De 95 à 150 ch, batterie de 40 ou 52 kWh

Il n’y avait pas vraiment eu de communication sur l’intérieur. Soyons clairs, nous avons pris une claque en le découvrant. Renault a révolutionné ses intérieurs depuis la Mégane E-Tech. Commençons d’abord par la sellerie singulière, avec des sièges avant semi-baquet pour un maintien optimisé comme dans les sportives. Les revêtements sont en partie en matériaux recyclés. On se sent d’emblée bien installé, ce qui donne vraiment envie de la conduire tout de suite.
On fait face à une planche de bord très sophistiquée, faisant un clin d’oeil à celle matelassée du modèle de 1972. Dans cette Renault 5 E-Tech, l’agencement apparait très différent par rapport à celui de la Mégane, de l’Austral, de l’Espace ou du Rafale dont le lien de parenté est évident. Les deux dalles sont positionnées horizontalement, dans un double bloc assez massif. Un soin particulier a été apporté à tous les éléments, que ce soit les boutons ou les aérateurs entre autres.
Très proche du concept-car

La Renault 5 E-Tech disposera d’un chargeur embarqué de 11 kW de puissance. Avec la plus grosse batterie, il sera même bidirectionnel. Il supportera donc la technologie V2L pour alimenter un appareil externe, et V2G pour rendre de l’électricité au réseau lors des fortes demandes en énergie. En retour elle pourra profiter des périodes creuses pour recharger les cellules. Evidemment la recharge en courant continu sera supportée avec une puissance de 100 kW pour passer de 15 à 80% en 30 minutes.
On ne connait pas encore le détail des tarifs, mais l’entrée de gamme devrait être disponible pour moins de 25 000 euros. Deux finitions accompagneront le lancement de la voiture, Techno et Iconic. L’entrée de gamme arrivera un peu plus tard après la commercialisation. D’autres éditions intégreront la gamme chaque année, dont une très attendue collection Roland-Garros déjà annoncée.
Un habitacle très technologique

Le coffre de 326 litres de capacité a du volume à revendre. On le doit à la plateforme AmpR Small prévue exclusivement pour des véhicules électriques de l’entité Ampere. Les batteries sous le plancher, dans l’empattement long de 2,54 m n’empiètent donc pas sur le fond de la malle. Un soin a été apporté à la géométrie, notamment multibras à l’arrière, ce qui est plutôt rare sur ce segment. Renault promet un plaisir de conduite de haut niveau, ce que l’on vérifiera volontiers lors des essais dans quelques mois.
Toujours au chapitre technique, le moteur dérivé des électriques Mégane et Scénic de technologie synchrone à rotor bobiné sans terres rares, développera respectivement 95, 120 ou 150 chevaux. La batterie de 52 kWh composée de 4 modules dans un caisson, pèse moins lourd que celle de la Zoé. L’autre de 40 kWh n’en compte que 3. Les données restent à homologuer, mais l’autonomie pourrait atteindre les 400 km. Le 0 à 100 km/h pour la plus puissante se fera en moins de 8 secondes.
Un style futuriste et des clins d’oeil au passé

Le comodo de sélecteur de la boite automatique s’inspire d’un rouge à lèvres Chanel. On pourra d’ailleurs le personnaliser. Cette voiture du quotidien pourra être équipée de tas d’accessoires, comme une panière pour une baguette de pain au pied de la console côté passager, ou d’autres rangements fabriqués par une imprimante 3D. Certains passent toutefois pour des gadgets que l’on utilisera peut-être pas. Ils ont cependant le mérite d’exister.
Le système d’infotainment se base sur les services Google. Cette version optimisée d’Open R-Link s’affiche sur une dalle de 10,1 pouces, avec son lot d’applications. Il intègre aussi Reno, cet avatar assistant de Renault à qui l’on peut demander de commander des fonctions et en planifier d’autres. Pour se faire une idée de l’espace à bord, on se sent peu ou prou aussi à l’aise que dans une Clio actuelle.
Une touche de Chanel

Le temps de développement n’a pris que 3 ans, (contre 4 habituellement) et pourtant cela nous parut interminable. Rappelez-vous, à l’occasion de la présentation du plan Renaulution en 2021, nous découvrions ce concept-car annonçant la prochaine citadine électrique de Renault. Comme souvent, on a lu dans nos colonnes et entendu ici et là: « Un beau showcar! Mais la version de série sera sûrement décevante. »
Vous l’avez déjà remarqué sur la première image, en fait les équipes de design et de développement ont fait le maximum pour que la voiture commercialisée soit très proche du prototype de salon. Même les proportions ont été respectées quasiment au millimètre près. Nous ne sommes donc pas déçus au moment de la découvrir. Seule l’inscription lumineuse « Renault » a disparu du bouclier pour laisser la place au support de la plaque d’immatriculation.
V2L et V2G au programme

