Les grands groupes automobiles européens semblent impuissants face au phénomène de la mondialisation. Ils ont notamment de plus en plus de mal à résister à l’hégémonie des asiatiques dans ce secteur. Ce n’est pas un hasard si, en moins de deux ans, les principaux constructeurs européens (Renault, Daimler-Chrysler, BMW, PSA, Volkswagen) ont changé leurs présidents. Les groupes du Vieux Continent souffrent notamment de problèmes de compétitivité et d’un uro fort qui pénalise leurs exportations à l’instar de leurs concurrents asiatiques. En cause également, les coûts de production et plus particulièrement, les coûts salariaux qui ne permettent pas de lutter à armes égales avec les Japonais, les Coréens, et maintenant les Chinois. D’autant que ces constructeurs orientaux, en particulier les japonais, sont maintenant capables de rivaliser avec les standards européens de qualité et de fiabilité.
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