Carnet de voyage : Cuba, un musée automobile à ciel ouvert… (1/12)
par Elisabeth Studer

Carnet de voyage : Cuba, un musée automobile à ciel ouvert… (1/12)

qu'à Cuba.

Zapping Le Blogauto Essai de l'Abarth 500E

Cuba ? Au delà de la salsa, de la mémoire de Che Guevara, et de la présence persistante de Fidel Castro et de son frère Raoul, le pays demeure au delà de tous les clichés un véritable musée de l'automobile à ciel ouvert … Difficile en 2014, de voir réunis sur le même parking - en dehors de toute manifestation  automobile -  une Dodge 1946-1948 et une Simca Aronde façon "Rod & Custom" ... autrement qu'à Cuba.

Un pays qui invite à le nostalgie et au temps de vivre alors que le passé côtoie le présent à tous les instants, les Chevrolet et les Buicks des années 1950 se frayant le passage parmi les Geely et les Kia du 21 eme siècle. Voire même les Mercedes .... ! Sans compter sur les Lada ...

Tout un programme, tout un album de souvenirs que nous vous proposons de partager l'espace de quelques articles. Le temps d'un périple entre Santiago de Cuba, Baracoa - ou le paradis sur terre - pour finir notre périple à la Havane.

Juste pour situer : il aura tout de même fallu 21 heures - certes avec des pauses techniques pour les humains que nous sommes - pour rejoindre  la Havane à partir de l'Oriente en passant par Guatanamo et Santiago de  Cuba.  Soit un peu plus de 1100 kilomètres ... A travers notamment la  fameuse route de La Farola  et ses 150 virages  en 35 kilomètres. Certes, on nous avait prévenu : une heure et demi  pour réaliser les  67 kilomètres séparant Santiago de Cuba et Baracoa via  la voie qui traverse les montagnes au fil de virages en épingles à cheveux pour le moins impressionnants. Le paysage fabuleux compense quelques  frayeurs : magnifiques perspectives de montagnes, jungles sauvages, végétation luxuriante.

Puis,  ce que le gouvernement cubain appelle pompeusement l'autoroute, une dénomination qui n'empêche pas ornières  et nids de poules ... et qui n'est pas forcément synonyme d'une deux fois deux voies (enfin si on comptabilise les voies "opérationnelles") même  si l'Etat cubain, dans sa grande bonté a d'ores et déjà dimensionné la largeur des ponts en conséquence.

Après l'autoroute, place à la route  et ses accidents où l'ambulance n'arrive qu'après de nombreuses minutes, pour tenter notamment de déplacer  avec les moyens du bord (l'huile de coude et les biceps faisant l'affaire) les deux Lada n'ayant pas su résister à la loi de l'attraction au plus grand  dam de leur moteur et passagers respectifs. De quoi provoquer  également un mémorable bouchon... Pas question de rebrousser chemin pour emprunter une autre route car il n'y a pas d'alternative.  Cuba es Cuba !

Au final, l'occasion de partager moult impressions et émotions aux détours des rues et des routes. Où le temps semble souvent s'être arrêté.

Pour un peu, on pourrait presque dire merci à l'embargo US, sans lequel ce musée « vivant » n'aurait pu exister, cf. cette Buick 1952- Super Riviera - prise en photo à Santiago de Cuba. Ironie du sort, dans un pays où l'ennemi irréductible demeure les Etats-Unis, la plupart des véhicules qui empruntent les routes sont de belles américaines des années 50. Cf. cette Pontiac Chieftain 1955 rose.

Un paradoxe ambulant que nous allons visiter. Et pourquoi pas, au volant de cette  Ford Fairlane !

Crédits Photos : Elisabeth Studer  - leblogauto.com

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