Auteur/autrice : Pierre-Laurent Ribault

C‘est la même voiture, construite et distribuée par Daihatsu et rebadgée par Toyota qui la distribue dans son réseau au Japon. Dévoilé la semaine dernière, la Be Go est un petit SUV 4 places de 4 mètres de long pour un empattement de 2,58 mètres, disponible en 2 ou 4 roues motrices, en boîte manuelle ou automatique et équipé d’un moteur 1,5 litres de 109 ch et 141 N.m de couple. La consommation annoncée est entre 6,6 l/100 km et 7,1 l/100 km selon les versions, soit un taux de rejet de CO2 de 152,7 à 165,8 g/km. Le coffre a un volume pas ridicule de 380 litres, qui peut monter à 770 litres si on plie les sièges arrières.

La Mitsubishi Lancer Evolution, voiture spécifiquement conçue pour le rallye, tâte de la piste au Japon dans le Super Taikyu, qui voit s’affronter dans des épreuves d’endurance diverses catégories d’autos sportives assez proches de la série. A l’occasion du Tokyo Auto Salon, le team Öhlins qui engage la voiture avec la bénédiction de Mitsubishi, a créé une version break de sa voiture de course, copie conforme si ce n’est pour le compartiment de chargement supplémentaire, qui trônait sur le stand de la marque aux trois diamants.

Dodge Challenger, Chevy Camaro, les pony cars reviennent en force mais le pionnier Ford a une longueur d’avance. Alors que les deux premiers paradent sur les podiums de salon, la déjà établie Mustang voit maintenant revenir sa version ultime (pour l’instant), la Shelby GT 500, dans la rue et sur les pistes.

Il m’est apparu après avoir posté la note précédente que la surexposition à la couleur noire risquant d’engendrer chez certains visiteurs de ces pages des effets secondaires gênants, du type achat impulsif de vieux CD de The Cure période Charlotte Sometimes, départ précipité pour la Transylvanie, ou acquisition d’un Terre-Neuve, il fallait faire quelque chose pour rétablir l’équilibre chromatique du site. Par chance, le Tokyo Auto Salon était plein de voitures blanches. La voiture de luxe blanche, particulièrement la berline germanique, possède un cachet certain au Japon, qui assure à son propriétaire une réputation flatteuse, ou peu flatteuse, selon les points de vue, d’homme qui compte dans le monde flottant.

La voiture noire et chère est le passage obligé pour une certaine catégorie de nouveaux riches qui cherchent à projeter un statut récemment acquis avec le maximum d’efficacité et le minimum d’ambiguïté. L’aura quelque peu sinistre qui se dégage de son équipage flatte l’ego de l’individu qui entretient dans le même temps une vague aspiration au bon goût, qui sera cependant jetée par dessus bord sans regret dès qu’est reconnue la possibilité d’ajouter un peu de chrome au tableau.

La Mitsubishi i, déjà largement chroniquée ici, s’apprête à débarquer en force au Japon avant la fin du mois pour accélérer la guérison d’un constructeur convalescent. Les réactions favorables font penser qu’elle devrait y arriver. Le Tokyo Auto Salon était l’occasion pour Mitsubishi, comme pour les autres constructeurs qui présentaient des avant-premiêres, d’amorcer le buzz autour de sa petite star, avec une poignée de versions spéciales réalisées par les spécialistes locaux : Blitz, Damd, et sa propre division de personnalisation Roar. Eléments de carrosserie, jantes, pommeau de levier de vitesse Momo, etc. seront disponibles chez les concessionnaires Mitsubishi en même temps que la voiture elle-même.

Suzuki avait déjà mis un sourire sur le visage des visiteurs du salon de Tokyo avec son charmant concept LC, et la voiture pour Maman « Mom’s personal Wagon » basé sur son MR Wagon sur le point d’être lancé. A l’occasion du Tokyo Auto Salon, le constructeur poursuit dans le même esprit léger avec des MR Wagon pour le reste de la famille, jouant avec malice sur les clichés : la version pour les garçons, « Boy’s MR », est bleue et correspond à l’idée que les petits garçons se font des bolides : le damier du drapeau en sautoir et un gros numéro sur les portières. L’intérieur reçoit deux splendides baquets et des harnais du même bleu.

Entrez entrez Mesdames Messieurs sous le grand chapiteau du cirque Makuhari. Vous y serez éblouis par nos artistes, qui ne reculent devant rien pour vous faire passer un bon moment. Essayez de reconnaître les Honda NSX dans leur habit de lumière. Comptez les pièces mobiles sur nos autos transformistes, essayez de soulever du sol nos low riders familiaux. Débouchez vous les oreilles grâce à nos sonos géantes. Uniques au monde, voyez la 350 Z aux tatouages maori et la Celica en uniforme. Venue spécialement d’Europe, notre écuyère bavaroise convertie à l’art du drift !