Abt s’offre un revival de la mythique Audi Ur-Quattro

La nostalgie des années 80 ne se dément pas et c’est à présent au tour de l’Audi Ur-Quattro de faire son grand retour, grâce au préparateur Abt. Mais tous les exemplaires sont d’ores et déjà vendus.

Préparateur attitré du groupe Volkswagen, Abt Sportsline se lance dans l’aventure de la recréation avec une série de 30 exemplaires inspirés de l’Audi Sport Quattro de Groupe B. Une recréation, pas un restomod à proprement parler puisqu’aucun des rares exemplaires d’origine n’a été mis à contribution.

Abt est en réalité parti de la recréation d’un partenaire, LCE Performance, réalisée sur base d’une simple Audi 80. Châssis raccourci, carrosserie carbone et kevlar, grandes jantes… La base d’Audi 80 permet de conserver le numéro de châssis, et une possibilité d’immatriculer l’engin en Allemagne. On note que si le style évoque clairement la Sport Quattro, ABT a choisi une version à empattement long, offrant 4 places à bord. LCE propose également des versions à châssis court plus proches de la vraie Sport Quattro.

Le travail d’Abt a surtout porté sur les trains roulants, et bien entendu sur le moteur. C’est ici un 5 cylindres que l’on retrouve, mais p as celui d’origine. C’est le bloc 2.5 connu à bord des Audi RS3 ou TT RS qui est exploité et dopé à 530 ch.

Le prix n’a pas été officialisé, mais peu importe, puisque les 25 exemplaires prévus ont été écoulés en quelques heures. Abt a même ajouté 5 unités supplémentaires, elles aussi sont vite parties.

Notre avis, par leblogauto.com

Lancia 037, Stratos, Delta S4, Audi Sport Quattro, Renault 5 Turbo 2… Les mythes du rallye des années 70 et 80 passent tous par la case du restomod. Maintenant on attend de pied ferme une 205 T16…

(11 commentaires)

  1. C’était le symbole de l’arrivé d’Audi dans le premium au niveau de BMW et Mercedes, voulu par Ferdinand Piëch… Car jusqu’aux années 80, ils étaient au niveau de la marque Opel.

    1. Certes. Mais tout de même ce revival continuel d’ex gloires automobiles pose question. On dirait qu’aller de l’avant ne fait plus partie de l’époque. Où sont l’innovation, l’audace, le risque ?

          1. C’est vrai, les VE ont un vrai souci d’autonomie. par contre 200 km il n’y en a plus beaucoup, la base c’est plutôt 350-400 km WLTP pour les premiers prix et 600 km pour une caisse à 50k€. Ce qui pour la vie de tous les jours est amplement suffisant. Par contre si votre vie de tous les jours c’est 500 km d’autoroute à 130, oubliez les VE, prenez un diesel

            Si il n’y avait pas le Pb du réchauffement climatique et Si le pétrôle était une matière renouvelable personne n’essaierait de changer. Sauf que les emissions de GES sont une réalité tout comme le réchauffement enthropique et la disparition du pétrole à moyen terme c’est une réalité

          2. Pour la voiture 100 % plaisir… Je comprends que l’on est attaché à la VT.
            Par contre pour plus de 90 % des cas quotidiens, quel intérêt d’acheter dans le futur une VT lambda ???

            OK, pour le moment, les carburants sont « cadeaux » et la vieille auto de la famille marche encore… Mais quand viendra le jour du remplacement !?

            J’ai appris aujourd’hui que l’âge moyen des autos en France serait de 10 ans… Celle de l’UE de 12 ans… Celle de la Grèce de 17 ans !!!
            Spéculation… Si l’offre des VE bonnes et pas chers arrivent vraiment en Europe… La Grèce pourrait passer massivement à la VE dans l’avenir, si cela se trouve ?

          3. Gazole, électrique : comparatif des coûts sur 100 km sur 200.000 km de carrière.
            10,37 € pour faire 100 km en diesel, soit 20 740 € de carburant
            3,57 € faire 100 km en électrique, soit 7 140 € de carburant (tarif en heures creuses)
            Différence : 13 600 €
            Évidemment, suivant les paramètres du surcoût ou pas !? Des prix des carburants sur plus de 5 ans, de l’assurance que le VE soit rechargé tous les soirs en heures creuses, etc.
            Beaucoup de choses peuvent changer suivant les cas.

  2. C’est vrai, les VE ont un vrai souci d’autonomie. par contre 200 km il n’y en a plus beaucoup, la base c’est plutôt 350-400 km WLTP pour les premiers prix et 600 km pour une caisse à 50k€. Ce qui pour la vie de tous les jours est amplement suffisant. Par contre si votre vie de tous les jours c’est 500 km d’autoroute à 130, oubliez les VE, prenez un diesel

    Si il n’y avait pas le Pb du réchauffement climatique et Si le pétrôle était une matière renouvelable personne n’essaierait de changer. Sauf que les emissions de GES sont une réalité tout comme le réchauffement enthropique et la disparition du pétrole à moyen terme c’est une réalité

    1. Les trajets de plus de 100 km, tous les jours, sont globalement rares dans le cas d’une utilisation moyenne d’une voiture.
      Alors plus de 400 km, cela devient excessivement rare … Après cela reste possible avec une bonne pause déjeuner pendant que la voiture est à la borne.
      Quand cela reste que 2 fois par an, ce n’est pas la mer à boire.

  3. c’est une niche dans cette évolution pour le préparateur . Preuve il y a des clients – Le système quattro de la 1ère 80 B2 est une merveille de fonctionnement et fiabilité, efficacité sur sol glissants . Il me reste encore qq moutures en 80 4 p dont jamais je ne me séparerais.

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