Essai Audi Q5 3.0 TDI : sur la route et conclusion (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai Audi Q5 3.0 TDI : sur la route et conclusion (3/3)

Avec son 3.0 TDI de 240 chevaux, notre Q5 ne montre aucune faiblesse une fois sur le bitume. Coupleux à souhait, le moteur permet de rouler «sur un filet de gaz» aux allures légales, tout en ne rechignant pas à la tâche lorsqu’on presse la pédale de droite de façon insistante.

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Il faut dire que la boîte S-Tronic à 7 rapports l’aide bien dans sa tâche : douce et économe en mode «D» pour une conduite «le coude à la portière», elle se montre nettement moins stricte avec le moteur en mode «S» et le laisse bien plus s’exprimer et monter dans les tours. Idéal pour les dépassements rapides (d’autant que le moteur le permette largement), les démarrages canons au feux rouges ou les routes sinueuses attaquées «le couteau entre les dents». Car oui, c’est possible, même avec un Q5 ! Les ingénieurs sont parvenus à trouver un excellent compromis entre confort et tenue de route. Ainsi, les suspensions filtrent à merveille les aspérités de la route et offrent un niveau de confort qui n’a rien à envier à une A4, voire une A6, tout en proposant un comportement routier stable, dynamique et efficace lorsqu’on hausse le rythme. Assurément du beau travail. La boîte dispose également d’un mode manuel, qui m’a moins emballé bien qu’il permette de laisser monter la voiture dans les tours à sa guise, mais qui fonctionne «à l’envers» c’est-à-dire qu’il faut pousser pour monter les rapports et tirer pour les descendre. L’inverse m’aurait semblé plus logique, mais c’est une simple question d’habitude probablement.

Mais là où le Q5 s’apprécie le plus, c’est sur nationale ou sur autoroute, Cruise Control activé pour éviter d’être constamment en infraction tant la puissance disponible et l’insonorisation soignée gomment l’impression de vitesse. On profite alors pleinement du confort de l’auto, idéale pour les longs trajets.

Quelques petits détails peuvent cependant venir irriter le conducteur comme les imposants rétroviseurs (problème qui semble récurrent sur les SUV, mais pourtant indispensables) qui gênent la visibilité ou encore le frein de parking électronique qui semble assez capricieux.

Conclusion

Le Q5 est donc profondément ancré dans la tradition de la marque. Sobre, discret et bien fini tant à l’extérieur qu’en ce qui concerne l’habitacle, le Q5 ravira donc les amoureux des autres modèles de la gamme ou tout ceux à la recherche d’un véhicule luxueux sans considérations stylistiques…ni de prix ! En effet, affiché à 49.030 euros en version Ambiante , le Q5 3.0 TDI est 1.600 euros plus cher qu’un X3 xDrive 3.0d équivalent (47.409 euros) un peu mieux équipé d’origine mais qui doit «se contenter» de 218 chevaux. De toute façon, dans un cas comme dans l’autre, l’interminable liste d’options fera gonfler la facture.

Sur la route, le Q5 est bien né et ne souffre d’aucun défaut majeur. Son comportement est très sain et rassurant mais permet aussi, grâce aux 240 chevaux dégagés par le moteur et au mode sport de la boîte automatique, de conserver beaucoup de dynamisme malgré l’inertie de l’auto. Véritable voyageur au long cours, le Q5 ravira certainement les gros rouleurs à la recherche d’un véhicule pratique et confortable qui leur permettra d’avaler des kilomètres d’asphalte. 

Efficace et élégant, le Q5 semble disposer de tous les atouts pour attirer une clientèle désireuse de s’offrir un SUV regroupant les qualités d'Audi sans virer dans la démesure d’un Q7. 

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Pour résumer

Avec son 3.0 TDI de 240 chevaux, notre Q5 ne montre aucune faiblesse une fois sur le bitume. Coupleux à souhait, le moteur permet de rouler «sur un filet de gaz» aux allures légales, tout en ne rechignant pas à la tâche lorsqu’on presse la pédale de droite de façon insistante.

Nicolas Morlet
Rédacteur
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