Croyez-le ou pas: YUGO peut renaitre de ses cendres

Regardez votre calendrier, nous ne sommes pas le 1er Avril, la nouvelle est réelle. Même si dans les faits, il reste du chemin à parcourir avant de revoir le légendaire Y sur une calandre. Et beaucoup d’obstacles.

Die Hard with a Vengeance

La Zastava Yugo est une petite voiture comme il en a pullulé avec bonheur dans les années 1980. Une origine de conception serbe, des soubassements de Fiat 128 à peine modernisés, un petit moteur économique et – parfois – fiable, une jolie robe italienne, des prix riquiqui et PAF! Ca fait des Chocapic!

La voiture a eu son heure de gloire dans la seconde partie des années 80, vendue en Europe et même… aux Etats-Unis en 1985 avec un certain succès: 35000 immatriculations en 1986 et près de 50000 l’année suivante. Elle était connue pour ses prix très attractifs inférieurs à 5000$. On peut d’ailleurs la voir dans quelques films américains, surtout dans « Une Journée en Enfer » où elle tient un rôle prépondérant en 1995.

Bruce Willis et Samuel L. Jackson dans une Yugo!!! Qui l’eut cru?

Au coeur de multiples péripéties et autres difficultés industrielles liées à la guerre dans les années 90, la puce a continué tant bien que mal son chemin sur des marchés qui se sont de plus en réduits, mais a tout de même tenu jusqu’en Novembre 2008, date du dernier modèle tombé d’usine, au bout de près de 800000 véhicules produits depuis 1980.

Retour vers le Futur

Crédit: Aleksandar Bjelić

Aujourd’hui, un homme veut faire renaitre le phénix de ses cendres. Son nom: Aleksandar Bjelić. Il est présenté par la presse comme étant ingénieur et économiste serbe, ayant une longue expérience dans le domaine de l’industrie automobile, notamment en Allemagne. Il s’est offert les droits d’exploitation de la marque et a commencé à déposer quelques brevets. La renaissance semble en marche, sur un modèle d’accès reprenant les lignes plutôt réussies de la Yugo originelle.

Les traits seraient évidemment modernisés, notamment au niveau du regard, et les motorisations d’abord thermiques ne fermeraient pas la porte à une version électrique. Bjelić a souhaité faire appel à un designer local pour revoir la ligne de cette héritière, et son choix s’est arrêté sur Darko Marčeta. Reste que le chemin à parcourir est semé d’embuches, le monde industriel et surtout les normes européennes ne vont pas lui rendre la chose facile, à moins de trouver une base de chassis exploitable, comme à l’époque avec Fiat.

Crédit: Aleksandar Bjelić

Objectif Lune

L’objectif de ce concept est pour le moins ambitieux: un concept doit être prêt au cours de l’année, et un prototype fonctionnel sera présenté au salon de Belgrade en 2027. Souhaitons à Aleksandar Bjelić et à ses équipes tout le courage nécessaire pour arriver à ses fins.

(7 commentaires)

  1. Tous les goûts sont dans la nature certes, mais de là à trouver la Yugo jolie faut quand même être un chouille parti pris lol !

  2. Celle sur les dessins est sympa… Style année 70 modernisé.
    Après Yugo avait une image pire que Lada… Alors !?

    … la New Trabant avait failli ressortir… Et elle avait l’air sympa !?

  3. D’un côté, dans les années 90 et d’un point de vue strictement « Europe de l’ouest », Yugo ou Dacia, même combat. Quand on voit où en est maintenant Dacia, on peut se dire que c’est possible… mais sans un constructeur derriere, j’ai plus de doute.

  4. La version MK1 était basée sur une Fiat (châssis/GMP) celle-ci devrait faire pareil. Sauf que ce n’est plus industriellement d’actualité.
    Donc, cette renaissance me semble compromise !

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