Au salon de Munich, BMW, Mercedes et Volkswagen dévoilent de nouveaux véhicules électriques pour contrer BYD et les rivaux chinois.
Un salon décisif pour l’industrie automobile allemande
Le salon automobile de Munich s’impose comme un moment clé pour l’avenir de l’industrie allemande. Face à la concurrence grandissante des constructeurs chinois menés par BYD, les géants européens BMW, Mercedes-Benz et Volkswagen cherchent à démontrer que leur ingénierie automobile reste une référence mondiale. L’événement est perçu comme une déclaration d’intention adressée au marché international, et plus particulièrement à la Chine, où les marques locales grignotent chaque jour davantage de parts de marché.
BMW et la Neue Klasse : un pari à 10 milliards d’euros
BMW a choisi Munich pour lancer officiellement la Neue Klasse, une nouvelle génération de véhicules électriques. L’iX3, SUV phare de cette gamme, se distingue par un logiciel de pointe, des ordinateurs haute performance et un design totalement revisité. Affiché à 68 900 € en Allemagne, il offre une autonomie de 805 kilomètres et une recharge ultra-rapide de 372 km en 10 minutes.
Le PDG Oliver Zipse affirme que c’est « le meilleur produit global du secteur ». Mais malgré cet enthousiasme, BMW doit encore combler son retard sur les constructeurs chinois, qui dominent déjà leur marché domestique avec des modèles innovants et abordables. La Neue Klasse vise à replacer la marque bavaroise à la pointe de l’innovation mondiale.
Mercedes mise sur un GLC électrique
Mercedes-Benz riposte avec une version 100 % électrique du SUV GLC. Positionné face au Tesla Model Y et au BMW iX3, ce modèle promet une autonomie supérieure de 30 % à la meilleure version de Tesla, tout en intégrant un design moderne et un tableau de bord high-tech.
Construit sur une nouvelle architecture, ce GLC électrique servira également de base pour les futures berlines électriques de la Classe C et de la Classe E. Le PDG Ola Källenius espère ainsi relancer une dynamique après l’accueil mitigé des premiers modèles EQS et Classe G électrique, qui ont séduit par leur technologie mais peiné à convaincre le marché chinois.
Volkswagen mise sur l’accessibilité
Volkswagen choisit une approche différente en présentant des modèles plus abordables. La marque a dévoilé l’ID. Cross, un SUV compact électrique attendu pour 2026, doté d’une autonomie de 420 km et d’un écran central de 13 pouces.
Autre projet phare : l’ID. Polo, une compacte électrique qui sera commercialisée à moins de 25 000 €, rendant la mobilité électrique accessible à un plus grand nombre. Les marques du groupe, Skoda et Cupra, participent aussi à cette offensive avec leurs propres modèles électriques produits en Espagne.
La menace chinoise grandit en Europe
Si les constructeurs allemands cherchent à reconquérir le terrain, les marques chinoises sont également présentes en force à Munich. BYD, déjà leader sur plusieurs segments, dévoile son break Seal 06 DM-i Touring, un hybride rechargeable pensé pour échapper aux droits de douane de l’Union européenne. Ce modèle vise directement la clientèle de la VW Passat.
D’autres marques comme Xpeng et Leapmotor mettent en avant leurs derniers modèles électriques, confirmant leur volonté de s’implanter durablement en Europe. Selon Dataforce, les marques chinoises représentaient déjà 10 % des ventes de véhicules électriques en Europe en juillet, atteignant même un record dans les hybrides.
Un duel stratégique à Munich
Le salon de Munich illustre le bras de fer entre constructeurs allemands et chinois. BMW, Mercedes et Volkswagen misent sur l’innovation, la qualité et la diversité de leur offre pour protéger leur marché domestique et réaffirmer leur leadership.
En face, BYD et ses compatriotes avancent rapidement, portés par des prix compétitifs, des logiciels avancés et un rythme de développement accéléré. L’avenir du marché européen des véhicules électriques dépendra en grande partie de ce duel, où chaque lancement compte.
Crédit illustration : Mercedes.

L’Europe se reveille enfin ?
Il est temps……….
Le Xiaomi YU7 va surtout endormir Tesla, Audi, BMW et Mercedes sur le marché européen.
Alors au vu des concepts cars VW/Audi/Skoda c’est une resucée des intérieurs chinois donc ils copient ce qui marchent en Chine pour reprendre des parts de marché en Chine. Les consommateurs européens achèteront des autos chinoises de philosophie avec des labels allemands.
Pour BMW, c’est du vent de communication. Ils vont vendre en deçà des chinois et ne construiront pas d’usines … ils vont plus en fermer.
Les seuls qui proposent des trucs sympas ce sont Mercedes et accessoirement Porsche … les deux labels qui se font piller leurs idées, leurs designs et leurs agencements intérieurs par les groupes japonais, coréens et chinois depuis 3 décennies maintenant. Ces deux labels ont inspiré une tripotée d’autos asiatiques.