Face à une crise mondiale dans l’industrie automobile, la production internationale reculera de 2 % en 2025. Elle est affectée par les tarifs douaniers et les tensions commerciales croissantes.
Une production automobile mondiale en recul
Selon les récentes analyses de S&P Global Mobility, la production automobile mondiale devrait chuter à 87,9 millions de véhicules en 2025, ce qui représente une baisse de 2 % par rapport à l’année précédente. Cela équivaut à environ 1,55 million de véhicules en moins sur les lignes de production à l’échelle mondiale. Cette diminution s’inscrit dans un contexte économique et géopolitique tendu, marqué par l’impact des politiques protectionnistes, notamment, évidemment, aux États-Unis.
Deuxième année consécutive de déclin
L’année 2025 pourrait marquer la deuxième année consécutive de baisse de la production automobile mondiale. En 2024, la filière a déjà souffert de perturbations majeures, notamment des arrêts d’usine au Japon, qui ont désorganisé la chaîne d’approvisionnement et ralenti les cadences de fabrication. Cette nouvelle baisse laisse craindre une tendance structurelle si l’industria automobile ne résout pas radpiement les causes sous-jacentes.
L’impact des tarifs douaniers américains
Les tarifs douaniers imposés sous l’administration Trump continuent d’influencer négativement l’industrie automobile. Bien qu’ils aient été instaurés pour protéger la production nationale, ces droits de douane ont renchéri les coûts des composants importés, ce qui a entraîné une hausse générale des prix, tant pour les biens de consommation que pour les véhicules.
Presque 50 % des véhicules vendus aux États-Unis sont assemblés à l’international, ce qui expose le marché américain à une dépendance importante vis-à-vis des importations. En parallèle, entre 30 et 60 % des pièces automobiles utilisées aux États-Unis proviennent également de l’étranger. Dans ce contexte, les tarifs deviennent un facteur critique de déséquilibre économique.
Délocalisation vers les États-Unis : une solution partielle
Face à ces défis, plusieurs constructeurs automobiles ont décidé de rapatrier une partie de leur production vers les États-Unis, une stratégie qui vise à atténuer l’impact des droits de douane. Cependant, ce processus de relocalisation prend du temps, nécessite des investissements massifs et ne peut répondre à la demande à court terme. La tension sur les coûts et les délais logistiques reste donc élevée.
Amérique du Nord : une région sous pression
Les répercussions des décisions politiques américaines se font particulièrement sentir en Amérique du Nord, où la production pourrait baisser de jusqu’à 9 % en 2025. Ce recul est d’autant plus préoccupant que le marché nord-américain représente un centre stratégique pour les ventes mondiales de nombreux constructeurs. En parallèle, les volumes de ventes aux États-Unis pourraient chuter de 3 %, un signal alarmant pour l’industrie et les investisseurs.
Notre avis par leblogauto.com
La baisse anticipée de la production ne se limite pas à un simple ralentissement conjoncturel. Elle traduit une transformation structurelle profonde de l’industrie automobile mondiale, confrontée à la fois à des enjeux économiques, géopolitiques et technologiques. Entre la transition vers les véhicules électrifiés, les bouleversements logistiques et les nouvelles règles commerciales, les fabricants doivent adapter rapidement leur stratégie pour rester compétitifs.
Source : Nikkei Asia.
Crédit illustration : Ford.
Il y a effectivement un grand changement de paradigme dans le monde Automobile.
Les constructeurs Français ne sont pas les plus exposés à ces changements… Bien gérés, ils peuvent tirer les marrons du feu !
« une baisse de 2 % par rapport à l’année précédente » on a connu pire.
Surtout, industriellement, la France a un besoin urgent de produire voire de reproduire des armes et des munitions pour sa propre défense.
Comme l’exemple des Fonderies de Bretagne qui passe à la fabrication des pots d’échappement et autres boites de vitesse à la fabrication d’obus.
Une guerre se gagne avant la guerre.
En effet avant chaque grande guerre il y a eu une grande augmentation de production d’armes militaires.
La WW3 viendra peut-être du conflit entre l’Inde et le Pakistan qui prend une bien mauvaise tournure. La Chine soutien le Pakistan, les USA l’Inde.
C’est un peu plus compliqué que ça… Les Armes des Pakistan sont traditionnellement Français en seconde mains, Chinois (mais jamais Russe) avec des sièges éjectable anglo-saxon et des missiles américain et des vieux F-16.
Officiellement, la Pakistan est l’allies des USA.
L’Inde était et est toujours un pays non-aligné… Avec des avions Russe, français, et indigène, mais motorisé par les Américains.
Ils sont traditionnellement méfiants de la Chine qui aide trop souvent le Pakistan.
Ce conflit n’arrange pas les grandes puissances, la France aussi à le cul entre deux chaises.
Mais c’est la 4e guerre inde pakistanaise.
Apparemment, Trump a dit des choses rassurant pour l’automobile.
… Stellantis, plus forte hausse du CAC40 + 5,11 %
Rectification …
C’est plutôt grâce à l’assouplissement des règles de norme CO2 de l’UE.