On a beau être multi-milliardaire comme Sir Jim Ratcliffe, on n’en est pas moins confronté aux difficultés et Ineos n’y coupe pas. Cela concerne entre autres l’ex-usine Smart à Hambach !
La première difficulté concerne l’usine Ineos en Moselle. Ineos a interrompu la production du Grenadier et du Quartermaster de nombreuses semaines. Officiellement c’est la rupture d’approvisionnement du fournisseur des fauteuils qui a poussé à l’arrêt de la chaîne de montage.
Cependant, les ventes ne sont pas au beau fixe. On n’entretient pas « une danseuse » sur le long terme, tout milliardaire que l’on soit. C’est ce que craignent les salariés d’Hambach. Ainsi, 80 % des salariés ont décidé de se mettre en grève à partir du lundi 24 février 2025. Les salariés entendent avoir un horizon plus clair qu’actuellement.
Quel avenir pour le site d’Hambach ?
En effet, avec la reprise du site à Smart (Mercedes-Benz), Ineos avait signé un accord appelé « Projet Avenir ». Or, ce pacte avec les salariés prendra fin le 31 janvier 2026. Une année cruciale pour les ex-smart. La fin de l’accord signifierait a priori la disparition de certaines garanties actuelles : indemnités supralégales, congés de reclassement, autres droits acquis. Outre la fin de l’accord, les salariés se plaignent des conditions de travail dégradées.
Mais Ineos a aussi investi massivement en Formule 1. La société chimique a investi un peu partout dans le sport et possède 1/3 de l’écurie Mercedes de F1. Or, Ineos a fait quelques investissements sportifs « hasardeux » et a surtout pris une grosse participation dans le club de football Manchester United.
En conséquence, Ineos a décidé de couper certains investissements pour pouvoir couvrir les 1,6 milliard de dollars consentis pour 25 % de MU. Certains investissements ont été réduits ou stoppés et la rumeur d’un désengagement de la F1 a surgi. Elle est démentie par Toto Wolff.

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Pour autant, Ineos était le grand absent de la cérémonie F175 Live à Londres. Pas de rouge présent comme sponsor sur la cheminée de la W16 ! Alors peut-être que l’actionnariat ne va pas changer, mais Ineos ne sponsorise plus l’écurie visiblement. Et concernant l’actionnariat, il se dit, de façon insistante, que l’écurie aurait récupéré 17% sur les 33 % d’Ineos. Une réduction de moitié pour maintenir une présence tout en limitant l’investissement ?
Il faut dire qu’Ineos a aussi investi dans le rugby. Ineos est le sponsor titre de l’équipe de Nouvelle-Zélande (les All Blacks) et Ineos aurait mis fin prématurément à ce contrat. Hop direction la case justice si un accord n’est pas trouvé. Idem avec Sir Ben Ainslie, marin de son état. Il a été viré par Ineos, le sponsor du syndicat anglais INEOS Britannia. Remercié fin janvier, Ainslie envisage lui aussi une action en justice.
Bref, les comptes seraient dans le rouge (on parle de 12 milliards d’euros possibles en 2025 !) et Ineos va devoir trancher dans le vif. Et ce, quitte à se faire attaquer en justice.
A propos d’INEOS
INEOS est un groupe multinational spécialisé dans la chimie et l’énergie. Sir Jim Ratcliffe l’a fondé en 1998. Basé au Royaume-Uni, il s’est imposé comme l’un des plus grands producteurs mondiaux de produits pétrochimiques, avec plus de 36 sites dans 29 pays. INEOS joue un rôle clé dans la fabrication de matériaux essentiels utilisés dans de nombreux secteurs, notamment l’automobile, la construction, la médecine et l’emballage. L’entreprise se distingue par son approche agile et son esprit entrepreneurial, misant sur l’innovation et l’efficacité pour optimiser ses processus industriels et réduire son empreinte environnementale.
Au fil des ans, INEOS a diversifié ses activités, investissant notamment dans l’énergie et la mobilité durable. Le groupe développe des projets visant à produire de l’hydrogène propre et à promouvoir des alternatives aux carburants fossiles. Par ailleurs, INEOS s’implique également dans le sport, notamment via son soutien à des équipes de cyclisme, de voile et de football, illustrant sa volonté d’associer performance et engagement. Avec une vision axée sur la croissance durable et l’excellence opérationnelle, INEOS continue d’innover pour relever les défis industriels et environnementaux du XXIe siècle.
Et si vous évoquez les vrais raisons des problèmes à l’usine des Grenadiers ?
Après l’investissement honorable de faire construire son excellent 4×4 britannique en France avec des moteurs sûrs de chez BMW , le constructeur subit des malus de 60k€ et des taxes liées au poids de 22k€ .
Devant de tels absurdités, pas étonnant quand on n’arrive pas à vendre… en moteur thermique.
Je ne connais pas de station de recharge électrique en plein milieu du dessert .
Bravo la France !
@Mark Neden : déjà c’est 70 000 € de malus CO2 (sauf si on prend en « utilitaire ») et le total des malus CO2+poids ne peut pas dépasser 70 000 €.
C’est moche, c’est certain…mais si Ineos n’a compté, dans son business plan, que sur le marché français pour vendre son Grenadier…aïe aïe aïe !
Les 4×4 purs et durs ne se sont jamais bien vendus, même avant le malus. 😏
Mettre les problèmes de l’usine sur le malus c’est juste…inepte.
Mais vous pouvez le penser.
Pour commencer le système commercial est détestable, on est supposé commander en ligne ! Impossible de parler à une personne de chez Ineos et les revendeurs sont juste bons pour la livraison. Après plusieurs mois de frustration j’ai abandonné l’idée d’acheter leur véhicule… zero customer care and service !
60000 de malus…lol.il faudrait se renseigner au lieu de raconter n importe quoi.il suffit de le prendre en 3 ou 5 places en utilitaire accessible a tous puisque je suis un particulier.4*4 pure et dur peu etre mais tres confortable en tout cas .mais pour le savoir il faut rouler avec.ceux qui critiquent l ont ils essayer?
Fan de Land Rover, j’ai craqué et acheté un grenadier trialmaster 5 places…..il est fabuleux….merci à Jim Ratcliff d’avoir créé ce fabuleux véhicule tout terrain