Les feux paradoxalement sont plus sophistiqués que sur le concept, avec un petit carré lumineux en surimpression sur le verre. Nous n’avons pas eu droit à une démonstration, mais la voiture devrait même faire un clin d’oeil au déverrouillage. Un petit détail « show off » qui fera son petit effet. En jaune, on croit du coup faire face à un concept-car. En réalité, la Renault 5 E-Tech electric s’inspire certes de l’icône de 1972, mais elle parait hyper moderne, voire carrément futuriste.
La silhouette rappelle effectivement le modèle historique, tout comme l’arrière avec des feux quasiment repris à l’identique. Elle perd son bandeau rouge pour un jonc noir strié sur lequel sont inscrits la marque et le numéro 5. Comme prévu sur le capot avant, à la place de l’ouïe de la R5 d’origine, une fenêtre avec un « 5 » lumineux témoigne de l’état de charge selon… 5 niveaux. Toutes les versions auront des roues 18 pouces, pour bien remplir les passages marqués par des ailes élargies. Jetez un coup d’oeil au configurateur, même les enjoliveurs sont « stylés ».
Superbe!
Les promesses sont tenues. On a vraiment sous les yeux la copie conforme à 99% du concept. L’intérieur est tout aussi réussi que l’extérieur.
A coup sûr ce sera un carton. Stellantis et VAG devront régir sérieusement pour proposer quelque chose du même standing à tarif équivalent.
J’apprécie la teinte bleu nuit. Qui me fait bien bien plus penser à la Clio Williams qu’a une R5. Ne lui manque plus que les jantes dorées… 🙂
C’est sans chauvinisme que je dirais que c’est la plus belle voiture de sa catégorie actuellement commercialisée.
Bravo Renault!
On est bien dans la Renaulution. Très réussie intérieur comme extérieur. Reste à découvrir la version d’entrée de gamme.
j’adore elle est magnifique, le prix est contenu, je suis sur qu’elle va très bien se vendre. Vivement la version alpine !
Il y a cinquante ans, le tableau de bord matelassé était moche. Aujourd’hui souligné par des piqures de couleur, c’est carrément super moche.
Quand à la trappe de recharge sur l’aile avant gauche, c’est une mauvaise idée pour les recharges au bord du trottoir.
C’est pas faux cette histoire de trappe.
Je serais curieux de l’explication du responsable produit.
ça dépend dans quel pays, la R5 cartonne au Japon askip
J’ai lu ailleurs que la plateforme est dérivée de celle de la Clio. Est-ce exact ou s’agit-il d’une plateforme spécifique pour l’électrique ?
Sinon elle est très réussie visuellement ; je regrette juste qu’ils n’aient pas repris les poignées de portes avant dissimulées comme sur l’originale.
Plateforme spécifique pour pure électrique
« On le doit à la plateforme AmpR Small prévue exclusivement pour des véhicules électriques de l’entité Ampere. Les batteries sous le plancher, dans l’empattement long de 2,54 m n’empiètent donc pas sur le fond de la malle. »
Alors le salon de Genève a du mal à faire venir les constructeurs. Renault joue le jeu et des malins ont pris en photo la belle sur le stand pour diffuser les images sur Twitter et Tik Tok … pas très malin. Heureusement les médias ont joué le jeu pour attendre le 26 février pour la dévoiler. Par contre niveau organisation du salon … ça la fout mal si un des rares constructeurs ayant un stand voir sa communication se casser la gueule à cause des employés qui préparent le salon.
en l’occurrence il n’y avait pas vraiment de scoop, on avec des photos de la R5 depuis longtemps (sauf peut être l’intérieur).
Elle est choupi ? même si ces yeux plissés me paraissent un peu curieux, je préférais ceux du concept avec l’élément de carrosserie intégré dans les feux comme sur la Fiat 600e. Et puis la surcommunication sur la R5 d’origine, à trouver des similitudes alors que dans les faits, c’est une Clio 1 Williams moderne. A part ça rien à dire. Elle va sans doute faire mieux que la Zoe qui était déjà dans le top des ventes électriques en Europe. Je pense qu’elle a tout pour être la numéro 1 des citadines électriques françaises et même européennes
C’evrai qu’à y regarder de plus près il y a autant de similitudes à la Clio première du nom qu’à la R5. Les feux avant, la ligne générale y ressemblent aussi beaucoup. Finalement c’est deux remake en un cette R5.
Les feux avant sont bien réussis trouve-je. Un peu de Taycan 😉
L’ensemble de la plastique de cette R5 est vraiment très bien fait. L’intérieur a l’avantage d’être original (un peu fouillis peut être en image).
Belle réussite ! Renault a sa 500 (tiens , Lucas ?)
Ben c’est fluo ! Contrairement à ce qu’on voit écrit ça et là, les R5 MK1 n’étaient pas spécialement flashies. Souvent marron, blanches ou vertes, grises.
On voit que les designers se sont lâchés sur l’intérieur mais tout cela aura un prix. Attention dans la tête des gens R5 = voiture populaire pas chère, ce qui était à peu près vrai à l’époque. SI c’est pour tutoyer les prix de Mini la clientèle va faire faux bond. Le prix d’appel ne veut rien dire, c’est bien connu.
25k€ c’est aujourd’hui une voiture pas chère
@Panama : https://www.renault-5.net/version_TL/1972-1979-renault_5_tl_jaune.jpg
https://www.autoencyclopedie.com/uploads/2/3/3/4/23346328/renault-r5-1972-1985-1_orig.jpg
La orange c’est au lancement (avec le logo qui a été interdit car trop ressemblant à celui de KENT). La jaune aussi.
La verte du lancement était plus clair. Le vert plus foncé c’était un peu après. Manque donc le orange…qui sait en édition spéciale dans qq mois ?
https://cloud.leparking.fr/2021/06/14/09/21/renault-r5-renault-5-tl-1972-vert_8159977232.jpg
Non , elle est dérivé de la plateforme de la clio adapté en électrique .
J’aime bien cette voiture. Je me laisserai peut être tenter.
une belle voiture moderne sexy pour hommes et femmes (pas comme les minis et 500) plutot « bon marché » made in France qui consommera de l’énergie produite en France décarbonnée, c’est magnifique.
Elle est vraiment belle. Dommage que cela soit une électrique.
la faire en thermique serait suicidaire