[VIDÉO] Cupra Tindaya: un futur électrique prometteur

CUPRA vient de présenter au salon IAA Mobility 2025 le Tindaya, un showcar qui fixe un nouveau cap de design et d’expérience phygitale. Cela signifie: interaction avancée qui allie physique et digital. Avec “No drivers, No CUPRA” au cœur du projet, ce concept au nom volcanique anime un logo vivant, une signature lumineuse triangulaire et une silhouette fastback musclée. Derrière ces mots enthousiasmant, son responsable couleurs et matières Jordi Font, nous en révèle quelques secrets dans une interview exclusive.

Une signature lumineuse surprenante

Le Tindaya s’allume par le logo qui irrigue un “masque noir” respirant et forge une signature à trois triangles, tandis qu’un museau de requin, des déflecteurs et un frunk suggéré imposent la face avant. Ses proportions (4,72 m, jantes 23 pouces, garde au sol élevée) composent une posture dite “Pushing Forward” très athlétique. Les flancs ciselés compriment la masse avant d’ouvrir vers des épaulements sculptées, révélant la “fibre” sous la peau en clin d’œil au corps humain. Rien que ça! 

À l’arrière, double spoiler, feux flottants au contour triangulaire et diffuseur dessinent une poupe technique et expressive. La teinte mate file du gris Atlantique au beige minéral, ponctuée d’éléments cristallins cuivrés et de pièces de toit en aluminium imprimé 3D. On a bien conscience que nous ne retrouverons pas tout ça sur un modèle commercial, mais ça en jette.

Des commandes originales

L’idée “No drivers, No CUPRA” structure un cockpit centré conducteur: écran 24″, volant yoke à boutons satellites et console-épine forment un mono-cockpit inspiré du sport auto et du jeu vidéo. Oui, pour nous aussi tout ça nous parait un peu trop sophistiqué. Mais on ne peut pas en nier la modernité manifeste. On ne sait plus vraiment dans quoi on se trouve dans ce mélange d’univers, une fois installé à bord. 

La commande “The Jewel” sert d’interface sensorielle pour l’éveil, les modes, la lumière et le son, épaulée par une projection au pare-brise, des commandes haptiques et l’audio Sennheiser. Configuration 2+2, portes antagonistes et sièges CUPBucket réinterprètent le concept Eames Lounge avec ergonomie et ambiance enveloppante.

L’écologie au coeur du choix des matières

Fibre de lin Bcomp, cuir végan bio-sourcé, microfibre bronze ciré et éléments structurels en aluminium 3D signent un luxe tactile et durable. L’écologie s’impose vraiment désormais comme une question centrale, et les constructeurs n’ont plus d’autre choix que de l’intégrer. Le modèle dérivé le fera sans aucun doute. Le contenu évolutif du CUPRA Monitor+ adapte en continu l’info principale, les raccourcis et l’affichage sur pare-brise à l’instant de conduite.

On vous arrête tout de suite, côté motorisation, pas de chiffres annoncés, mais une promesse claire: une performance “électrisante” mise en scène par les modes et une interface qui privilégie la sensation à la donnée brute. Dit comme ça, on peut à peu près tout imaginer. Mais Cupra nous a habitués à avoir de la performance, à chaque sortie d’un nouveau modèle. On ne le voit pas autrement pour le futur de ce Tindaya. 

Une expérience de conduite futuriste

Mode immersif pour la conduite pure à interface minimaliste, mode conducteur pour une surface dynamique réactive aux G et à la vitesse, et mode connecté pour l’écosystème Tribu. Le CUPRA Monitor+ remonte forces G et vitesse tout en modulant les raccourcis, pour garder l’essentiel en un regard. Le volant yoke, “The Jewel” et la projection au pare-brise réduisent la charge visuelle et favorisent la concentration. Il ne s’agit finalement que d’une réinterprétation de ce qui existe déjà dans les voitures les plus modernes. Aérodynamique soignée, déflecteurs et diffuseur matérialisent l’appui et la vitesse perçue au service de l’émotion.

On comprend donc bien que le Tindaya n’annonce pas l’arrivée d’un modèle consensuel. Le Tindaya concentre vision, valeurs et innovations: design rebelle, interaction phygitale et matériaux durables pensés pour migrer vers la série. La signature lumineuse triangulaire, la colonne vertébrale en Y et le “masque” noir/numérique esquissent le futur visage de la famille. Et Cupra ne manque pas d’ambition avec des performances commerciales qui lui donnent les moyens de voir les choses en grand. Petit rappel, Cupra, c’est sept modèles lancés, plus de 800 000 ventes. Et Raval attendue en 2026 aux côtés d’Ateca, Leon, Formentor, Born, Tavascan et Terramar. Des rendez-vous sont déjà pris pour en prendre le volant! 

