Essai Saab 9-5 TTiD Vector : déesse venue du nord
par Nicolas Morlet

Essai Saab 9-5 TTiD Vector : déesse venue du nord

La Saab 9-5 a déjà eu l’honneur de nos colonnes pour un premier essai dans sa version essence 2.0T de 220 chevaux. Mais dans le segment des routières au sein duquel elle évolue, une motorisation diesel est indispensable pour espérer séduire. La voilà donc désormais équipée du 2.0 TTiD de 190 chevaux.

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La Saab 9-5 a déjà eu l’honneur de nos colonnes pour un premier essai dans sa version essence 2.0T de 220 chevaux. Mais dans le segment des routières au sein duquel elle évolue, une motorisation diesel est indispensable pour espérer séduire. La voilà donc désormais équipée du 2.0 TTiD de 190 chevaux.

Avant toute chose, je vous invite à relire l’histoire de cette Saab 9-5, qui a bien failli ne jamais prendre la route. Et pourtant, elle est bien là, cette longue berline de plus de 5 mètres de long aux lignes profilées et un brin futuristes, à mon sens mal desservies par le couleur bronze «Oak» de notre voiture d’essai. A l’heure où tous les constructeurs tentent de se construire une «signature lumineuse», mention spéciale pour celle 9-5 non pas pour la rangée de LEDs dans les phares avant mais pour le large bandeau lumineux arrière qui rend la 9-5 reconnaissable entre mille la nuit. Bien sûr, il s’agit là d’un avis personnel, chacun se fera sa propre opinion.

En prenant place derrière le volant, on a l’étrange sensation de se retrouver à bord d’une…Opel Insignia. Pourtant le dessin du tableau de bord en lui-même n’a pas grand-chose à voir avec celui de sa cousine allemande, mais la position de conduite, le volant, les cadrans et la console centrale pleine de boutons (malgré leur éclairage vert du plus bel effet), et le pommeau de levier de vitesses ne peuvent cacher leur filiation. Même l’odeur (qui, comme vous la savez n’est pas présente au hasard dans une voiture) est fort semblable. Heureusement pour la 9-5 que l’Opel soit une réussite qui lui laisse présager une carrière sans accrocs majeurs de fiabilité.

En finition Vector de milieu de gamme, notre 9-5 est équipée d’un démarrage sans clé, remplacé par un bouton start situé à l’emplacement de la clé précédemment, entre les sièges avant.

Derrière le volant, on appréciera l’afficheur tête-haute ou encore l’écran de l’ordinateur de bord situé au centre du tachymètre offrants une bonne lisibilité.

A l’arrière, les passagers sont choyés, avec un espace aux jambes digne du segment supérieur mais malheureusement, la garde au toit s’avère plus limitée et les grands gabarits risquent de devoir courber l’échine.

En route, la 9-5 ne se montre pas aussi bien insonorisée que ses rivales germaniques au niveau du moteur ou des passages de roues. C’est dommage car en revanche, l’insonorisation aérodynamique ne souffre pas la critique.

Mais venons-en au moteur : le 2.0 TTiD délivre 190 chevaux et 400Nm. Des valeurs à mettre en exergue avec les plus de 1.700 kilos à vide de l’auto. Alors certes, il emmène sans coup férir la berline suédoise et ses occupants et se montre coupleux et linéraire dès les 1.500tr/min, mais il ne faut pas s’attendre à une bouffée de sensations : ce moteur est dénué de caractère, ce qui ne colle pas vraiment à l’image de l’auto.

La 9-5 n’en reste pas moins pleine de qualités, à commencer par son châssis et son comportement irréprochables, incarnant à merveille le compromis entre confort et dynamisme qui fait que l’auto se révèle l’une des plus amusante de sa catégorie à manier !

En finition Linear d’entrée de gamme, la Saab 9-5 2.0 TTiD est facturée 39.900 euros (39.790 euros en Belgique en finition Vector, première disponible avec ce moteur). Un prix compétitif puisqu’à titre de comparaison, une BMW 520d de 184 chevaux est facturée 41.500 euros (40.650 en Belgique), une Volvo S80 D5 de 204 chevaux 40.650 euros (41.000) et une Mercedes Classe E250 CDI de 204 chevaux, 45.400 euros (46.222). La Saab a aussi le bon goût d’offrir une dotation de série complète et un catalogue d’option plus léger.

Conclusion

Si la 9-5 est une vraie réussite, avec des qualités dignes de son segment (habitabilité, finition) mariées à une personnalité propre, il n’en va pas de même du moteur qui se contente de faire son boulot mais n’offre aucune sensation. Il n’empêche que la 9-5 devrait toutefois permettre à Saab d’attirer de nouveaux clients et de faire revenir ceux qui s’étaient égarés à la concurrence, faute de nouveautés. C’est déjà très bien, pour la première voiture de «la nouvelle ère» Saab !

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Pour résumer

La Saab 9-5 a déjà eu l’honneur de nos colonnes pour un premier essai dans sa version essence 2.0T de 220 chevaux. Mais dans le segment des routières au sein duquel elle évolue, une motorisation diesel est indispensable pour espérer séduire. La voilà donc désormais équipée du 2.0 TTiD de 190 chevaux.

Nicolas Morlet
Rédacteur
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