Podcast 354: L’essentiel de la semaine automobile.

Retrouvez l’essentiel de la semaine automobile avec Leblogauto.com. Au programme de cette édition: Un marché français de plus en plus fragilisé,  d’inquiétantes vagues de licenciements, le dynamisme du marché électrique aux États-Unis et une reunion au sommet à Bruxelles.

Un marché français de plus en plus fragilisé

Le marché automobile français stagne en septembre 2025, et les immatriculations ont chuté de 8 % sur un an.  Cette chute est largement attribuée à une conjoncture économique tendue, des incertitudes sur les dispositifs d’aide, et une concurrence étrangère accrue, notamment des marques chinoises.  Parallèlement, les immatriculations d’utilitaires et poids lourds en Europe continuent de tanguer : baisse de 15,4 % au 1ᵉʳ semestre pour les industriels européens.  

 Le dynamisme du marché électrique aux États-Unis 

Aux États-Unis, les ventes de véhicules électriques ont explosé au 3ᵉ trimestre, dopées par la fin imminente d’un crédit d’impôt fédéral.En Europe, les acteurs continuent d’ajuster leurs stratégies : les constructeurs cherchent à mieux intégrer les chaînes de batteries, localiser la production et optimiser les coûts pour rester compétitifs.  Mais les obstacles persistent : la rentabilité, la gestion de la demande, et la tension sur les matériaux stratégiques resteront des enjeux clefs dans les mois à venir. 

Équipements & industrie : vagues de licenciements et menaces sur l’emploi

Après Bosch, Ford d’Allemagne, et Volkswagen, c’est autour de l’équipementier allemand ZF de faire les gros titres en annonçant la suppression de 7 600 postes dans sa branche transmission, un signal fort de stress dans la chaîne d’approvisionnement.  En France, une étude commandée par les fédérations de la filière alerte : 35 000 à 40 000 emplois de sous-traitants pourraient disparaître d’ici cinq ans si la pression économique et la concurrence perdurent. Pour faire face, des pistes comme imposer un « contenu local » minimum pour vendre en Europe sont sur la table — une mesure ambitieuse mais politiquement délicate.  

Reunion au sommet à Bruxelles

Dans le cadre du Dialogue stratégique sur l’avenir de l’automobile, Ursula von der Leyen a réuni les grands acteurs du secteur pour un troisième sommet.Un accord a été signé avec les parties prenantes pour intensifier la recherche, l’innovation et la coopération autour des véhicules connectés, autonomes et des batteries. Mais la Commission a rejeté toute révision du calendrier de l’interdiction de vente de voitures thermiques à l’horizon 2035.  

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Un commentaire

  1. J’ai lu quelque part que l’interdiction de vente de voitures thermiques à l’horizon 2035, pourrait être décalée à 2050… Ce qui serait intelligent dans la mesure que ça fait 2 vies d’un modèle moyen.
    De quoi donner la motivation d’investir encore 5 à 10 ans dans l’amélioration des VT.

    Après, il y a l’option, … On garde l’horizon 2035, mais on autorise les PHEV bien au-delà cette date.
    D’autant que les PHEV se démocratisent progressivement et sont nettement plus polyvalents avec des autonomies proches les 100 km en WLTP (le groupe VW est un excellent exemple.)

    Il y a aussi des subventions pour les carburants alternatifs sans pétrole. (Porsche en particulier)

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