Essai : 1.100 km en Mercedes GL 350 BlueTec (1/2)
par Nicolas Morlet

Essai : 1.100 km en Mercedes GL 350 BlueTec (1/2)

La paralysie qui a touché les transports aériens jusqu’en milieu de semaine dernière a contraint Mercedes-Benz de revoir sa feuille de route pour nous acheminer à l’inauguration de la nouvelle exposition du Musée Mercedes : nous irons par la route. Mais alors que nous nous attendions à devoir faire le trajet en Viano, c’est finalement un GL que Mercedes Belgique avait mis à notre disposition. L’occasion pour nous de découvrir ce mastodonte lors des 550 kilomètres (et retour) qui séparent Bruxelles de Stuttgart.

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Le moins que l’on puisse écrire, c’est que le GL en impose, avec ses 5,08 mètres de long et ses presque deux mètres de haut. Et si vous ajoutez à cela des lignes «taillées à la serpe» cette impression n’en est que renforcée.

Le GL est né de la volonté de Mercedes d’offrir une réponse crédible à l’insolent succès de l’Audi Q7, que le ML ne pouvait pas vraiment offrir en raison de ses dimensions plus compactes et de ses strictes cinq places. De plus, un nouveau SUV très haut de gamme permettait du même coup de proposer aux clients une alternative, si l’on peut dire, à l’increvable Classe G, rustique dans sa conception mais reconverti en baroudeur de luxe dont sont friands un certain type de clientèle…et dont certains n’ont jamais effleuré la moindre motte de terre.

Le GL trouve donc sa raison d’être au sein de la gamme Mercedes. Ses lignes semblent s’inspirer de celle du Classe G pour leur côté cubique, mais en même temps, reste bien dans la mouvance actuelle du côté de Stuttgart où les arrêtes vives semblent de plus en plus aux goûts du jour.

A bord, l’espace est proportionnel à l’encombrement extérieur, et tous les passagers pourront se mettre à l’aise. A l’avant, bien sûr, mais surtout aux places de la deuxième rangée où l’espace aux jambes est royal et le dossier inclinable selon quatre positions ! Et, chose assez rare que pour être soulignée, même les deux places d’appoint de la troisième rangée (accessibles via le siège arrière droit à manœuvre électrique) sont utilisables par des adultes, y compris sur des long trajets. En tout cas, c’est ce qu’en disait mon collègue qui a fait pratiquement tout l’aller-retour à ces places.

L’autre bonne nouvelle c’est que, grâce aux dimensions conséquentes de l’engin, même dans cette configuration sept places il reste assez de coffre que pour caser les petites mallettes, sacs à dos et vestes de tout le monde puisque la contenance reste de 300 litres. En rabattant tous les sièges, le volume devient gargantuesque, avec 2.300 litres !

Notre version d’essai était également dotée d’un équipement pléthorique, avec, entre autres, le système multimédia à double écran pour les passagers arrière, la caméra de recule, le double toit vitré (à l’avant et au dessus de la troisième rangée), la climatisation tri-zone, le cuir nappa beige cashemire, système de sonorisation Harman-Kardon, etc. Bref, la totale. Mais  tout cela à un coût, puisque, marque allemande oblige, tout est facturé en option. C’est ainsi que outre les dispositifs précités facturés de 494 euros* la caméra de recul à 3.035 euros* l’habitacle en cuir, la troisième rangée de sièges se paye 2.259 euros*, le pack entertainment arrière, 2.407 euros*, le système de navigation avec changer DVD, 3.529 euros*, etc. Ce qui fait qu’au final, notre GL était équipé de plus de 27.620 euros* d’options, de quoi en porter la facture totale à 104.215 euros*.

Faut-il préciser qu’à ce tarif, la présentation et la finition sont somptueuses jusque dans les moindres détails, comme les inserts en bois, eux aussi facturés en option.

*Prix en Belgique

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La paralysie qui a touché les transports aériens jusqu’en milieu de semaine dernière a contraint Mercedes-Benz de revoir sa feuille de route pour nous acheminer à l’inauguration de la nouvelle exposition du Musée Mercedes : nous irons par la route. Mais alors que nous nous attendions à devoir faire le trajet en Viano, c’est finalement un GL que Mercedes Belgique avait mis à notre disposition. L’occasion pour nous de découvrir ce mastodonte lors des 550 kilomètres (et retour) qui séparent Bruxelles de Stuttgart.

Nicolas Morlet
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