Les États-Unis pourraient annuler 1,1 milliard de subventions destinées aux projets de véhicules électriques de Stellantis et GM.
Alors que l’industrie automobile traverse une mutation vers l’électrification, le gouvernement américain menace de suspendre un soutien financier crucial à deux poids lourds du secteur : Stellantis et General Motors (GM). Le Département de l’Énergie (DOE) envisage en effet de révoquer près de 1,1 milliard de dollars de subventions allouées en 2023, dans le cadre d’un programme de réoutillage industriel visant à favoriser la production de véhicules électriques (VE).
Ces financements, accordés sous l’administration Biden, devaient accompagner la modernisation de plusieurs usines stratégiques. Cependant, la fermeture partielle du gouvernement fédéral menace désormais leur concrétisation. Une situation qui pourrait porter un coup sévère aux ambitions de transformation industrielle, à l’heure où la transition énergétique impose des investissements massifs.
Le projet s’inscrit dans une enveloppe plus large de 12 milliards de dollars, dont une partie significative est aujourd’hui remise en question. Un document consulté par Reuters révèle que cette révision budgétaire découle d’un recentrage du Département de l’Énergie sur des projets jugés plus rentables ou prioritaires.
Des projets industriels stratégiques menacés
Parmi les projets concernés, GM pourrait perdre 500 millions de dollars destinés à transformer son site de Lansing Grand River Assembly, situé dans le Michigan. Cette usine devait être adaptée pour produire des véhicules électriques, une étape cruciale dans le plan de développement durable du constructeur.
Stellantis, de son côté, pourrait se voir retirer 585 millions de dollars au total, répartis entre deux sites industriels :
- 335 millions de dollars pour l’usine Belvidere Assembly Plant, dans l’Illinois, où le constructeur comptait fabriquer des pick-ups électriques de taille moyenne, un segment stratégique sur le marché nord-américain.
- 250 millions de dollars pour le site Indiana Transmission Plant, à Kokomo, destiné à produire des composants pour véhicules électrifiés.
Ces projets participaient non seulement à la relance industrielle de régions fortement marquées par les mutations du secteur automobile, mais également à l’accélération de la transition énergétique, objectif central de la politique industrielle américaine actuelle.
Cependant, l’instabilité politique et budgétaire à Washington remet en cause ces dynamiques. Il y a une semaine à peine, le DOE annonçait déjà l’annulation de 7,56 milliards de dollars de financement liés à plusieurs centaines de projets énergétiques, estimés insuffisamment rentables pour les contribuables.
Incertitude sur la stratégie industrielle américaine
À ce jour, ni Stellantis ni GM n’ont commenté publiquement cette possible révocation de subventions. De même, les représentants du Département de l’Énergie n’étaient pas disponibles pour fournir des précisions sur les critères de sélection ou les délais de décision.
Cette incertitude jette une ombre sur les efforts déployés par les constructeurs pour adapter leur outil industriel aux exigences du marché automobile de demain : électrification, réduction des émissions, montée en gamme technologique. Les investissements dans l’équipement des usines, la formation des employés et la montée en cadence de production de véhicules à batterie nécessitent une vision claire et un soutien politique stable.
Dans un marché de plus en plus concurrentiel, notamment face aux géants asiatiques déjà bien positionnés sur l’électrique, une telle suspension pourrait retarder l’évolution stratégique de deux groupes automobiles majeurs. Par ricochet, cela affecterait les chaînes d’approvisionnement locales, les emplois industriels et la capacité des États-Unis à maintenir leur leadership technologique dans le domaine de la mobilité propre.
Notre avis, par leblogauto.com
La menace de retrait de subventions met en lumière la fragilité de certaines initiatives de réindustrialisation, pourtant essentielles à la compétitivité du secteur automobile. Si les projets de Stellantis et GM venaient à être stoppés, cela illustrerait la difficulté à conjuguer ambitions climatiques, contraintes budgétaires et stabilité politique. Le manque de communication des acteurs concernés renforce l’incertitude autour de l’avenir de ces investissements stratégiques.
Crédit illustration : GM.

Les Américains « grâce » à Trump… Savent tous que le réchauffement est une fake new… Les VT ne polluent pas, les éoliennes ne sont pas belles, etc.
Les USA avec Tesla et les autres pouvaient devenir le Leader des Occidentaux avec les VE !
Trump torpille l’avenir de l’industrie automobile !
Il sera 6 pieds sous terre quand cela sera évident.
Dans moins de 4 années… La donne aura sûrement radicalement changé dans le monde entier… Les constructeurs américains risquent de prendre près de 4 années de retard.
… Pendant ce temps, les Chinois rigolent bien même s’ils ont mal dans l’immédiat… Mais eux travaillent dans un long terme… Pas uniquement pour l’année prochaine, mais pour 50 ans !
Aujourd’hui Stellantis USA vient d’annoncer 15 milliards USD d’investissements dans ses usines aux USA
Ils veulent des voitures qui fument… On va leur faire !
Les 15 milliards USD d’investissements ne sont pas uniquement pour les VT !?