En octobre, Tesla a vu ses ventes chuter de 35,8 % en Chine, atteignant leur plus bas niveau depuis trois ans sur un marché électrique ultra-concurrentiel.
Tesla recule fortement sur le marché chinois
Les ventes de Tesla en Chine ont connu une chute spectaculaire en octobre, tombant à 26 006 véhicules écoulés, soit leur plus bas niveau depuis trois ans. Cette baisse de 35,8 % par rapport à la même période en 2024 s’inscrit dans un contexte de ralentissement de la demande et de concurrence accrue sur le premier marché mondial des véhicules électriques (VE).
Le constructeur américain avait pourtant enregistré un mois de septembre solide, avec 71 525 unités vendues, porté par le lancement du Model Y L, une version à empattement allongé et à six places du SUV compact. Mais cette dynamique n’a pas duré : le nouveau modèle, spécifiquement conçu pour la clientèle chinoise, n’a pas réussi à maintenir l’intérêt initial des consommateurs.
Ce recul intervient alors que le marché chinois des véhicules électriques connaît une croissance rapide, stimulée par des constructeurs locaux comme BYD, Nio ou Xiaomi, qui multiplient les innovations et les modèles à des prix compétitifs. Tesla, pionnier du secteur, doit désormais affronter une concurrence de plus en plus féroce, aussi bien sur le plan technologique que tarifaire.
Une part de marché en chute libre pour le constructeur américain
Selon les données de l’Association chinoise des voitures de tourisme (CPCA), la part de marché de Tesla dans le segment des véhicules électriques à batterie (BEV) est tombée à 3,2 % en octobre, contre 8,7 % en septembre, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis plus de trois ans.
Parallèlement, les exportations de véhicules produits en Chine par Tesla ont progressé, atteignant 35 491 unités, un record sur deux ans. Toutefois, cette hausse à l’international ne compense pas la baisse de la demande domestique. Le site de production de Giga Shanghai, qui sert de base d’exportation majeure vers l’Europe et l’Asie, continue de fonctionner à plein régime, mais les volumes exportés ne suffisent pas à enrayer la baisse des ventes locales.
La situation souligne un déséquilibre croissant entre la production et la consommation intérieure. Alors que Tesla cherche à maintenir son rythme industriel, le marché chinois se tourne de plus en plus vers des marques locales, capables d’offrir des véhicules électriques à la fois plus abordables et mieux adaptés aux préférences des conducteurs chinois, notamment en matière de connectivité et d’intégration numérique.
Tesla sous pression à l’international
Les difficultés rencontrées en Chine ne sont pas isolées. En Europe, Tesla a également enregistré un repli des ventes en octobre, notamment en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas et dans les pays nordiques. Ce recul simultané sur plusieurs marchés majeurs accentue la pression sur le constructeur d’Elon Musk, déjà confronté à un ralentissement global de la demande et à des marges sous tension.
Malgré des exportations solides depuis Shanghai, la marque peine à maintenir son rythme de croissance dans un secteur devenu hautement compétitif. La multiplication des offres concurrentes, souvent moins chères, met Tesla dans une position délicate. Les consommateurs chinois privilégient désormais des véhicules dotés de nouvelles fonctionnalités logicielles, d’une connectivité avancée et d’un rapport qualité-prix attractif — des domaines où les constructeurs locaux excellent.
En parallèle, le ralentissement économique global et la fin de certaines subventions publiques en Chine pèsent également sur le marché des véhicules électriques, rendant la conquête de nouveaux clients plus difficile pour Tesla.
Une dynamique à surveiller
Cette baisse de performance met en lumière les défis auxquels Tesla est confrontée pour conserver sa place sur un marché qu’elle a longtemps dominé. Son positionnement premium, combiné à une offre produit peu renouvelée, limite désormais sa capacité à séduire une clientèle chinoise plus sensible à la diversité des modèles et aux innovations technologiques.
Le Model Y L, pourtant stratégique, n’a pas encore prouvé sa capacité à relancer durablement les ventes. La question demeure : Tesla saura-t-elle ajuster sa stratégie face à une industrie automobile chinoise désormais capable de rivaliser sur tous les fronts — performance, design et prix ?
Notre avis, par leblogauto.com
La baisse des ventes de Tesla en Chine illustre la montée en puissance des constructeurs locaux et la perte de vitesse du pionnier américain sur son deuxième plus grand marché. Si l’exportation compense partiellement la faiblesse domestique, elle ne masque pas un essoufflement préoccupant de la demande. Tesla doit repenser sa stratégie produit et marketing pour répondre à un environnement concurrentiel en pleine mutation. Sa capacité à s’adapter rapidement déterminera si ce recul est un simple accident ou le signe d’un déclin durable.
Crédit illustration : Tesla.

Je me demande comment Tesla arrive encore à vendre des voitures en Chine, entre la guerre commerciale qui y a lieu et l’anti américanisme des pouvoirs publics !
95% des composants d’une tesla produite à Shanghai proviennent de fournisseurs chinois
43 pays participent à la fabrication d’un iphone.
