Essai Citroën C-Crosser 2.2 HDI DCS6 : Une japonaise à Paris (1/2)
par Nicolas Morlet

Essai Citroën C-Crosser 2.2 HDI DCS6 : Une japonaise à Paris (1/2)

Pour rester dans l’ambiance de l’essai du Mitsubishi Outlander réalisé par l’autre Nico du Blog Auto, nous avons également pris en main son clone frappé du double chevron, avec le même ensemble moteur-boîte automatique à double embrayage, rebaptisée ici DCS6 (Dual Clutch Transmission à 6 rapports). Ce n’est un secret pour personne, ce C-Crosser n’est qu’un clone du SUV de Mitsubishi, partagé dans le cadre d’un accord de manière à permettre à PSA de ne pas rester absent plus longtemps d’un segment de marché jugé très porteur.

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Pour rester dans l’ambiance de l’essai du Mitsubishi Outlander réalisé par l’autre Nico du Blog Auto, nous avons également pris en main son clone frappé du double chevron, avec le même ensemble moteur-boîte automatique à double embrayage, rebaptisée ici DCS6 (Dual Clutch Transmission à 6 rapports). Ce n’est un secret pour personne, ce C-Crosser n’est qu’un clone du SUV de Mitsubishi, partagé dans le cadre d’un accord de manière à permettre à PSA de ne pas rester absent plus longtemps d’un segment de marché jugé très porteur.

Par rapport à l’Outlander, les changements cosmétiques apportés au moment d’intégrer la gamme du constructeur français concernent majoritairement la partie avant, inédite. Le C-Crosser a donc bien sur droit au double chevron étiré, ainsi qu’à des feux à l’aspect plus travaillé que le Mitsu qui lui confèrent un look plus baroudeur. Le bouclier est lui aussi spécifique, avec ses feux antibrouillard cerclés de chrome. Chrome que l’on retrouve d’ailleurs sur les bas de caisse, sur la base inférieur des vitres latérales ou sur les barres de toit.

Et si Nicolas trouvait que l’Outlander était le plus fin du trio (Peugeot 4007 compris) en matière de design, je trouve personnellement ce C-Crosser le plus réussi de la fratrie.

Au moment d’adopter sa nouvelle boîte de vitesse automatique, provenant elle aussi de chez Mitsubishi, le C-Crosser a eu droit à quelques menues retouches d’ordre esthétique qui se cantonnent à une double sortie d’échappement chromée pour l’extérieur, et à de nouveaux habillages et quelques cerclages supplémentaires assortis à l’intérieur.

L’habitacle est directement calqué aussi sur celui de l’Outlander, et les habitués de la marque française seront peut-être un peu déboussolés tant le design ou la qualité des matériaux choisis sont, à ce niveau de gamme,  à des lieues de ce à quoi l’on est habitués dans une Citroën : aérateurs verticaux, faux inserts en aluminium, commodos spécifiques, «grosses» commandes de clim, plastique creux sur le sommet de la console centrale, etc.

A l’arrière le C-Crosser propose une banquette rabattable 1/3-2/3 et coulissante mais manquant toujours de profondeur dans son dessin (au risque de me répéter : un défaut récurrent sur les SUV japonais, ici ou ici). Elle permet aussi d’accéder à la troisième rangée qui, comme l’a souligné Nicolas, n’est pas des plus faciles à déployer et ne permet pas d’emmener quatre passagers à l’arrière plus quelques bagages puisqu’elle est faite d’un seul tenant. On aurait préféré des strapontins individuels, autorisant une plus grande modularité.

Ce C-Crosser n’a pas de vocation «monospace» et ne vous attendez donc pas à emmener quotidiennement six adultes de taille moyenne pour de longs trajets. Gardez bien à l’esprit qu’il s’agit là de places d’appoint (ou réservées à des enfants) et qu’elles doivent être utilisées comme telles tant l’espace aux jambes est compté et que les passagers ont le nez dans les genoux à cause de la faible hauteur de l’assise.

Bon point en revanche en ce qui concerne le coffre une fois cette banquette repliée puisqu’avec un volume de 441 à 510 litres (derrière la banquette coulissante) et des formes régulières, il se montre d’une grande praticité. L’accès se fait via un hayon qui ne manque pas d’intelligence non plus puisque réalisé en deux parties. La première partie s’ouvre vers le haut, de manière classique, et permet déjà d’accéder confortablement à l’espace de chargement mais, en cas de déménagement d’objets lourds ou encombrants, un (petit) volet se rabat, permettant ainsi d’abaisser la hauteur du seuil de chargement, mais aussi de faire en sorte qu’il soit intégralement plat. Une vraie bonne idée !

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Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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