L’Arabie saoudite fortement impactée par la baisse des cours depuis 2014
L’Arabie saoudite, puissante monarchie pétrolière du Golfe n’avait pas engrangé d’excédent budgétaire annuel depuis 2013. Depuis 2014, l’économie du pays avait été fortement impactée par la chute des prix de l’or noir. Une situation dangereuse pour le pouvoir en place, la manne pétrolière finançant la paix sociale. Le pays avait alors mis les bouchées doubles pour tenter de diversifier son économie.
Premier excédent budgétaire depuis près de 10 ans
En 2022, l’excédent de l’Arabie saoudite s’est élevé à 102 milliards de riyals saoudiens (environ 26 milliards d’euros), soit 2,6 % du PIB, selon la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya.
En 2021, les autorités saoudiennes avaient dit tabler sur un excédent de 90 milliards de riyals saoudiens pour 2022.
Croissance annuelle supérieure aux prévisions du FMI
Le pays, premier exportateur mondial de pétrole brut, a également enregistré une croissance annuelle du PIB de 8,5%, un montant supérieur aux 7,6% prévus par le Fonds monétaire international (FMI), a tenu à préciser Al-Arabiya.
Le budget approuvé pour 2023 prévoit un excédent retombant à 16 milliards de riyals saoudiens (environ 4 milliards de dollars) et une croissance du PIB de 3,1%, selon Al-Arabiya.
La flambée des cours due à la crise en Ukraine profite à l’Arabie saoudite
L’Arabie saoudite a grandement bénéficié de la flambée des cours du pétrole due en grande partie à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier. Au deuxième trimestre de 2022, ses revenus pétroliers ont ainsi progressé de 90% par rapport à la même période de 2021.
Toutefois, les cours du pétrole ont considérablement baissé depuis, malgré la décision prise en octobre par les pays exportateurs de l’Opep+, menés par Ryad et Moscou, de réduire la production de deux millions de barils par jour.
Mardi, le baril de référence américain West Texas Intermediate a terminé à 74,25 dollars, en baisse de 3,5%, ce qui correspond à son plus bas niveau de clôture pour 2022.
Selon les experts, l’Arabie saoudite a besoin d’un cours du brut d’environ 80 dollars le baril pour équilibrer son budget.
Notre avis, par leblogauto.com
La période euphorique de flambée des cours ne devrait pas durer … et l’Arabie saoudite en est consciente … tablant sur un excédant nettement moindre pour 2023. La demande pourrait en effet s’affaiblir, faisant chuter le prix du baril, dont l’économie saoudienne est très fortement tributaire. Le pays aura donc tout intérêt dans les mois qui viennent à agir de telle sorte que le cours du pétrole ne fléchisse pas … au plus grand dam des consommateurs.
Sources : AFP
magnifique transfert de notre richesse vers ce pays dirigé par un salopard. Faire le plein n’est pas un geste anodin
« dirigé par un salopard » >> Le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud ? Ou l’un de ses fils dont le Prince (pas encore dirigeant) Mohammed ben Salmane ? 😉
Pour le moment il est PM, pas Roi.
il n’en reste pas moins que rouler au pétrole est un transfert de notre richesse vers des pays pas très démocratiques dans l’ensemble.
bon c’est un peu pareil avec le nucléaire, mais le rapport prix/énergie disponible est tellement meilleur.
1 KWh nucléaire vaut 0.056 cts à la production dont moins de 15% du coût vient du carburant: donc 1 kwh d’électricité ne vaut que 0.008 cts sachant en plus que 95% du coût provient de l’enrichissement en France.
le baril de 159 litres vaut 90USD, si on arrivait à faire 100% de valorisation en carburant (ce qui n’est pas le cas), on obtiendrait 159 litres à 10kwh soit 1590 kwh donc 0.056 usd/kwh. donc pour chaque KWh de pétrole coute 100X plus au commerce extérieur qu’un kwh nuke.
le VE va sauver notre balance commerciale, si on arrive a construire des voitures en France!
En fait, tout transfert de la richesse vers l’extérieur car nous avons laissé filer nos industries.
Pétrole et gaz ? Certes…mais une majorité de molécules basiques médicamenteuses sont faites en Chine et importées. Tissus, meubles, de plus en plus d’alimentation, etc.
Le VEB utilise des batteries qui pour le moment sont majoritairement assemblées hors de France, hors d’Europe. Les matériaux de base sont eux-mêmes produits hors de notre pays.
Surtout, le VEB tel qu’il est bêtement poussé ne sauvera ni « la planète » ni notre balance commerciale.
Pour l’uranium, c’est un double problème. « On » a décidé de fermer les mines du Limousin (ce qui a amené la Cogema a créer des ateliers/usines pour compenser les emplois perdus) ce qui nous prive de l’uranium. Et on a décidé qu’il était « plus propre » et surtout moins cher de le faire enrichir en Russie sachant qu’on sait le faire….
Là on pourrait déjà se passer de l’étranger….c’est politique (comme faire faire le paracétamol en Chine….).
« 1 KWh nucléaire vaut 0.056 cts à la production dont moins de 15% du coût vient du carburant: donc 1 kwh d’électricité ne vaut que 0.008 cts sachant en plus que 95% du coût provient de l’enrichissement en France. »
amazon
c’est plutôt « 1 KWh nucléaire vaut 0.056€, etc…. »
26 milliards € excédentaires!
Ils vont pouvoir nous acheter ces 100 Rafale…
https://www.avionslegendaires.net/2022/12/actu/et-si-dassault-aviation-signait-prochainement-un-contrat-rafale-avec-larabie-saoudite/
vive MBS
(et signe là, et là, et là….)
Au moins, les balances commerciales seront équilibrées…
De quoi recoller les morceaux !?
…Pas sûr que cela soit les bons mots avec MBS !?
donc on pourrait continuer à acheter du pétrole russe, à condition qu’eux achètent nos Rafale
vive la realpolitikov
amazon
pourquoi nuke
vive les ENR
https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
aujourd’hui, formidable. Le vent a progressé de +50% par rapport à hier, parvenant quelques heures à atteindre 3GW. Vite, construisons encore plus de panneaux solaires, et on sera sauvé
(ps: humour, ironie)