Le Blog Auto

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Le pilote estonien Markko Martin, auteur de la sortie de route fatale à son copilote Michael Park, ne reprendra pas le volant de sa Peugeot 307 WRC cette saison. Malgré les encouragements à poursuivre venus de la famille Park, Markko Martin, profondément touché, n’a pas trouvé la force de poursuivre la compétition pour les 3 derniers rallyes. Après avoir manqué celui du Japon, il ne s’alignera pas à ceux de Corse de Catalogne et d’Australie.
Pour le remplacer sur les 2 prochaines manches sur Asphalte, Peugeot fait confiance à son pilote, actuellement en tête du championnat de France, Nicolas Bernardi. Issue des sélections rallyes jeunes (où il avait été préféré à un certain Loeb, pourtant plus rapide), voici une nouvelle occasion de briller au plus haut niveau pour le gardois, ancien espoir Echappement et vainqueur du volant 206 2000. En 2004, il s’était illustré dans le championnat Junior WRC en devenant Vice Champion du monde au volant d’une Renault Clio. Il a 29 ans.
Pour la dernière épreuve australienne, sur terre, Daniel Carlsson est pressenti.

Marcus Gronholm, 37 ans, champion du monde WRC 2000 et 2002, rejoint le team Ford pour les 2 prochaines années. Ford qui a fait une croix sur cette saison de transition développe une toute nouvelle voiture, la Ford Focus RS WRC. La confiance renouvelée des dirigeants du groupe laisse poindre des gros espoirs chez Malcolm Wilson qui, grâce au retrait de Peugeot et Citroën, souhaitait s’attacher les services d’une pointure pour 2006. Les tergiversations de Loeb ont elles assez duré ou alors la décision de Citroën de poursuivre le WRC dès 2007 a t’elle été prise, personne ne le sait encore. Quoiqu’il en soit Ford a fait son choix et c’est le géant Finlandais qui pilotera la Focus.
Toutes les ressources de l’écurie sont orientées vers le prochain championnat et un programme intense de tests de la nouvelle voiture attend Marcus Gronholm. Une belle opportunité pour le Finlandais d’adapter l’auto à ses désirs histoire de viser la couronne dès 2006.
Ford court après un titre Constructeurs depuis 1979 et le titre Pilotes leur echappe depuis celui d’Ari Vatanen en 1981. L’auto était à cette époque la Ford Escort …. RS.
Vous avez dit superstition ?

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Le plus gros équipementier mondial Delphi vient de se déclarer en faillite. L’entreprise, constituée des fournisseurs préalablement dans le giron de General Motors, était sortie du nid il y a six ans pour voler de ses propres ailes dans un ciel bien différent de maintenant. A l’époque, son premier et principal client General Motors allait fort, le segment hautement lucratif des SUV était en plein développement et les conventions collectives héritées de la filiation avec le constructeur ne paraissaient pas problématiques.

Voici une analyse technique post GP "courtesy of Formula 1.com" qui dévoile certaines technologies de pointe utilisées par les équipes pour grapiller les centièmes tant nécéssaires à la victoire.

Ford ne pense pas seulement à son proche futur, mais vise également le long terme. Pour cela, l’industrie automobile se doit de fureter dans les arcanes de la recherche fondamentale. Bien avant que des débouchés dans la "vraie vie" existent, il faut se tenir au courant et sceller les alliances avant que d’autres ne le fassent. C’est ainsi que Ford et Boeing viennent d’élargir un partenariat qui dure déjà depuis 10 ans. Le prototypage et les techniques de collage d’aluminium étaient les premiers champs de collaboration entre les 2 firmes qui aujourd’hui se penchent sur la nanotechnologie. L’industrie de l’infiniment petit doit à terme révolutionner notre quotidien dans bien des domaines et l’automobile ne sera pas épargnée.
Grâce au développement de nanocomposants tels que les mini-capteurs, de nouveaux types de métaux et de matériaux calorifiques, Ford espère créer des moteurs plus légers, plus puissants et moins chers à produire. Ils seront également plus fiables puisqu’ils devraient fonctionner à des températures plus froides qu’actuellement.
La nanotechnologie a déjà été utilisée pour quelques applications mineures telles que la fabrication de pots catalytiques ou encore dans des peintures plus résistantes (sur la Ford GT par exemple).
Sur les produits hybrides que Ford envisage de multiplier, les gains se feront sur la taille des batteries et donc la place disponible dans les autos.
Les 2 firmes travailleront en collaboration avec 40 scientifiques de l’Université de NorthWestern, fondée il y a 30 ans par la grâce d’un don de 10 millions de dollars de … Ford !
Rien ne se perd, tout se transforme.

Un des événements du prochain salon de Tokyo qui se tiendra du 19 Octobre au 6 Novembre sera sans nul doute le concept-car Ferrari GG50. Construit sur une base de 612 Scaglietti, il ne sort pas des ateliers de Pininfarina mais de ceux d’un autre transalpin de génie, Giorgetto Giugiaro qui fête ses 50 ans d’activité. Bien que la société (Ital Design) soit aujourd’hui dans les mains de son fils Fabrizio, le maître ne dédaigne pas reprendre parfois les crayons. Sa dernière esquisse, l’Alfa Roméo Brera Concept-car !
Personne ne sait encore à quoi ressemblera cette Ferrari nullement destinée à entrer en production puisqu’à l’image d’une Maybach Exelero pour Fulda, elle sera le support publicitaire de la nouveauté du manufacturier de pneumatiques Bridgestone, les Potenza RE050 Runflat. Les seules infos dévoilées par Bridgestone sont les tailles de 245/35R20 à l’avant et 305/35R20 à l’arrière ! Un peu maigre je vous l’accorde.
Et ça n’est pas la photo digitalisée du stand Bridgestone qui vous en dira plus.
Tout vient à point à qui sait attendre.

Il n’y a pas que le footballeur qui soit assez naif pour se laisser abuser par d’amusants traquenards, le journaliste automobile n’est pas mauvais non plus ! Ainsi, un fanatique de Mini, expert dans le maniement du logiciel de retouche d’image et lassé des scoops à répétition des magazines anglais (nous faisons pareil, il faut l’admettre…) a monté un stratagème destiné à tromper AutoExpress, hebdo coutumier des "premières"et des "spied".
Après avoir légèrement trafiqué une photo de sa propre auto, il a convaincu les journalistes du magazine qu’elle était le "test mule" d’une version boostée de la MINI Cooper S prévue à la vente pour l’été prochain. Moteur turbo de 232 ch autorisant 250 km/h, 2 places seulement, sièges baquet, différentiel autobloquant à glissement limité, le magazine (et leur site) AutoExpress croit même savoir qu’elle adoptera le badge CSL, cher à BMW. L’auteur des faits s’étant répandu sur internet après la parution et voilà quelques journalistes qui ont du sentir une petite chaleur leur monter aux joues. Certains blogs ont relayé l’annonce avant de retirer leur note dès la supercherie éventée.
Au delà du canular, cela nous rappelle que toutes les spéculations énoncées sur la toile et ailleurs (les notres aussi, forcément) sont par nature invérifiables. Il convient donc de toujours employer le conditionnel lorsqu’elles sont diffusées et de ne jamais prendre ces infos pour autre chose que ce qu’elles sont, à savoir des rumeurs.
Et si cette note était fausse….