L’originalité n’a pas payé pour les Mercedes électriques de la famille EQ. Avec le concept Vision Iconic, la marque à l’étoile semble indiquer qu’elle se tourne à son tour vers le passé pour tracer son avenir.
Le design des EQE et EQS est souvent mis en avant pour expliquer leur échec. Formes trop lisses, capot trop court, absence de calandre Mercedes… Le concept Vision Iconic fait donc exactement l’inverse. Par ses proportions, il rappelle sérieusement la Maybach 6 : immense capot, arrière étiré, passagers presque assis sur les roues arrière.
Au bout du capot, on trouve une calandre illuminée disproportionnée, surmontée d’une étoile, elle aussi, illuminée. Et ce n’est certainement pas un hasard si Mercedes évoque comme inspiratrices les ancêtres de la Classe-S, les W108 et W111, ainsi que la 600. Pour l’arrière, puisqu’il s’agit d’un coupé, c’est la 300 SL qui a servi de modèle.
Quelques semaines après avoir levé le voile sur l’Hyperscreen du GLC, Mercedes prend le contrepied de cette surdose de pixels. Ici, pas d’écran visible et une planche de bord qualifiée de « hyper-analogique »… La concrétisation de déclarations récentes de dirigeants de la marque qui commençaient à se demander si tous ces écrans étaient compatibles avec l’idée de luxe. Analogique et rétro par le dessin ou les matériaux. Grand volant, aérateurs ou sièges en velours ne dépareraient pas dans une Mercedes des années 60 ou 70.
La technologie en soutien du design
Le volant lui-même cache la dernière évolution en approche chez le constructeur, une direction du type by-wire, attendue sur l’AMG GT 4 portes en 2026. Car comme toujours chez Mercedes, la technologie a sa place. Même dans un objet purement stylistique.
Un lidar rétractable sur le pavillon indique la présence d’un système de conduite autonome. D’après le constructeur, le système est annoncé pour être compatible avec le niveau 4 (totalement autonome en toute circonstance, sans supervision). La capacité du système est dopée grâce à une IA « neuromorphique », à la combinant les performances et l’économie d’énergie.
Enfin, la carrosserie reçoit un revêtement captant l’énergie solaire. Il permettrait de parcourir 12 000 km par an à Stuttgart, et jusqu’à 20 000 à Los Angeles.

C’est le syndrome de la voiture du loup de Tex Avery !?
…Ça commence par devenir un peu ridicule… Surtout avec la « petite » calandre.
ça laisse la place pour un grand frunk…
Une bonne caisse au quotidien pour Bruce Wayne.