Essai BYD Seal U DM-i : Une agréable alternative chinoise.

Conditions de l’essai

Région parisienne, beau temps, 25 degrés. 

Un habitacle toujours spacieux et agréable

A l’intérieur, le Seal U garde un intérieur avec deux larges écrans, de 12,3 pour le combiné conducteur et de 15,6 ‘’ pour le central toujours rotatif. L’auto complète cela par un affichage tête-haute. On note que BYD dispose d’une application mobile, permettant notamment de le déverrouiller ; ce qui est sinon possible par une carte RFID. L’habitacle est joliment dessiné, bien que sobre, avec une belle qualité de fabrication. L’ergonomie est convaincante, bien que l’écran central ne soit pas toujours simple … Aussi, la climatisation ne s’opère que par là, bien qu’il y ait un raccourci physique sur la console centrale. En revanche, elle est aussi commandable par les commandes au volant, dans les menus de l’écran conducteur ! Au moins, par rapport à la Seal en fin d’année dernière, le pratique « volet des raccourcis » est accessible même quand AppleCarPlay/Android Auto sans fil est connecté. Un progrès d’importance, vu que les possibilités de raccourcis sont multiples.  A l’arrière, les passagers auront un bel espace aux jambes et en garde au toit. Le coffre est quand à lui un peu décevant, avec 425 L seulement…

Conclusion

Bien que le gabarit soit d’un certain calibre (4,97 m de long), l’auto est agréable à rouler, et assez manœuvrante en urbain. On a en revanche connu mieux pour l’ergonomie des aides à la conduite, qu’il n’est pas toujours aisé de choisir / déconnecter.
Si elle propose un grand confort, elle ne manque pas non plus de piquant … via un menu adéquat, elle peut vous garantir quelques sensations fortes lors d’un « launch control » : 4,9 s sont annoncées pour atteindre les 100 km/h. Les quatre roues motrices ne sont alors pas de trop pour canaliser les 380 kW ( environ 517 ch) et 700 Nm de couple ! Pas de quoi en faire quelque chose de très dynamique : le gabarit et la masse conséquente (plus de 2,6 T !) vous rappelleront vite à l’ordre, malgré les efficaces pneus Michelin. Notons que le mode Sport n’active pas naturellement le mode le plus affûté de la suspension pilotée, qui, peut-être, permet d’un peu mieux maitriser les mouvements de caisse.

En tout cas, l’auto présente bien, a un habitacle très généreux pour les 7 passagers et leurs bagages (banquette coulissante, coffre de 940 L en 5 places !). Des passagers qui seront amusés face aux possibilités d’éclairage d’ambiance dynamique : le Macumba n’a qu’à bien se tenir. On note que l’auto bénéficie aussi du « V2L » pour brancher des périphériques externes, au véhicule (le barbecue du jour de l’essai nous en a donné la démonstration ; dans le cadre du partenariat BYD et Euro2024 ! )

Il permet en tout cas de rouler en toute quiétude, avec de l’agrément et des performances consistantes. La consommation sera malgré tout à contrôler (non possible lors de l’essai) ; les 530 km d’autonomie mixte pour 108,8 kWh donnant une certaine indication. 24 kWh indiqués selon le constructeur, en mixte.
L’auto devrait avoisiner les 70000€ ; tarifs du facelift non encore annoncés. Le Tang est alors très compétitif face aux Kia EV9 et Tesla Model X, autres SUVs électriques 7 places « de taille ».

Conditions de l’essai

Lancé en électrique au mois de Mars, le Seal U inaugure à présent deux versions hybrides rechargeables. On peut les reconnaître notamment à une calandre inédite, percée d’entrées d’air, et habillée de quatre lamelles chromées. De quoi proposer une face avant plus conventionnelle à l’auto, ce qui n’est pas un mal. La calandre « pleine » de l’électrique convient mieux à la plus basse petite sœur Seal ! L’auto présente sinon un design plutôt agréable, soigneusement sculpté notamment sur le latéral. L’arrière, plutôt massif, garde ses optiques liées par un bandeau lumineux, signature de la marque. 

