Mois : octobre 2005

C’est la période de l’année, alors si vous êtes en mal de nouveaux posters dans votre chambre ou sur les murs de votre garage, voila qui devrait egayer un peu votre environnement. Porsche, comme l’an passé, ré-edite une série de 3 calendriers, chacun ayant un thème bien précis: le calendrier officiel "Welcome to the world" montre les derniers modèles sur differents sites en allemagne ressemblant à d’autres endroits connus dans le monde (le Valhalla pres de Regensburg est comparé à l’Acropole en Grece par exemple) .

Après l’essai du Boxster, Porsche France nous a confié un Cayenne S. A la mode dans toutes les capitales et au delà, ce 4×4 de très haut de gamme en fait réver plus d’un. N’étant franchement pas fan de SUV, j’ai essayé de comprendre le pourquoi de cette attirance tout au long de notre journée d’essai. L’objectif n’est pas tant de vous présenter le Cayenne comme une nouveauté, mais de vous relater ce que cela donne de rouler à bord de l’engin dans la circulation parisienne de tous les jours. Equipé d’un V8 de 4,5 litres, qui développe 340 chevaux, contrôlé par un programme de management de traction Porsche, le Cayenne S ne renie pas ses origines. Il est d’aileurs plaisant de constater que la clé de contact se trouve à gauche comme sur toutes les Porsche. Ce positionnement permettait aux pilotes de 356, lors des débuts au Mans durant les années 50, de démarrer le moteur et d’engager la première en même temps. L’instrumentation du tableau de bord flaire bon la 911, avec ses trois compteurs ronds enchevétrés. Après ce bref tour d’horizon du statique, passons à notre dure journée de circulation Parisienne.

Lire la suite

Carton plein pour Alonso et Renault à l’issue d’une course un peu décousue mais intéressante qui conclue un bon cru 2005 pour la Formule 1. Les McLaren n’ont jamais été en mesure d’inquiéter une équipe Renault très en forme et un Fernando Alonso très à l’aise dans son costume de champion du monde.

Pour sa première course à Laguna Seca en ALMS, la Porsche RS Spyder du team Penske a frappé un grand coup, en signant la pôle position en catégorie LMP2, mais surtout en réalisant le 5eme temps général au milieu des LMP1. Cet exploit donne raison aux techniciens allemands qui avaient retardé ses débuts pour finaliser sa mise au point. Le belge Sascha Maassen a également pulvérisé le record de la piste (LMP2) avec un tour à 171,50 km/h de moyenne soit plus de 3km/h de mieux que l’ancien record de James Weaver.
La nuit prochaine (pour nous) aura lieu la course d’une durée de 4 heures. Le pilote belge partagera le volant avec son compagnon Lucas Luhr, reformant l’équipage champion 2002 et 2003 de l’ALMS catégorie GT2, sur Porsche GT3 . Le test d’endurance  sera une autre étape pour les techniciens allemands et si l’auto s’avérait fiable en plus d’être compétitive, soyons sûr que les carnets de commandes se noirciront rapidement. Porsche vit des années fastes, c’est une évidence.

Kimi Raikkonen, auteur de 2 erreurs dans son tour, échoue à 4 dixièmes seulement de la pôle du nouveau champion du monde Fernando Alonso. Le finlandais ne parvient pas à s’intercaler entre les ‘blue boys’ puisque Giancarlo Fisichella suit l’espagnol à 3 dixièmes de secondes, permettant à l’écurie française d’envisager un dénouement final favorable au championnat Constructeurs. Montoya qui glisse sa McLaren-Mercedes en 5 eme position ne semble pas perturbé outre mesure par la seconde concédée et pense, tout comme son coéquipier,  pouvoir avaler les Renault durant la course. La saison écoulée semble leur donner raison tant les Flèches d’argent embarquaient généralement moins d’essence que les françaises au départ. Il leur suffirait alors de patienter jusqu’au premier ravitaillement,pour ensuite s’envoler vers la victoire. Notons tout de même que les R25 disposent ici d’un moteur Spec E tout neuf dont la durée de vie n’excedera pas cette dernière course. Ainsi les motoristes l’ont dopé de 40 ch qui pourraient s’avérer determinants face à Raikkonen qui dispose, lui, de son moteur de Suzuka. Pour espérer battre Renault, McLaren doit impérativement mettre ses 2 autos à l’arrivée.
Jenson Button pourrait jouer les trouble-fêtes puisqu’il s’insère dans le carré d’as, à la quatrième place. Nick Fry, le boss de BAR-Honda, espère de lui qu’il ne "gâchera pas, comme à Suzuka, une opportunité de victoire". A bon entendeur …
Loin derrière, Ferrari a pris un ascendant irrémédiable sur Toyota qui crût un temps pouvoir les battre au championnat. Manifestement, la TF 105B convient mieux à Ralf Schumacher (9e) qu’à Trulli (12e).
David Coulthard s’offre le 7e temps confirmant la forme du Red Bull Racing alors que les Williams BMW achèvent leur collaboration en rendant une piteuse copie: Webber est 10e et Pizzonia , 13e.
Grand Prix demain matin à 8h. Ne ratez pas le départ qui risque d’être assez "chaleureux" !

Le précédent président de Alfa Romeo, Karl-Heinz Kalbfell, muté de façon surprenante quelques mois après son arrivée à Milan, avait interdit que la 159 ne pose ses roues sur la piste, activité jugée trop vulgaire pour une voiture qu’il rêvait de prestige. Le nouveau président, Antonio Baravalle, s’est donc empressé d’imprimer sa marque et a renversé la décision, donnant le feu vert pour que la 159 aille se frotter avec son ennemie intime la BMW 320 l’année prochaine en WTCC. Voilà qui est plus en phase avec la tradition, les berlines italiennes ayant de tous temps fréquenté les circuits, ce dont aucun amoureux de la marque ne leur a jamais fait grief.