Lotus honore Jim Clark avec une édition spéciale de l’Emira

Lotus Emira Clark

1965, une année hors normes pour Jim Clark

En 1965, Jim Clark accomplissait une saison mémorable dans l’histoire du sport automobile. Il domina la saison de Formule 1 avec 6 pole positions et 6 victoires en 9 grands prix, décrochant un second titre mondial avec Lotus, et s’imposa également aux 500 miles d’Indianapolis sur une Lotus Ford. Sa domination fut totale, l’écossais menant 190 des 200 tours de la légendaire course sur l’ovale, à une moyenne de 240 m/h ! Ce doublé titre F1 / Indy 500 accompli la même année est unique dans l’histoire des sports mécaniques.

Au cours de la même saison, il remporta également le championnat de Formule 2 et les Tasman Series, qui se déroulaient en Australie et en Nouvelle-Zélande, sans oublier plusieurs succès en voitures de tourisme au volant d’une Lotus Cortina. Bref, quand Jim Clark prenait le départ d’une course en 1965, c’était en général pour gagner.

Inspirée de la Type 38 de l’Indy 500

Lotus rend hommage à cet immense champion et à cette saison mémorable avec la Clark Edition, qui concerne la Lotus Emira. Limitée à seulement 60 exemplaires dans le monde (pourquoi pas 65, pour coller à l’année célébrée ?), elle s’inspire de la Type 38 qui a remporté les 500 miles d’Indianapolis en 1965.

Elle arbore une peinture verte rehaussée d’une bande jaune, assortie de pots d’échappement également jaunes, tandis que le bouchon du réservoir est en bleu anodisé, en référence à la voiture de course d’origine. Une fine bande jaune peinte à la main complète l’extérieur. Evidemment, un badge « Clark Edition » complète le kit de a carrosserie pour affirmer l’exclusivité d’une série limitée.

À l’intérieur, l’Emira arbore un style asymétrique avec un siège conducteur en cuir rouge et Alcantara, assorti à la voiture de course d’époque, et un siège passager en cuir noir et Alcantara. Le pommeau de levier de vitesse est en bois, autre clin d’œil à la Type 38, tandis que les seuils de porte numérotés renforcent l’impression d’exclusivité.

La dernière de la lignée

Dernière sportive thermique de la marque, qui depuis a basculé vers l’électrique et les gros véhicules pas très « light is right »,  l’Emira embarque pour rappel un V6 d’origine Toyota,  de 3,5 litres cylindres avec boîte manuelle et 400 chevaux à déployer.

La marque n’a pas dévoilé le prix de l’édition limitée aux États-Unis, mais les versions britanniques coûteront l’équivalent de 152 651 dollars au taux de change actuel. Ce prix ne tient pas compte des droits de douane de 25 % actuellement appliqués aux voitures importées, qui ont conduit Lotus à suspendre indéfiniment les importations de ce modèle aux États-Unis.

(2 commentaires)

  1. Jim Clark : Quand t’es gosse , tu regardes tes 1ères images de course automobile , Ce nom : tu ne l’oublies, t’avais déjà capté que ce pilote était au dessus !

  2. 150.000 euros pour la petite Lotus (qui débute a 110). Il y a pas si longtemps, Lotus proposait des sportives abordables et légères. J’espere pour eux que l’Emira marche, car si tel n’est pas le cas, avoir vendu leur ame n’aura rien donné…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *