Auteur/autrice : Pierre-Laurent Ribault

La voilà ! La remplaçante de la Maserati Coupé, qui s’appelle tout simplement GranTurismo, (GT, quoi) est en ligne. Il s’agit d’un coupé 2+2 propulsé par un V8 4,2l de 405 ch situé sous le capot avant, et qui bénéficie d’une répartition des masses de 49/51, de bonne augure pour le comportement. La ligne est nettement plus posée que le dessin annonciateur de Pininfarina, mais c’est l’usage. La boîte de vitesses automatique procède de la même impression apaisée de celle qui arrive exactement soixante ans après la première Gran Turismo, elle aussi dessinée par Pininfarina sur la base d’une A6 de compétition.

Les garçons et les filles en charge du marketing de Mini ont bien de la chance. Leur coeur de cible, quel que soit le pays, est la génération des Enfants de la Télé, qui prennent la vie au second degré et sont réceptifs à tous les clins d’oeil qu’on veut bien leur faire. Moins crédules mais plus attentifs que la ménagère prime time, un vrai rêve de publicitaire. Illustration avec la dernière campagne pour le lancement de la nouvelle génération de Mini aux Etats-Unis: un site dédié aux aventures de Hammer & Coop.

L‘Aston Martin Vanquish S tire sa révérence. Pierrick nous en avertissait en début de semaine, mais les photos de la série spéciale de quarante exemplaires créée pour l’occasion, l’Ultimate Edition, n’étaient alors pas disponibles. Elles le sont maintenant, et cette splendide automobile, dont la carrière se fit un peu dans l’ombre des aussi belles mais moins exclusives DB9 et V8 Vantage qui arrivèrent par la suite, mérite d’être présentée dans toute sa gloire. Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, l’Aston Martin Vanquish S Ultimate Edition.

Drôle de cheminement que celui de la Suzuki SX4: d’abord dévoilée sous la forme d’une… Fiat SUVesque à taille humaine, la Sedici, la SX4 a peu après débuté sous la marque Suzuki de la même manière, avant de laisser ses bottes et sa veste de chasse au vestiaire pour devenir une routière au Japon. Après le lancement aux Etats-Unis, Changan Suzuki présentait en décembre dernier au Salon Auto China une version trois volumes, qui arrive maintenant en Europe au Salon de Genève.

La nouvelle Maserati Coupé sera dévoilée mardi prochain dans sa forme définitive, et voici en apéritif deux dessins signés Pininfarina, comme on l’annonçait en octobre dernier, et non Giugiaro comme imaginé un moment. La connexion du style avec la Quattroporte, dessinée elle aussi chez Pininfarina, devrait donc être forte.

Se basant sur les informations les plus fiables (Mad Max, le guerrier de la route), on pensait que Max Rockatansky et ses collègues ne juraient que par les bons gros V8, si possible gavés au protoxyde d’azote. D’où une certaine surprise, quand nous arrive la nouvelle de la remise par Lotus Cars Australia d’une Exige à la brigade de Bankstown, en prêt pour six mois. La voiture est destinée selon les autorités qui la reçoivent à des missions d’assistance sur les points de contrôle volants de vitesse et d’alcoolémie.

Promesse tenue, avec quelques mois de retard, par Mitsubishi qui met en vente sa i en Grande Bretagne après avoir soigneusement étudié le marché et les réactions des sujets de Sa Gracieuse. La i arrive telle quelle du Japon, ce qui n’est pas un problème, considérant que les Japonais, comme les Britanniques, ont choisi de conduire du mauvais côté de la route. Pas d’ensemble pédalier-volant à déplacer, donc, et pas non plus de changement sous la banquette arrière puisque le moteur reste celui de la i japonaise, avec ses trois cylindres MIVEC bons pour 660 cm3 turbocompressés délivrant 64 ch et 93 Nm de couple aux roues arrières via une boîte automatique à quatre rapports.

Lorsque le Blog Auto présente une voiture de luxe tunée jusqu’à la garde, on se pose rarement la question de savoir comment on passe du point de départ, la belle auto flambant neuve et représentant un gros paquet de devises, au point d’arrivée, plus ou moins réussi mais représentant un encore plus gros paquet de devises. Et c’est compréhensible. L’idée de voir un individu, quelle que soit la légitimité de ses intentions, manier divers instruments pointus et coupants près du chef d’oeuvre amoureusement assemblé par un ouvrier modénais très qualifié ou son alter-ego de Stuttgart est pour le moins déstabilisante.