Lorsque la Lexus LF-A est apparue sur le circuit des salons internationaux, beaucoup ont cru que ce supercar remplirait la case voiture de sport chez Toyota, rôle tenu jusque-là par la Supra. Erreur. La Lexus vise très haut, beaucoup trop élitiste et exotique pour le loyal toyotista japonais, qui achetait la Supra comme les travailleurs américains la Corvette: la voiture de sport du peuple, chère mais à portée de crédit pour les plus déterminés. Un rôle également tenu par la Skyline GT-R ou la Mazda RX7, coupés pas bégueules qui acceptent sans barguigner les pots d’échappements géants, suspensions surbaissées et ailerons façon SuperGT pour être la plus belle pour aller danser les samedis soirs sur les petites routes de la montagne nippone, jamais bien loin.
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