« Let’s F*****g Go ». Voilà déjà la réponse à la question qui se pose forcément quand on découvre le nom de cet engin… Et aussi la réponse à la proposition « et si on imaginait un buggy était né en 2025 et pas dans les années 60 ».
Le buggy historique est récemment revenu à la vie avec le Meyers Manx 2.0. Légèrement actualisé, mais fidèle à l’engin original créé par Bruce Meyers dans les années 60. L’homme derrière cette renaissance, Philip Sarofim, a voulu aller plus loin. Son idée ? Imaginer un buggy de 2025 dans un monde qui connait les Ford F150 Raptor ou les Prodrive Hunter… Et il s’est fait aider par son ami Richard Tuthill pour rendre le résultat encore plus explosif.
Le designer de la New Beetle aux commandes
L’auteur du dessin est un habitué de la réinterprétation d’un dessin historique. Freeman Thomas est l’homme derrière la première New Beetle, mais aussi la première Audi TT… Un choix logique pour moderniser un engin basé sur la Cox originale…
Le LFG conserve l’allure générale d’un buggy avec ses ailes hautes (héritées de la Schwimmwagen) ou ses phares sortant de la carrosserie (merci Kubelwagen). Mais hormis ce genre de clin d’œil, on ne peut pas vraiment parler de style rétro tant l’engin semble actuel. L’esprit buggy a en partie disparu, puisqu’il s’agit d’un coupé, avec des portes papillon. Le but étant d’engager la voiture dans la prochaine Baja 1000, impossible de rester à découvert. Rappelons au passage que Bruce Meyers a remporté la première édition de cette course désormais classique.
Bien sûr, plus question d’une base de Cox. Un châssis spécifique a été conçu. Habitué des réalisations sur base de Porsche, Tuthill a équipé l’engin d’un 6 cylindres à plat, basé sur un bloc Porsche. Il développe pour le moment 300 ch, mais la version finale sera sans dote plus puissante. Comme pour la carrosserie, une grosse concession a été fait sur le plan de la mécanique. Non pas pour le nombre de cylindres, mais pour le nombre de roues motrices. Un buggy est traditionnellement une simple propulsion. Le Meyers Manx LFG passe aux quatre roues motrices, avec différentiels à glissement limité à l’avant, l’arrière et au centre.
Prévu pour la course, l’engin sera également homologué pour un usage sur route. Car ce n’est pas un simple exercice de style. La production sera forcément limitée. Une centaine d’unités seulement avec un prix sans doute astronomique.
















