[VIDÉO] Essai Nissan Micra 2025: juste une R5 rebadgée?

Vous le savez, la Nissan Micra est la citadine électrique du constructeur issue du partenariat avec la Renault R5. En prenant le badge du Japonais, la voiture est-elle vraiment perçue différemment? Nous sommes allés chercher les réponses du côté des Pays-Bas, dans les environs de Rotterdam. 

Des clins d’oeil, sans tomber dans le néo-rétro

La nouvelle génération de Micra, c’est du Nissan comme on l’aime! Un design audacieux, une voiture qui illustre l’Alliance avec comme seule ambition: retrouver la route du succès, sans oublier son histoire. On ne va pas faire semblant de l’ignorer, c’est la fausse jumelle de la Renault R5. Et pourtant pour ce qui se voit, seuls les vitres et les rétros sont partagées avec la Française. Les formes rondouillardes pour les feux, c’est clairement une référence à la troisième génération de Micra. 

Mais on reste loin du néo-rétro façon R5. Tous les traits sont arrondis, au prix malheureusement aussi de boucliers peints hyper exposés. Les détails « Renault » ont tous disparu, comme le numéro 5 sur le capot. Mais elle est fabriquée en France, et le petit coq à la base du pare-brise le rappelle à sa façon. Est-ce que pour autant ça suffit pour faire illusion? Le marché le décidera. 

À bord, blanc bonnet et bonnet blanc

A l’intérieur, Nissan n’a pas cherché à vraiment se démarquer. Bien sur, il s’agit d’abord d’économies d’échelle. Ici on compte les petits détails différents, plutôt que les pièces communes. On pourrait dire que seul le logo sur le volant change, mais en vérité ça va tout de même un peu plus loin. D’abord, elle récupère la rigueur d’assemblage de la Française, ce qui est logique, vu qu’elle partage la même chaine. Les matériaux sont flatteurs, mais la présentation est moins originale. 

Ils ont tout de même placé des détails japonisants, comme le mont Fuji au fond du vide poche central. Elle a droit aux qualités de la R5, notamment ses équipements technologiques et son hyper connectivité. Mais elle hérite aussi de ses défauts. Rappelez-vous, les grands gabarits se sentent un peu à l’étroit à l’arrière, et on a un peu de mal à caser les pieds sous le siège avant. C’est pareil dans la nouvelle Micra. Les 326 litres de coffre, c’est dans le haut du panier sur un véhicule de ce gabarit. 

Une Micra utile sur la route et à la maison

Les Pays-bas portent assez bien leur nom, avec des routes très favorables à une basse consommation. On roule aussi vite sur leurs autoroutes que sur les nôtres. Et pourtant, à la fin de notre parcours assez varié, on dépasse à peine les 15 kWh aux cents kilomètres. Les 416 kilomètres d’autonomie annoncé, on peut s’en rapprocher. C’est anecdotique, mais avec sa carrosserie un poil plus léchée, la nouvelle Micro s’offre 6 bornes de plus que la R5. 

Avec cette grosse batterie de 52 kWh, là aussi comme chez Renault, on peut espérer passer de 15 à 80% en 30 minutes. Comptez entre 3h30 et 5h pour atteindre 100% sur une wallbox de 11 kW. V2L pour alimenter des appareils nomades et V2G pour pour rendre l’électricité au réseau sont de la partie! Cela permet donc d’amortir en partie la location ou l’achat de la voiture, avec une réduction de sa facture d’électricité quand on la branche à la maison. 

Aussi agréable à conduire que sa soeur jumelle

Cette citadine adore la ville. Mais elle aime bien aussi se dégourdir les jambes au-delà des agglomérations. Et là on se régale encore plus! Avec ses 150 chevaux et son accélération vigoureuse, elle laisse derrière des copines bien moins modestes qu’elle. L’air de rien, avec cette plateforme AmpR small, elle se conduit comme une petite sportive. On aurait aimé une meilleure motricité, mais rien de bien méchant. 

Nissan offre la conduite à une pédale sur toutes ses versions. Elle s’active avec les palettes au volant, du pure bonheur pour gérer les différents niveaux de régénération à la volée. On le dit souvent, mais toutes les électriques devraient en être dotées. Avec sa direction consistante et franchement assez précise, on se fait la même réflexion que lors de l’essai de la R5… Que restera-t-il à une version sportive? On a eu l’Alpine et ça donne envie! De là à imaginer une Micra Nismo… 

Laquelle choisir?

Vient maintenant la grande question. Pourquoi on prendrait la Nissan plutôt que la Renault? Vous nous voyez venir, ça va se jouer surtout au niveau du portefeuille. Déjà, Chez Nissan on fait l’impasse sur une version d’entrée de gamme. Elle démarre à 28 000 €, contre 25 000 côté R5. Mais surprise, en finition supérieure, les deux se marquent à la culotte. La Française a quand même pour elle des éditions et des configurations plus iconiques. Egalité pour ce qui est de la garantie, 3 ans de chaque côté et 8 pour la batterie. En somme, on vous laisse le dernier mot! 

(2 commentaires)

    1. lol
      Je dois dire que j’ai malheureusement été gentiment entubé par le mien.
      Déjà la caisse avait une belle promo sur les occasions Renault (auto avec faible kilométrage), et arrivé en conces’ elle augmente de 1600€ car une promo réservée aux thermique avait été indiquée à tort sur l’hybride…
      Ensuite il m’a promis 2 mensualités offertes si je commandais durant les portes ouvertes, ce que je fis, puis m’a ensuite baratiné que c’était pas la commande proprement dite mais juste une intention d’achat et qu’il ne pouvait donc pas me les offrir, parce que c’est « le logiciel qui refuse »…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *