toujours élevé
Le décret signé le 29 avril prévoit un adoucissement temporaire des droits de douane pour deux ans, notamment pour les constructeurs qui assemblent leurs véhicules aux États-Unis, mais utilisent des pièces importées.
Cette mesure vise à donner aux fabricants le temps de se tourner vers des fournisseurs nationaux. Ces derniers peuvent être plus chers, ou ne pas/plus exister du tout.
Patrick Anderson, PDG d’Anderson Economic Group et auteur principal de l’étude, précise :
« Ces ajustements atténuent de manière significative et bénéfique l’impact de ces droits de douane, du moins pour les véhicules assemblés aux États-Unis. Toutefois, le coût reste substantiel pour la plupart des voitures et camions. »
Les véhicules les moins impactés : entre 2 000 et 3 000 dollars
Les modèles les plus épargnés sont assemblés sur le territoire américain avec une forte proportion de pièces d’origine locale. Leurs droits de douane oscillent entre 2 000 et 3 000 dollars. Ces modèles bénéficient du meilleur rapport entre assemblage national et sourcing de pièces locales.
Impact tarifaire moyen : de 4 000 à 8 000 dollars
Les véhicules de cette catégorie sont également produits partiellement aux États-Unis, mais utilisent davantage de composants importés. Ils verront leurs prix augmenter de 4 000 à 8 000 dollars.
Impact maximal : jusqu’à 15 000 $ pour les véhicules de luxe
Les véhicules les plus durement touchés sont ceux importés d’Europe ou d’Asie, ou contenant une majorité de technologies électriques de pointe. Ce sont principalement des modèles haut de gamme, notamment les SUV de luxe et certains véhicules électriques.
Le coût additionnel peut atteindre ou dépasser 15 000 dollars, rendant ces modèles nettement moins accessibles pour les consommateurs américains. Certains estiment que ce n’est pas l’Américain moyen qui se paie ce genre de véhicule et qu’il n’est donc pas important de ce soucier de ce surcoût.

Comportement des consommateurs : une anticipation bien réelle
Les Américains ont anticipé la hausse des prix :
« La hausse des ventes en mars confirme que les consommateurs s’attendent à une augmentation des prix à cause des droits de douane », explique Anderson.
Aussi, cette tendance montre que les acheteurs ont réagi proactivement avant la mise en application complète des mesures, prouvant que l’impact psychologique et économique est déjà bien réel.
Notre avis par leblogauto.com
Même avec les ajustements temporaires, les droits de douane automobiles instaurés par Trump génèrent une pression financière non négligeable pour les constructeurs et les consommateurs.
Les véhicules les plus locaux s’en sortent mieux, mais une grande partie du marché devra faire face à des hausses de prix substantielles, avec un impact plus marqué sur les modèles importés et haut de gamme. On suivra avec attention les prochains bilans mensuels…
Crédit illustrations : Ford et Whitehouse.

Peut aller jusqu’à 15 000 $ de surcoût pour certains véhicules….. à force de le répéter …. info ou intox anti président …. ?
Les véhicules les plus locaux s’en sortent mieux …. c’est fait POUR …. cela doit surement s’appeler la préférence nationale , un bien gros mot ….
L’ouvrier américain qui retrouve un emploi va payer sa Ferrari ou Bentley plus cher … scandaleux ….
Pas de gros mot juste une réalité.
L’ouvrier américain va surtout ne plus avoir de boulot (remplacé par des robots) et ne pourra même plus se payer à manger.
Pendant ce temps, les actionnaires millionnaires se gaveront un max et pourront financer à fond la campagne de leur prochain obligé.
Effectivement, ça donne envie !!!
Vous n’avez rien compris. Les véhicules les plus accessibles ne sont certainement pas construits aux USA, c’est eux qui vont être impactés. Bref, les plus bas salaires vont payer beaucoup plus chers leurs voitures d’accès de gamme.
Si vous ne trouvez pas ça scandaleux c’est que vous avez pour Trump les yeux de Chimène. De toute façon vous n’être visiblement pas… un ouvrier américain.
Trump est un héritier il n’a connu que la richesse toute sa vie il ne travaille que pour les riches.
Inde , la famille Mittal Lakshmi Niwas , principal actionnaire du groupe ArcelorMittal a annoncé la suppression de 636 emplois à travers la France, mercredi 23 avril 2025 ….. trop cher l’ouvrier Français …. pour de l’acier pour construire des voitures en France …. il faut délocaliser … , vous préférez comme le gouvernement Français …. qu’ils soient chômeurs tant que cela ne vous touche pas personnellement …..
Je suis pour un minima de sociétés nationalisées.
Quand cela touche au régalien.
Trop externaliser à ses limites … Et là, on a dépassé la ligne plusieurs fois depuis 30 ans !
15 k$ pour Ferrari ou Porsche et BAM HdG… C’est du pipi de chat !
… c’est même flatteur pour les voitures à la revente.
Proportionnellement 2 k$ de plus sur un F150 peut devenir plus grave et impactant !?