[VIDEO] Essai Nissan Qashqai E-Power de 205 ch

Nissan poursuit le développement de son Qashqai avec la version E-Power, celle-ci introduit une motorisation hybride améliorée. Les évolutions concernent principalement la mécanique et les technologies, sans changement esthétique notable depuis le dernier restylage intervenu en 2024.

Des retouches extérieures invisibles

La carrosserie du Qashqai E-Power conserve les principales lignes et proportions du modèle actuel : 4,42 m de long, 1,83 m de large et 1,62 m de haut. Seules quelques retouches sont observables sur les passages de roues, les rétroviseurs et l’aéro des boucliers, ajoutant une légère modernisation sans bouleverser la silhouette générale.

À l’avant, on retrouve la calandre large et les feux affinés introduits lors du dernier lifting. À l’arrière, la signature lumineuse reste inchangée, avec des optiques grisées qui participent à l’identité visuelle du Qashqai. Les jantes de 19 pouces équipent plusieurs finitions et renforcent le gabarit SUV du modèle.

Quelques améliorations technologiques

L’habitacle met l’accent sur la qualité perçue, avec des matériaux soignés, la présence de cuir et d’Alcantara sur les finitions hautes, et un assemblage maîtrisé. La planche de bord accueille un écran central, mais conserve des dimensions classiques, évitant les excès digitaux observés ailleurs. Le combiné d’instrumentation monte à 12,3 pouces selon les versions, et reçoit une navigation enrichie. La présentation générale demeure classique, favorisant l’ergonomie, avec moins de touches digitales qu’ailleurs. Quelques éléments paramétrables apportent une touche de personnalisation.

Le Qashqai reste homologué pour cinq places : l’espace à l’avant est bon, celui à l’arrière pénalisé au centre par le tunnel technique. Le coffre affiche un volume de 455 l, extensible à plus de 1 600 l une fois la banquette rabattue. Côté équipements, les aides à la conduite sont généralisées dès l’entrée de gamme avec le freinage d’urgence, la lecture des panneaux, l’alerte de franchissement de ligne et le régulateur adaptatif.

Un moteur encore plus silencieux

La motorisation E-Power privilégie la douceur d’utilisation. La propulsion est assurée uniquement par un moteur électrique, le trois cylindres 1,5 l turbo recharge la batterie de 2,1 kWh, pour une conduite sans à-coups, ni passage de rapport. L’agrément est marqué par l’absence de vibrations et la réduction des bruit à bord, avec un niveau sonore en baisse de plus de 5 dB grâce à une meilleure isolation.

Le châssis affiche un équilibre global correct, avec une stabilité dans les virages, un amortissement pensé pour filtrer la majorité des irrégularités: un bon compromis entre dynamisme et confort. Direction et freins restent adaptés à une conduite familiale. Le Qashqai e-Power affiche une direction franche et précise, ce qui facilite les manœuvres et donne confiance sur route. La capacité de traction est limitée à 750 kg.

Une consommation largement améliorée

La puissance cumulée atteint 205 ch (15 ch de plus que l’ancienne version), pour un couple de 237 Nm et un 0 à 100 km/h donné en 7,9 s. Les accélérations sont linéaires, et les reprises franches. Le système hybride améliore aussi la gestion sonore du trois cylindres, discret en usage normal mais perceptible en charge soutenue. La consommation mixte est annoncée à 4,5 l/100 km, soit une diminution d’environ 1,2 l par rapport à la génération précédente. Dans notre réalité, elle était à peine plus élevée, sous les 5 l.

Le réservoir de 55 l permet une autonomie réelle d’environ 1 000 km en usage routier, et jusqu’à 1 200 km sur cycle urbain d’après Nissan. Selon nos propres projections, les 900 km sont très facilement atteignables. Les émissions de CO₂ tombent à 103 g/km selon la norme WLTP. Le nouveau groupe motopropulseur permet d’atteindre un rendement supérieur, passant de 39 % à 42 % sur cette génération. Même si cela n’a d’importance qu’en Allemagne, la vitesse de pointe est limitée à 170 km/h.

Dès 36 700 €

Le Nissan Qashqai E-Power 2025 confirme son statut de SUV hybride polyvalent, avec une mécanique plus performante et sobre, dans une carrosserie inchangée. L’espace intérieur et les équipements sont dans la moyenne du segment, la technologie embarquée progresse, et l’autonomie comme la consomation font partie des meilleures du segment. Le prix d’attaque démarre à 37 600 € en finition Acenta, il s’avère donc moins cher que la précédente version, et c’est assez rare pour le souligner.

(6 commentaires)

  1. C’est que la clientèle n’a pas été vraiment convaincue par le système proposé. Chez Honda le principe est le même mais le moteur atmo anime les roues directement à partir d’une certaine vitesse.
    5L/100 c’est appréciable – même si c’est du mixte. La sobriété du tarif montre que Nissan a bien besoin que son modèle phare se vende un peu plus.

  2. Je trouve… Vue de loin… Que les caractéristiques et performances semble être plutôt bonnes et les prix mesurés… Même si elle ne fait pas rêver.
    C’est peut-être le résultat que vendre une Nissan n’est plus une chose très aisées de nos jours ?
    … Peut-être qu’ils vont enfin remonter la pente ?

    1. Les caractéristiques ne sont pas bonnes… cf mon autre post. Et une capacité de traction assez ridicule qui illustre ces faiblesses d’ailleurs.

  3. Ce n’est pas très joli et toute cette complexité/surpoids pour juste les consos d’un diesel moderne… et à quoi bon proposer 205 poneys (qu’on sent peu sur le 0 à 100) pour la plafonner à 170km/h?
    Bref, une petite grosse qui accélère peu pour une puissance affichée honnête sur la fiche technique et qui singe Volveau côté limiteur… avec une complexité/double motorisation qui motive surtout à revenir à un diesel qui pour ce niveau de puissance (toujours disponible) affichera 150NM de couple en plus… qui vous feront voyager avec un confort de tapis volant aux vitesses ou ce truc plafonnera tout en vous niquant l’audition… et avec une conso alors bien plus élevée.

    Décidément, j’adore de plus en plus les bagnoles « modernes »… Mais cette bagnole aura son public de Qashcouilles, comme les précédents modèles. Heureusement ils ne resteront pas longtemps devant à boucher la vue…

    1. rien à répondre si ce n’est que le Qashqouille que je suis lui répond qu’on ne parle pas aux brouettes , on les pousse !!!

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