Deux versions hybrides rechargeables pour le Seal U

Le Seal U électrique nous avait laissé un peu perplexe, par un compromis confort/comportement un peu décevant … et à un tarif pas extrêmement compétitif, face à de redoutables et nombreux  nouveaux concurrents :  Renault Scénic et Peugeot e-3008 en tête .. ayant, eux, droit au bonus écologique. Le Seal U DM-i et ce Tang facelift proposent eux de bonnes prestations, sur ces premières impressions de roulage. De quoi assurer encore l’ambition mondiale, et plus précisment française de BYD. Nous dénombrons déjà 3 millions de véhicules électrifiés et 270 concessions dans le monde ; 80 millions de chiffre d’affaires et une chaine d’approvisionnement gérée à 95% en interne (technologies, batteries, moteurs électriques). L’ouverture d’une deuxième usine en Hongrie pourrait bien permettre à BYD de regagner le bonus écologique, sur les électriques… Nous attendons une centaine de concessions françaises d’ici 2025. A suivre !
 

 

 

Prise en main du BYD Tang facelift, le vaisseau amiral électrique

Nous avons ensuite effectué un petit galop d’essai en BYD Tang, le SUV 7 places, vaisseau amiral électrique de la marque. Né en 2021, il connait un facelift tout frais, affinant notamment design et technologies. Le but est de le rendre plus affilié aux autres autos de la gamme. Le design est assez fluide et réussi, pour le gabarit ! Techniquement, il embarque la batterie Blade bien-connue de BYD, promise à une meilleure sécurité et longévité. L’autonomie annoncée est ici accrue à 530 km, pour une batterie d’une capacité assez record de 108,8 kWh ! Le temps de charge est annoncé de 30 à 80 % en 30 minutes, avec une puissance maximale de 170 kW. Dans la course à la recharge, BYD ne fait pas encore vraiment d’étincelles, mais c’est dans une moyenne correcte des concurrents.
Si le style extérieur est réussi, n’attendez pas d’exclusives couleurs de carrosserie : ce sera blanc, gris ou noir. A bord en revanche, vous pourrez goûter à un superbe cuir fauve, comme ici ! De quoi renforcer l’ambiance premium de l’habitacle, réussi et spacieux, là aussi. Sur cette petite prise en main, l’ergonomie de l’écran central me paraissait peut-être plus simpliste, mais aussi plus simple à appréhender (notamment sur la présentation des aides à la conduite).

 

Toujours confortable et silencieux, mais plus consistant : la meilleure version ?

On retrouve la légèreté de conduite du Seal U, en commençant par sa direction, très voire trop légère ! C’est un peu mieux en mode Sport, mais cela montre tout de suite que l’auto n’est pas un grand sportif, à contrario pourtant de sa sœur Seal, dont il partage l’appellation. Malgré tout, l’auto reste confortable, agréable à rouler au quotidien, et possiblement mieux maintenue qu’avec la déclinaison électrique. Elle semblait un peu moins pataude … même si elle continue de prendre d’assez amples mouvements de caisse. Pas sportive, on a dit ! Rien de déshonorant, ceci dit.

En ville, on est surpris par son excellent diamètre de braquage, ce qui facilite les évolutions urbaines. Nous avons essayé d’avoir une petite idée d’autonomie électrique mixte : partis à 91 %, nous avons réalisé 63 km en tout électrique (80 km annoncés sur notre version, non sans économiser la climatisation : un bon résultat alors)  ; sachant que le mode hybride s’est alors mis en route alors que la batterie indiquait encore 25% d’énergie restante. Probablement pour sauvegarder au mieux l’efficience et les performances. Justement, nous avons relevé une valeur batterie vide de 4,5 l/100 kms, certes sur une portion très embouteillée et urbaine. L’auto avait tout de même enregistré une consommation moyenne mixte depuis ses premiers tours de roues, de 6,3 l/100 kms, montrant une efficience très honnête.

Surtout, l’ensemble hybride n’est jamais bruyant, avec un moteur thermique 1.5 discret. Originalité, notre version hybride rechargeable « cœur de gamme » embarque ce 1.5 dans une version atmosphérique, quand la version quatre roues motrices en embarque une équipée d’un turbo ! A la manière d’une hybridation Nissan e-power, le thermique ne servira jamais à propulser directement le véhicule ; mais il servira avant tout de générateur, permettant à la fois de rouler au tout électrique via l’un des deux moteurs électriques, soit au seul thermique, soit avec le cumul des deux énergies. Il fonctionne alors à la fois en hybridation série et en hybridation parallèle. Une hybridation sophistiquée, déjà au niveau des meilleures européennes ; avec ici des performances honnêtes mais pas explosives, qui conviennent bien à la personnalité assez sage, mais rassurante de l’auto. De quoi se déplacer en douceur, avec des prises de roulis parfois assez marquées, mais pas de quoi perdre confiance ! De même, en surfant sur le côté rassurant de l’auto, le freinage offre un ressenti très convenable, sans transition désagréable entre régénération et freinage mécanique. Et en parlant de régénération, BYD propose à nouveau un réglage de base peu porté sur la roue libre ; et la position de régénération plus importante reste mesurée. Amateurs de « one pedal », vous serez déçus !

Le Seal U DM-i est disponible à partir de 37 500 € en version Boost traction, et à partir de 44 500 € en version Design quatre roues motrices. Un tarif agressif pour les prestations et le segment visé.

 

(45 commentaires)

  1. Outre l’image que véhicule une auto chinoise (franchement négative), il va falloir convaincre les organismes de leasing de proposer un tel véhicule, et à un tarif concurrentiel.
    Et là c’est pas gagné. Que vaut réellement un BYD Seal U de 3 ans et 45 000 km ? Très certainement beaucoup moins qu’un BMW X1 dont les mensualités de location seront forcément très, trop proches.
    Acheter un tel véhicule au lieu de le prendre en location est une prise de risque que peu tenteront : c’est bien là le plafond de verre des marques chinoises.

    1. « Outre l’image que véhicule une auto chinoise (franchement négative) »
      De moins en moins… Et pour cause…
      1 -, c’est de mieux en mieux
      2 – les plus jeunes n’ont plus rien à faire parfois des anciennes marques.
      Ils font gagner des points progressivement.

      Parfois…Seul le rapport qualité-prix compte !
      L’image de marque des anciennes pèsera de moins en moins.

      1. Bien d’accord.
        Que pensaient les Français de l’époque des voitures Japonaises qui préparaient leur invasion de l’Europe ?
        Idem pour les Coréennes Hyundai et KIA.
        Rendez vous dans 10 ans sur LBA.

        1. … et limite pour les VE … Ce sont les Asiatiques qui ont la « belle image »… Les Européens suivent et rament… Surtout, dès que l’on parle de prix.

          PS : nous, français, nous ne sommes pas les plus mal placés dans l’histoire… Mais on verra pour la suite…

        2. La France limitait à 3% des ventes les voitures japonaises : le client prenait ce qu’il y avait en stock.
          Les Coréennes ? l’invasion n’a pas vraiment eu lieu : quel grand groupe européen a disparu ? Aucun.
          RDV dans 10 ans en effet !

          1. @panama : « La France limitait à 3% des ventes les voitures japonaises … Les Coréennes ? l’invasion n’a pas vraiment eu lieu »
            Exact, mais la suppression des aides pour les importations Chinoises sont du même acabit.
            Les Coréennes c’est 2 marques crédibles seulement. Difficile de prétendre envahir l’Europe mais elles sont sont imposées durablement dans le paysage .
            Quant au grands groupes Européens de l’époque disparus desquels parle-t-on ? Les seuls grands groupes étaient
            – soit Américains (Ford, GM, Chrysler). On sait ce qu’il en reste aujourd’hui France.
            – soit Anglais BMC devenu BLMC puis British Leyland puis … personne
            Rootes dont il ne reste plus rien.
            Les autres grands groupes n’existent que depuis 20 ou 30 ans… et même plus récent pour Stellantis.

          2. @panama, @gigi4lm à raison… les HK ont pris largement des PdM en 20 ans sur les Citroën, Opel, Fiat, Ford, etc.
            Bon aussi, Dacia récemment, également.
            Et ils sont très bons… Aussi !
            Il y a de plus en plus « d’acteurs » même si le gâteau est plus gros chaque décennie, il ne grossit pas suffisamment pour satisfaire tous les nouveaux rentrants.

        3. @gigi : il faudra encore pas mal de riz poussé dans les rizières (c’est exprès) avant que la voiture chinoise soit vue comme l’a été la voiture japonaise des années 70-90 à mon avis.
          Pour la simple raison que l’image de marque des produits chinois a fortement été polluée par les accessoires Aliexpress et jouets à 1€ durant plus de 10ans déjà.

          Donc non, ce n’est pas parce qu’ils sont asiatiques qu’un produit chinois sera Vu comme un japonais ou un coréen.

          D’ailleurs je n’achète pas une voiture turque comme une voiture espagnole ou suédoise voire anglaise.

    2. Vu les chiffres de vente en Chine et dans le reste du monde, il n’y a pas de volonté de crever un plafond de verre.
      Nous ne sommes pas la principale priorité d’export.

      Xiaomi a annoncé qu’elle ne comptait pas exporter dans les 4 ans !
      Raison simple : ils ne peuvent pas fournir le monde.

      Seul un petit pourcentage des marques chinoises cherchent à s’exporter. La Chine n’est pas le Japon ou la Corée du sud. Ils sont un pays continent. Leur marché interne est gigantesque.

      Si on prend les chiffres de ventes Chine, ça devrait rendre plus humble.

      1. @ lyn : « La Chine n’est pas le Japon ou la Corée du sud. Ils sont un pays continent. Leur marché interne est gigantesque.  »
        Leur marché interne est gigantesque pour tout les produits technologiques (informatique, image et son, électroménager … et j’en passe) mais ce n’est pas ce qui les empêchent l’envahir le Monde … avec notre bénédiction.

      1. La valeur résiduelle des « anciennes » VE des BAM sorties il n’y a que 5 années… Serai rikiki eux aussi !?
        Alors si c’est pour tomber à presque zéro en 5 ans …. Autant acheter moins cher pour beaucoup de nouvelles générations.
        …Après la morale ?

  2. Comme pour les japs, pour celui qui veux rouler différent et sortir du moule, et ne poas avoir la même chose que le voisin, c’est parfait. Surtout pour le prix, le prix d’eun 308 Hybride 180.

        1. Je ne sais pas comment vous fonctionnez et pour qui vous travaillez @Popel
          Mais moi, je ne fais pas deux poids deux mesures !
          Tant que la T03 n’est pas au minimum une fabrication européenne… Je souhaite sincèrement qu’elle soit un bide commercial !

          Et pour revenir au sujet… « rouler diffèrent » contrairement aux Japonaises des années 70-90… n’est franchement pas l’apanage des Chinois qui se base sur des modèles souvent très inspirer de ce qui existe déjà !

          La T03 sera un « utilitaire » pour aller au travail d’une manière économique… Pas vraiment pour le plaisir de rouler « diffèrent » …nuance.

  3. Nos chers journalistes oublient que les autos chinoises sont les fossoyeur de l’industrie automobile européenne. La chine est un pays qui ne respecte (presque) rien: aucun droit humain fondamental, aucune règle environnementale ou économique. Le lobbying et les sponsorings pro-chinois ont réussi à (presque) faire oublier que ces offre de voitures bon marché (mais c’est du dumping!) et bien équipées sont le résultat de leurs politiques anti-occidentales. Les occidentaux qui doivent respecter les règles ne peuvent pas suivre. A cause d’eux, 1/3 des travailleurs de l’industrie automobile occidentale vont disparaitre dans les 10 prochaines années. (Après s’être faite volé des milliers de brevets). Il serait bon de mettre un éco-score sur ces autos et le reste de la production chinoise. Que le rédaction soit préoccupé par les publicités des marques chinoises est une chose, que les journalistes vendent leur âme sans remettre les choses en perspective en est une autre.

    1. Un peu de respect pour le boulot des gens et de décence c’est pas mal non plus.

      BYD produira en Hongrie dans 2/3 ans. Vous direz quoi à ce moment ?

      Toyota et les Japonais étaient les grands méchants qui venaient détruire le boulot des Français et des Européens dans les années 80/90.
      PAF Toyota s’installe dans le nord de la France, Nissan en Angleterre et en Espagne, Mitsubishi fait assembler la Colt (Clio) en Turquie (comme la Clio), etc.

      On avait déjà le même discours à l’époque…si l’industrie auto FR s’est délitée, ce n’est pas la faute des « méchants Chinois qui ne respectent rien ». C’est d’abord la faute des constructeurs qui ont cherché les profits à tout crin.

      Les fonderies sont parties en Europe de l’est, les usines de pièces aussi dans un premier temps (c’était des milliers d’ateliers en France) avant que ce soit les usines d’assemblage.
      Un voiture assemblée en Turquie vous sied plus ? Pourtant elle détruit les emplois de l’industries auto occidentale…
      Et celle en Pologne ? Pourtant les Italiens aimeraient bien continuer de produire leurs voitures….

      Les lieux d’assemblage ne sont pas un secret, l’origine non plus. Au consommateur de faire son choix.

      1. C’est la complaisance des journalistes et des hommes politiques qui ouvrent grand la porte à la chine qui m’interpelle et qui devrait interpeller un peu plus les consommateurs européens. je n’ai rien contre les Toyota made-in-France, le japonais ont toujours respectés de normes sociales, environnementales et techniques, contrairement aux chinois qui font du pillage industriel

        1. @NNFP : peut être demander aux burakumin japonais ce qu’il en pensait dans les années 60-70 ?

          Le développement social et sociétal suit le développement économique. Laissez le temps à la Chine pour faire sa ‘revolution’.

          Mais ce n’est pas en stigmatisant que ça ira mieux sinon pour surfer sur la peur et appuyer des relents nationalistes nauséabonds.

          La Chine n’est pas à niveau (enfin, on pourrait discuter de ce que cela veut dire) certes mais le long chemin est parcouru à grande vitesse. Mieux vaut accompagner que jeter des pierres sur une nation.

      2. j’ai une vision géopolitique et je n’achèterai jamais une Renault ou une Peugeot à 80% made-in-China, ni une auto fabriquée ou assemblée en Turquie.

        1. @Ne Nous Fâchons Pas, tu as la même logique pour tous les produits que tu achètes? Genre, là, par exemple, tu utilises un ordinateur ou un smartphone qui est à moins de 80% fabriqué en Chine?
          Vu tout l’électronique présent dans une voiture d’aujourd’hui, même une Alpine fabriquée en France a beaucoup de pièces fabriquées en Chine.

          Je suis d’accord avec toi sur le principe qu’il faut privilégier ce qui est fabriqué en Europe, voir encore mieux, fabriqué en France, aussi bien pour nos emplois, que pour notre indépendance, que pour l’écologie. Mais à un moment donné, il faut ouvrir les yeux, pour tout ce qui est technologique, c’est trop tard, les usines sont là-bas.

          1. Si il n’y avait personne pour acheter des produits japonais qui ne tombent pas en panne, la qualité des produits français (PSA/Renault) sans concurrence sur ce point serait très bas.

            Ah non, pardon, je m’aperçois que j’ai tort : les constructeurs français (européens et américains) ont poursuivi leur absence de qualité alors que Toyota Honda, Mitsubishi (d’alors) ou
            Mazda produisaient mieux.
            Pour la simple raison que les courbes statistiques d’achat de produits automobiles prennent en compte un certain atavisme d’achat ou une notion nationaliste.
            Et la qualité des produits européens d’être restée en deçà plutôt que de s’améliorer par concurrence et décisions d’achat du consommateur poussé à investir 20% du budget familial dans un produit de qualité incertaine ou piètre qualité…..et Renault de produire un TCe et Peugeot son Puretec

    2. Tant qu’il a le choix. Il n’y a plus de citadine produite en France par exemple. Mais c’est juste, une Clio made in Bursa, une 208 de Slovénie c’est guère mieux qu’une Chinoise pure jus comme par exemple une DS9 ou une mini électrique.

      1. La Slovénie, c’est l’Europe !
        … Pas d’esclavage ? C’est une démocratie ?
        La Turquie, théoriquement aussi.
        La ou les nuances sont importantes !

        1. La question c’est d’où viennent les citadines des marques européennes ? Au mieux Europe de l’Est ou Espagne. La France, l’Allemagne ont arrêté. Pourquoi mme Meloni fait la guerre à Stellantis? Les petites Fiat ne sont plus construites en Italie ( et depuis bien longtemps) mais en Pologne. Stellantis a carrément arrêter la production des 108 et c1, Renault arrête la Twingo. Reste la Pandina.

    3. Pas de panique, pendant que la chine cherche à réduire les ventes de véhicules occidentaux a néant chez eux avec de lourdes subventions réservées aux véhicules chinois et une propagande anti occidentale sur tt les types de medias ici « leblogauto » nous fait de fabuleux articles comme celui-ci pour défendre nos produits…

      1. Ton faux patriotisme est indigeste, écrit depuis ton pc chinois, ton smartphone chinois, connecté depuis ton routeur chinois. Eux qui n’ont pas tes 35h. Ils bossent justement pour produire. Ils étudient comme des fous, pendant qu’ici on produit des influenceurs youtube.
        On produit moins d’ingénieurs que la Turquie mais ça parle fort

        On est un pays de liberté d’expression, passe ton chemin et laisse les journalistes informer. Ça donnera moins d’ignorants

  4. Est-ce que ce SUV n’est destiné qu’à être utilisé avec une météo tempérée ? Le grand écran central occulte des aérateurs qui vont manquer par temps trop chaud ou trop froid. Question agrément, on a vu mieux. Me concernant, c’est une tare rédhibitoire.

    1. Tiens-tiens, je me disais… Qu’est-ce qu’ils sont beaux et que les Chinois étaient très forts ….

      1. Tant mieux et merci de l’info.
        A défaut de briller dans les modèles de voiture, nous sommes remarquablement représentés comme sous-traitants… c’est mieux que rien, mais moins prestigieux.

  5. L’écran occulte les aérateurs ? Ils sont en dessous…
    On a des aérateurs latéraux et des centraux, comme dans 99% des voitures actuelles… ?

    1. Alors, concernant les aérateurs centraux de dessous de bras, ils sont d’une inefficacité totale pour rafraîchir le conducteur quand il fait 50°C dans l’habitacle. La BYD n’est pas la seule dans ce cas.
      Les aérateurs centraux doivent être situés plus haut que les mains positionnées à 10h10 sur le volant pour être efficaces, c’est à dire envoyer de l’air frais au niveau du visage. À ce sujet, mieux vaut conduire une 911 type 991 que la dernière 992, dont l’écran central a fait migrer les aérateurs centraux… au même endroit que la BYD. C’est beau, le progrès !

      1. Jamais eu ce souci avec les mains à 9h15 comme prévu 🙂 (par le bourrelet sur le volant, la position des commodos, etc.) 🙂

        Bon, je n’ai pas la clim non plus…

      2. Depuis des décennies sinon plus on essaie de ne pas envoyer l’air frais à la figure des gens pour éviter les plaintes d’inconfort auprès des utilisateurs (utilisatrices) dans les
        immeubles. Mais si vous préférez l’air froid en pleine face pour tester votre résistance au mal de tête, j’ai préférence à évacuer la chaleur via les bras …le corps est d’ailleurs fait pour cela.

  6. Pour l’électroménager c’est le monde entier qui s’appuie sur l’Asie. Pour l’automobile, on a encore des velléités de produire chez nous ou dans les environs, en tout cas l’état Français/ Europe essaient de limiter les importations extra continentale

  7. Quelle honte d’essayer et en plus de promouvoir un véhicule chinois pendant qu’eux cherchent a réduire à zero les ventes de véhicules européens chez eux! Grands coups de propagandes anti occidentales, lourdes subventions uniquement réservés aux véhiculent chinois et j’en passe… merci le blogauto pour cette ‘agréable’ article [modération]..

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