Une Estrema pas si extrême
Cette série spéciale Estrema a été présentée depuis Hinwil en Suisse, le siège de l’équipe Alfa Romeo F1 (exploitée par Sauber). Le nom et le lieu laisseraient à penser qu’il s’agit d’une version ultra sportive et radicale, mais il n’est pas question pourtant de dépasser en performances les versions QV ni la radicale Giulia GTAm. L’Estrema a plutôt vocation à s’intercaler entre l’actuelle Veloce et les versions Quadrifoglio en s’adressant aux « puristes de la conduite ».
En plus de cette Estrema, Alfa en profite pour réagencer et simplifier l’architecture de gamme du Stelvio et de la Giulia qui, par cohérence, se calquent sur ce qui a été annoncé lors de la présentation du Tonale : Super et Ti sont les deux choix proposés, pouvant être agrémentés par les anciens niveaux Sprint et Veloce qui deviennent des packs. L’Estrema se positionne au-dessus de ces finitions.
Sans maîtrise, la puissance n’est rien
Les Alfa Romeo Giulia et Stelvio Estrema sont équipées de moteurs essence 2 litres turbo de 280 ch et de moteurs turbodiesel 2,2 litres de 210 chevaux, tous deux associés à une boîte automatique à 8 rapports et à la transmission intégrale Q4, en option sur la Giulia et de série sur le Stelvio.
Plus que la puissance, apanage des GTA et QV, l’agrément et le plaisir de conduite sont les maîtres mots des Estrema. Les suspensions actives sont installées de série. Le système de contrôle Alfa Active Suspension gère les suspensions et les amortisseurs en interaction constante avec le contrôle dynamique des châssis et avec le système DNA, calibrant son intervention en fonction du mode sélectionné. La version spéciale Extreme est également livrée en standard avec un différentiel autobloquant, qui garantit une stabilité et un contrôle élevés dans toutes les conditions d’adhérence. Il distribue le couple et la traction même en sortie de virage et à des vitesses et accélérations élevées.
Carbone et Alcantara
Les Estrema se parent d’une touche de sportivité avec l’emploi calibré de fibre de carbone. A l’extérieur, le matériau est présent sur les coques des rétroviseurs extérieurs et dans la garniture intérieure en V du fameux « trilobo ». Des tons sombres pour le badge spécifique Estrema sur le pare-chocs, les jantes alliage 19″ sur la Giulia et 21″ sur le Stelvio et les étriers de frein noirs.
La même forte connotation sportive est présente dans l’habitacle où se distinguent les finitions en fibre de carbone sur les contre-portes, l’entourage du levier de vitesse et la présence de sièges en Alcantara. Des surpiqûres rouges contrastées associées à des empiècements en cuir confèrent sportivité et exclusivité au tableau de bord, aux sièges, au volant et à la boîte de vitesses. On peut aussi se délecter d’un système audio Harmon & Kardon avec 14 haut-parleurs.
Les tarifs français ne sont pas encore connus mais, en Italie, il faut tabler sur unebase à 67 600 € pour l’ Alfa Romeo Giulia Estrema et 75 400 € pour l’ Alfa Romeo Stelvio Estrema.
C’est dans les vieux pots que l’on fait les bonnes soupes 😉
Des transmissions intégrales avec un autobloquant mécanique ? Pour des voitures routières, je ne vois pas trop l’intérêt. On a pas une Subaru Impreza ou une Mitsubishi Lancer, des sportives authentiques, mais 2 grosses caisses lourdes et à boitauto.
Je suis un « puriste de la conduite (du pilotage plutôt) », bah ça me laisse de marbre, ces « Estrema ».
A pratiquement 70 k€, ça fait cher le plaisir de conduire.
Néanmoins, cela ne remplacera jamais une Giulia SW…
Marchionne avait décidé que…..
Quand on voit le prix, on comprend pourquoi ils n’en vendent plus (et c’est bien dommage)!
Qui irait mettre 70k€ dans une caisse thermique de « seulement » 280cv?
Dans la même taille de véhicule, niveau d’équipement on trouve des VE avec plus de 450 cv à 55k€ pour 600 km d’autonomie (sans les suspensions adaptatives, mais qui en a besoin?)…
« Dans la même taille de véhicule, niveau d’équipement on trouve des VE avec plus de 450 cv à 55k€ pour 600 km d’autonomie (sans les suspensions adaptatives, mais qui en a besoin?)… »
C’est bien beau tout ça, mais les français ne peuvent pas tous rouler en VE…..
Attendons les bornes……..
Celui qui peut mettre 70 k€ dans une alfa peut aussi rouler en électrique. il y a assez de bornes pour que tous les acheteurs de thermiques neuf de 280cv et + passent à l’électrique.
Au-delà des bornes, il n’y a plus de limite
Comme si c’était une fin en soi de rouler en VE…
Certes on y viendra « de force » mais pour le moment, nous ne sommes pas tous prêts à excepter toutes ces contraintes.
😉 Je vous comprends tous les deux !
Je sens un changement d’opinion, une évolution de @AXSPORT ?
LA VE s’impose progressivement… Mais pour la plupart d’entre nous, changer trop vite serai une erreur, car les contraintes pratiques et de prix sont trop importants, comme le sous-entend @AXSPORT.
Une « bonne » VE polyvalente, c’est généralement au-dessus de 40 k€, cela ne s’achète pas sous un coup de tête surtout quand un petit Tsar astique ses 6.000 têtes nucléaires.
Les Français n’ont pas peur du Tsar assis sur ses 6000 têtes nucléaires.
Ce dont ils ont surtout peur, c’est que ce Tsar a ses mains sur les vannes de gaz et pétrole. 1/4 de tour dans le sens horaire, et ça va être le bordel dans leur vies
Ils n’ont pas connu ou écouté leurs grands-parents qui ont vécu la guerre !?
J’hallucine parfois d’entendre les réactions de certains, car pour une fois, la fin du monde risquait de venir avant celle du mois.