Vivement la commercialisation

Plutôt laboratoire d’ergonomie sportive que fiche technique, Tindaya surprend avec un design vivant et une interface qui relie le numérique au physique. Derrière les messages reconnaissons-le assez marketing, on sait Cupra déjà capable de dessiner des voitures aux lignes audacieuses. On a hâte de voir en tout cas la version que nous retrouverons en concession.

(9 commentaires)

  1. Un mix Toyota/Lambo/Pagani …
    C’est vraiment l’air de l’auto patchwork impulsée par Hyundaï/Kia glorifiée par les chinois qui veut que l’auto ait des codes de super cars subtiles ou prononcés.

    1. Je me faisais une réflexion un peu similaire par rapport à la Clio 6 où je faisais une comparaison à la musique de film, certaines étant basées sur une mélodie comme certains designs sont basés sur une ligne, d’autres musiques sont basées sur les arrangement comme certains designs sont basés sur des éléments de style.
      Je parle des musiques de film mais c’est toute la production musicale qui s’est appauvri en mélodies au profit des arrangements (du moins à la radio).
      Mais donc, outre les chinois, n’est-ce pas dû également à l’air LOA/LDD ? Si désormais on achète une voiture pour 3 ans (l’acheteur neuf qui a les moyens, pas celui qui prend ce qui est dispo tant que ça rentre dans son budget), pourquoi s’emmerder à faire un design intemporel devant durer 10-12ans ?

      1. Je me réponds : Le « soucis » vient peut-être aussi tout simplement des SUV : Assez difficile de faire des designs basés sur une ligne avec les SUV (peut-être pas impossible, mais peut-être assez limité), alors ça tend à faire des designs basés sur des éléments de style.

        1. Le Ranger Rover peut-être continue à correspondre à votre définition du style-ligne. Mais bon, designer proche de la retraite…

          1. Oui, j’aime bien le style Range Rover (mais j’ai cru comprendre que la fiabilité n’est pas à la hauteur de la classe apparente), même si bien sûr uniquement des voitures dans ce style épuré ce serait ennuyeux.
            On peut rapprocher ça du style Audi des années DE Silva.
            Dommage tout de même qu’aucun constructeur français (genre DS) ne tente cette direction. Du « classicisme » français avec une touche d’originalité, je pense que ça pourrait le faire, mais ça n’a pas l’air d’être à l’ordre du jour. DS j’aimerais aimer mais j’ai du mal, ils donnent l’impression de vouloir faire différent juste pour faire différent.

      2. Ce serait chouette de vous faire la même réflexion sur toutes les nouveautés présentées dans ce salon car c’est le même principe car en passant par l’ID Cross qui mixe le design du C5 Aircross et l’intérieur des autos chinoises … la voiture patchwork est devenue la norme. Toyota, Stellantis ou Nissan excellent dans ce domaine avant même la Clio 6. La ID Polo, la R5 et la prochaine Twingo étant des revivals.

        1. Oui je me suis fait cette réflexion avec la Clio 6 car ça tranche grandement, alors que pour moult SUV je les regarde 3 secondes avant de passer à autre chose.
          Je dois dire que je trouve le concept ID.Cross pas mal, il reste assez sobre mais moins fade que certains des précédents SUV VW (pour moi le t-cross reçoit la palme de l’arrière le plus insipide depuis de nombreuses années, et l’avant n’est pas beaucoup mieux). Il évoque en effet pas mal le C5 Aircross qui avait je pense un potentiel resté inexploité (si décliné sur d’autres modèles) avant que la direction stylistique de Citroen ne décide de changer encore de style comme à peu près tous les 2 mois.

  2. C’est pas mal … Mais chargé !!!
    Ok, c’est un showcar … Mais quel contraste avec la fadeur des VW.
    On attendra pour le résultat en série.
    Globalement, Cupra assure !

  3. Un Juke qui a mangé une Lambo egoista. Bonjour l’indigestion…
    (oui, design un peu chargé à mon goût. J’approuve cependant la démarche de proposer qqchose de différent dans le groupe VW. Si c’est pour faire un clone de T-Roc à quoi bon…)

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