Il fallait bien que cela arrive un jour ! Moment très attendu par les uns, très redouté par les autres, Ferrari s’apprête à entamer une nouvelle phase de son histoire en dévoilant sa première supercar électrique, le 9 octobre. Evidemment, les amateurs de bolides du cheval cabré, tout en étant fébriles et inquiets, se posent déjà bien des questions sur le style, sur l’architecture technologique et la motopropulsion, ou encore sur le « son » et le prix, qui s’annonce électrisant. Et quid du nom ? Un premier mystère est déjà levé, celui du nom, et Ferrari ne prend pas beaucoup de risques. Ou pas assez, c’est un point de vue.
Maîtrise technologique et diversification
Après que le média italien AlVolante a révélé le dépôt de ce patronyme au bureau des brevets, John Elkann a confirmé cela d’une certaine manière lors de l’assemblée annuelle des actionnaires. Derrière le nom de code du projet F244, la première rossa 100% batterie s’appellera Ferrari Electric. « L’électrification est une voie que nous suivons depuis des décennies, en commençant par la Formule 1 et en continuant avec nos voitures de course et maintenant nos voitures de sport », a-t-il déclaré. « Nous sommes ravis de présenter la Ferrari Elettrica. » En Formule 1, l’adoption de systèmes de propulsion hybrides remonte à 2014, tandis que le système « KERS », qui permet la récupération de l’énergie cinétique lors du freinage, a été introduit en 2009.
Elkann a souligné que Ferrari continuera à maintenir un « contrôle complet » sur les composants essentiels de ses voitures, garantissant l’excellence et l’innovation qui caractérisent la marque. De plus, la récente inauguration du e-building de Maranello, le centre de recherche et développement, offrira à Ferrari une plus grande flexibilité de production pour la création de ses futurs modèles.
Le courant va-t-il passer ?
Lors de l’assemblée générale des actionnaires, le PDG Benedetto Vigna a réitéré que Ferrari continuera à produire des véhicules à essence, hybrides et entièrement électriques. « En fait, conformément à notre stratégie, nous continuons d’investir dans les trois types de moteurs… pour offrir à nos clients une liberté de choix maximale », a-t-il ajouté. L’année dernière, 51 % des ventes mondiales de Ferrari étaient des modèles hybrides, un signe clair du succès de la stratégie de diversification des groupes motopropulseurs de la marque.
Elettrica, un terme que l’on trouve aussi dans les Alfa Romeo Junior et Lancia Ypsilon à batterie, serait un choix à la fois simple, évident et…peut-être décevant ? Evident, car il permettra de clairement identifier cette supercar parmi le reste de la gamme et matérialise le caractère inédit de cette énergie dans l’histoire du cheval cabré. Un nom qui agit comme la fondation d’une nouvelle lignée.
Le casse-tête de la nomenclature
Simple, mais aussi nécessaire, étant donné la nomenclature habituelle. L’architecture mécanique (812, 288, 550, 458, 488, 348, 512M, etc) ou un ancrage historique / patrimonial (F40, F50, F80, Enzo, F8 Tributo etc.) détermine en général la nomenclature des Ferrari. Avec l’électrique, il ne peut y avoir d’ancrage dans l’Histoire, tandis qu’un nombre basé sur des données techniques de batterie ou de puissance pourrait être farfelu et surtout entretenir une confusion avec les thermiques.
Evidemment, Ferrari a déjà fait l’impasse sur des nombres pour nommer certains modèles, préférant l’évocation d’un nom propre ou commun, avec plus ou moins de réussite. On peut citer évidemment le récent Purosangue, premier SUV de Ferrari, ou encore La LaFerrari (pas le plus inspiré) et par le passé de la Daytona, la Testarossa, la Portofino, mais aussi la Mondial…Peut-être s’agit-il aussi d’une tendance à la simplification, ou d’un manque d’imagination ?
Malgré son manque de succès, le Folgore de Maserati avait plus de charme, mais il s’agit plus pour le Trident d’une variante que d’un modèle à part entière. Ferrari depuis peu se casse moins la tête. La remplaçante de la 812 Superfast s’est ainsi appelée 12Cilindri. Les monoplaces de F1 enchaînent la nomenclature SF avec l’année correspondante, exception faite de la SF-75 de 2022. Il faut dire qu’au bout d’un moment, on a fait le tour des nombres…
Quoi qu’il en soit, c’est bien le travail sur les sensations et le son qui sera le plus scruté et observé. En attendant, ce week-end, c’est le grand prix de France historique. Jean Alesi doit reprendre le volant de la 412T2 et son V12 atmosphérique et on attend Jacques Villeneuve au volant d’une Ferrari de son père.
La fin d’un monde….et d’une marque !
Comme Porsche ?
Et avant…des SUV diesel.
Le marché décidera… Ce n’est pas une religion.
Il faut arrêter les dogmes.
Bah quand elle va prendre feu cette poubelle ça risque de coûter très chère Ferrari c est moteur thermique une honte d en faire des électriques la fin d’ une passion pour moi…..
Pour moi c est l époque de la Testarossa les plus belles Ferrari
J espère pour Ferrari qu une variante thermique ou hybride a été pensé en meme temps en cas de bide commercial très probable