La Chine est centrale. C’est le premier fournisseur et de loin. Pour les iPhones « made in India », 90 % des composants sont chinois.
25% de la valeur ajoutée d’un iphone est chinoise. (Il y a des entreprises chinoises qui font les écrans, les batteries et jusqu’à participer à la conception).
Si tu pars en Chine, ces produits sont considérées comme faisant partie de leur écosystème. Ils les fabriquent.
Donc ces produits ne peuvent exister en eux même en tant que produit purement locaux.
La plus puissante usine de tesla est la giga Factory de Shanghai. Le directeur de Tesla est chinois.
La plus grande usine d’iphone au monde est Zhengzhou en Chine
Dans la Chine, tesla et iphone tels qu’on les connait n’existerait probablement pas.
Aussi bien pour les chinos que pour leur gouvernement, une méforme de tesla ou de l’iPhone est problématique. Car c’est aussi leur produit quelque part.
Un cockpit d’une Xiaomi, d’une tesla, produits apple ou d’une Mercedes local est probablement sous traité au même fournisseur local (ecarx), les écrans proviennent en partie du géant chinois des écrans (BOE), les batteries proviennent de CATL, BYD…, en plus des japonais (Panasonic, Sony…), Corée (Samsung. Lg…), usa (broadcom, Qualcomm, corning…), des allemands (Bosh, ZF, continental, ATW, infineon, varta…) m’en français (Michelin, essilor, constellium, STmicro..) et reste UE
Donc un effondrement de tesla n’arrange ni la Chine, ni l’Allemagne, ni lr Japon, ni la Corée du sud et ni les usa. Tout ce beau monde est im
Il va falloir comprendre que les états sont des géants pragmatiques froids et que ces marques, notamment Tesla ou iPhone pour l’illustration, sont des produits made in monde. Sans la Chine, qui est un acteur centrale, ces produits n’existeraient tout simplement pas du moins tels qu’on les connait
Rappelle nous donc la nationalité de la marque Tesla.
Tout le reste est hors sujet. Next!
C’est justement pourquoi tu ne comprendras pas :).
Mais c’était pas le but non plus. Ton existence sur le net repose sur une vision binaire. 😂
Au fait, pas de réaction sur l’article concernant les ventes de Xiaomi YU7 ?
designed in California, made in China
Tesla …. parait il ? … je n’ai pas essayé …
Pour la qualité made in USA vitrage Saint Gobain.
Pour la qualité made in China vitrage Fuyao
Il y en a sur internet qui se plaignent avec du Fuyao, de distorsion, de lignes droites pas droites » pastisées ou ,bourrées » bon c’est moins cher que pas cher ….
Photo vitrage FUYAO:
https://img.yicaiglobal.com/src/image/2019/09/3467691694489600.jpg
Chut ! Le soft power Steff87 dit que ce qui est fait en Chine c’est le meilleur du monde entier : il va se vexer !
Traditionnellement, les Chinois commencent toujours par faire de la M… au début… Logiques, ils apprennent… Après, ils mettent cela dans leur cahier des charges des choses à améliorer…
Mais à la base, ils avaient 50 années de retard, sauf qu’une année depuis l’an 2000 faut 5 années chez nous.
Ne minimisez pas leur pouvoir de rattrapage… Ils mettent 10 X les moyens.
Tesla n’est plus la marque qui fait rêver… Ils se battent plus pour baisser les prix… En-dehors de la Y… la gamme vieillie… Et avec beaucoup de loupés dans leur gamme !
On achète une Tesla comme une occasion de prendre un VE extrêmement efficient et pas cher… On est proche du process d’achat des Dacia en VT… Mais forcément dans une gamme nettement au-dessus.
Les BAM en corrigeant leurs tarifs trop élevés et Stellantis et Renault en montant en gamme et en rattrapant leurs retards (c’est en cours.) effaceront les principaux avantages de Tesla.
Pour les prix… Les Chinois auront toujours le dernier mot !
Vous bossez chez stellantis c’est pas possible autrement. Citer stellantis dans tous les articles c’est fou, et citer stellantis en tueur de tesla désolé mais vous n’etes pas crédible
Non, je suis seulement objectif… je ne parle pas de Stellantis uniquement pour critiquer comme vous… J’en parle à bon escient.
Là, j’ai parlé de Stellantis parmi plein d’autres groupes !
Je n’ai jamais parlé de Stellantis en tueur de Tesla… Stellantis est un nain pour le moment dans les VE, mais ils passent des étapes récemment extrêmement importantes dans les plates-bandes de Tesla !
Stellantis reste un immense groupe avec un potentiel énorme.
Juste pour dire, la e-208 était la première VE de sa catégorie avant d’être détrôné par la récente R5 en Europe sur plusieurs années.
On ne connaît pas les ventes des e-3008 et e-5008 en année pleine avec toutes les versions !
Elles seront à combien ?
Jusqu’à maintenant Stellantis ne pouvait pas concurrencer Tesla… C’est plus facile de briller quand la concurrence n’existe pas !