Keyvany transforme la Rolls-Royce Cullinan avec un kit carrosserie agressif, un intérieur orange vif et un style résolument controversé. Pire que Mansory ?
Un look radical pour la Rolls-Royce Cullinan
Dans l’univers feutré de Rolls-Royce, la personnalisation est un art subtil. Pourtant, certains préparateurs n’hésitent pas à repousser les limites du design raffiné. C’est le cas de Keyvany, un tuner spécialisé dans les transformations extrêmes, qui propose ici une Rolls-Royce Cullinan pré-faceliftée radicalement modifiée.

Le modèle, à l’origine connu pour sa prestance sobre et son confort royal, se pare ici d’un kit carrosserie large, avec des éléments aérodynamiques audacieux qui tranchent avec l’élégance classique de la marque britannique. Le résultat ? Un SUV ultra-luxueux transformé en véritable bête de scène.
Une carrosserie bodybuildée qui divise
Le premier regard sur cette Cullinan ne laisse pas de place au doute : le préparateur allemand ne fait pas dans la discrétion. Les fixations d’ailes élargies, les jupes latérales, et les garnitures sur les ailes avant imposent une présence visuelle affirmée. Le pare-chocs avant retravaillé est particulièrement agressif, intégrant un tablier à ailerons latéraux qui évoque davantage les supercars italiennes que les SUV de luxe britanniques.
À l’arrière, le contraste est tout aussi fort. Le diffuseur proéminent, couplé à des sorties d’échappement verticales empilées, donne un aspect résolument sportif, voire provocateur. Deux spoilers, l’un placé au sommet de la vitre arrière et l’autre sur le hayon, complètent cet ensemble ultra expressif.
Une finition extérieure sombre ponctuée d’orange et de carbone
Le coloris noir dominant est rehaussé de touches d’orange vif. C’est notamment le cas sur les jantes à rayons multiples qui présentent également une concavité marquée. L’effet visuel est appuyé par l’usage généreux de fibre de carbone, renforçant la dynamique sportive du véhicule. Un choix qui plaira aux amateurs de tuning extrême, mais qui pourrait faire grincer les dents des puristes de la marque.
Un habitacle orange fluorescent : l’audace poussée à l’extrême
L’extérieur ne suffit visiblement pas à Keyvany, qui s’est aussi attaqué à l’habitacle avec une approche tout aussi voyante. L’orange domine sans partage, couvrant le tableau de bord, les sièges, le volant, la console centrale et même les panneaux de porte. Un peu de noir et de fibre de carbone tentent d’équilibrer cette overdose chromatique, mais le ton est donné : cette Cullinan n’a pas peur d’être vue.
L’intérieur conserve cependant des éléments de luxe emblématiques de Rolls-Royce, comme les flûtes à champagne intégrées, les plateaux de pique-nique ou encore le système de divertissement pour les passagers arrière. Le mélange entre confort traditionnel et exubérance stylistique est pour le moins déstabilisant.

Performances inchangées : le V12 reste intact
Fait étonnant, aucune modification n’a été annoncée du côté du moteur. Le V12 biturbo d’origine semble avoir été épargné par cette vague de personnalisation. Cela laisse à penser que la transformation est purement esthétique. Un choix qui préserve les performances d’usine du modèle tout en offrant une image complètement transformée.
Notre avis par leblogauto.com
Ce modèle revisité ne laissera personne indifférent : certains applaudiront l’audace stylistique, d’autres crieront au blasphème esthétique. Dans tous les cas, cette création illustre une chose : le tuning de luxe n’a plus de limite.











Crédit illustrations : Keyvany.
Bah quand on visite le site RR il y a quelques exemples de Cullinan pas très discrets dans le choix des couleurs.
Il y a visiblement un marché pour le tuning de luxe au Moyen Orient : quelques fils d’émirs doivent déjà saliver à l’idée de convaincre popa d’acheter ce truc hérétique.
Ils deviennent tellement large et caricaturaux qu’on dirait des kits carrosserie de voiture télécommandée, c’est à dire 1 pièce en plastique injecté qui se démoule vers le haut, et dont il faut découper les passages de roue.
Une autre image serait un fer à repasser.