Auteur/autrice : Pierre-Laurent Ribault

La philosophie zoom-zoom expliquée

Il y a un certain temps que Mazda accommode toute sa communication à la sauce zoom-zoom, et l’expression, sympathique au départ, finit à force de répétition par perdre de son impact et même agacer un tantinet. Mais je suis prêt à pardonner à Mazda depuis que j’ai découvert par hasard il y a deux jours, en cherchant des informations sur la petite dernière, un spot publicitaire corporate de la marque qui explique en deux minutes et demie la philosophie zoom-zoom, et c’est très convaincant. C’est très bien filmé aussi, et fait le meilleur usage d’une des plus belles musiques de film de ces dernières années, la bande originale du merveilleux Edouard aux mains d’argent de Tim Burton, musique signée par Dany Elfman.

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c,mm,n : le développement open source appliqué à l’automobile

Le modèle du développement ouvert et communautaire, ça marche pour le logiciel. Est-ce que le concept Open Source est applicable dans d’autres domaines ? Par exemple, pour… l’automobile ? C’est ce qu’espèrent l’ONG néerlandaise « Stichting Natuur en Milieu » et les universités de Delft, Eindhoven et Enschede, qui exposaient au Salon d’Amsterdam la maquette de la c,mm,n. La c,mm,n est, ou plutôt sera, une 4 places équipée d’une pile à combustible et de nombreux systèmes intelligents dont je parierais qu’ils seront placés sons le signe du pingouin. Hormis cette maquette à l’échelle 1, le projet c,mm,n dispose déjà d’un site ouèbe très léché, qui fait un usage intensif de Flash, pourtant pas le plus ouvert des formats, mais bon…

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SuperGT Okayama : la revanche d’Honda

Lors de la course inaugurale à Suzuka il y trois semaines, les NSX avaient joué de malchance après avoir dominé les débats et avaient dû laisser une Lexus l’emporter. Pas deux fois de suite. A Okayama, les Honda ont signé le doublé, malgré un départ mouvementé qui a vu le poleman Ryo Michigami dans la NSX Takata partir à la faute, bien aidé par la Lexus de pointe de André Lotterer qui écopa en conséquence d’un drive-thru. Les deux voitures en queue de peloton laissaient la voie libre à Ralph Firman dans la NSX Arta qui prenait la tête et ne devait plus la quitter, même pas dans le dernier tour comme à la course précédente.

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La fondation X Prize revient sur terre

La fondation X Prize, créée par un entrepreneur passionné d’espace, Peter Diamandis (par ailleurs promoteur de la Rocket Racing League), s’est fait connaître en offrant un prix de 10 millions de dollars à la première organisation non gouvernementale capable de lancer un engin habité réutilisable dans l’espace deux fois en deux semaines. L’idée étant de mettre en compétition sur le même pied des petites structures aussi bien que de grosses organisations industrielles, sous-entendant que les petits, moins encombrées de pesanteurs administratives et comptables, pouvaient tirer leur épingle du jeu. « Light is Right » adapté au progrès technologique, en quelque sorte.

Le prix a été remporté en 2004 par une start-up financée par Paul Allen, un des fondateurs de Microsoft, qui consacre son temps a réinvestir sa considérable fortune dans diverses aventures technologiques. Les grands du secteur comme Boeing ou Lockheed n’avaient pas participé, considérant les débouchés trop aléatoires.
Forte de la démonstration de son approche, la fondation X-Prize a décidé quitter provisoirement les étoiles pour un challenge beaucoup plus proche de nos préoccupations, l’Automotive X Prize. Jusqu’alors, les rumeurs les plus folles circulaient sur les objectifs à atteindre, mais le règlement provisoire vient d’etre rendu public et ce n’est pas vraiment de la science fiction: il s’agit de développer un véhicule, industriellement viable, capable de couvrir plus de 100 Miles Per Gallon (ou son équivalent énergétique, la combustion interne n’étant pas obligatoire), chiffre symbolique en unités US correspondant à une consommation maximum de 2,8 litres aux 100 km. Le niveau d’émission est également réglementé, ainsi que les spécifications générales du véhicule et ses performances minimales (en gros, l’équivalent d’une berline quatre places standard). Le réglement est consultable en ligne. Les candidats devront présenter leurs projets fin 2008, en deux catégories possibles, et l’évaluation sera couronnée par deux épreuves routières, jugées sur la moyenne et la consommation, qui décideront du vainqueur en 2009. L’entreprise ou l’organisation gagnante touchera plusieurs millions de dollars (somme non précisée à l’heure actuelle).
Une initiative très louable, sans aucun doute, mais qui n’impressionnera pas ceux qui suivent d’un peu près l’industrie automobile. D’une part, nombre de constructeurs européens sont d’ores et déjà tout à fait capables de répondre aux critères sur le plan technique, Volkswagen, pour ne citer qu’eux, l’a montré avec ses Lupo et Polo super économiques, et d’autre part il y aura en 2009 sur le marché américain des voitures répondant aux critères, ou s’en approchant de très près, telles les prochaines générations d’hybrides de Toyota et Honda.
Le principal attrait de cette annonce est de montrer qu’existe un intérêt grandissant de la part des acteurs de la hi tech (c’est de là que vient l’argent qui finance la fondation X Prize) pour l’automobile, car ils sentent qu’on approche d’un moment clé sur le plan de la technologie où les cartes vont être redistribuées et où les nouveaux entrants auront leur chance, ce qui n’est pas arrivé depuis des décennies. C’est d’autant plus évident aux Etats-Unis, qui conjuguent une industrie automobile particulièrement sclérosée et un bouillonnement de petites entreprises ambitieuses. Tesla Motors, conduite et financée en grande partie par des gens venus de la Silicon Valley, est une des premières manifestations de ce phénomène, et il va maintenant être intéressant de voir qui va s’aligner sur la ligne de départ de ce challenge qui sera très médiatisé.

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Subaru Impreza, re-suite : la famille au complet

La saga Impreza 2008 continue avec cette fois la totale : les photos du constructeur pour les trois versions de la voiture qui seront dévoilées très bientôt au salon de New York: la WRX 5 portes qu’on a appris à connaître, sinon à apprécier, la semaine dernière, mais aussi la WRX 4 portes, à laquelle l’Europe n’aura pas droit a priori, et l’Impreza tout court, celle à laquelle on ne pense jamais tant l’image de la voiture bleue de rallye est forte.

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Formula Nippon Fuji : Tréluyer sur toute la ligne

Benoît Tréluyer commence la saison de Formula Nippon 2007 sans perdre ses bonnes habitudes de 2006: pour la première épreuve disputée hier à Fuji, le pilote français du team Impul réalise le score parfait avec la pole position, le meilleur tour en course et la victoire. La grille se porte bien, avec 22 partants partageant le même châssis Lola mais distribués entre moteurs Toyota et Honda. Pas de grands changements dans les effectifs, avec tout de même le retour de Michael Krumm après six ans d’absence et l’arrivée de Hiroki Yoshimoto, en provenance du GP2. Côté français, les deux animateurs de la saison 2006 sont de retour avec Benoît Tréluyer le champion en titre donc et Loïc Duval, qui a fait très bonne impression lors de son passage en A1GP cet hiver.

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La Celica sur le point de faire son come-back ?

La Toyota Celica a quitté ses dernières chaines de montage en 2006. La MR-S, devenu petit roadster en conservant le moteur en position centrale arrière caractéristique de la lignée MR, est réduite à 1000 exemplaires d’une « FINAL VERSION » jusqu’en juillet prochain. Après cette date, les toyotistes sportifs n’auront plus rien a se mettre sous la dent a moins d’avoir sérieusement les moyens et regarder chez Lexus, ou se contenter d’une Vitz/Yaris plus ou moins vitaminée, qui n’aura jamais le cachet suffisant pour l’amateur friand de lignes tendues et de places arrières symboliques, ou d’une Auris qui fronce les sourcils. La traversée du désert commence pour les amateurs sans portefeuille XXL, mais une oasis se profile peut-être déjà sur l’horizon.

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