Tesla sous pression : la réforme fiscale de Trump menace ses bénéfices et les incitations aux véhicules électriques

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La réforme fiscale de Trump impacte Tesla : fin des crédits d’impôt pour VE et baisse des revenus issus des crédits réglementaires.

Tesla alerte sur les effets négatifs de la nouvelle loi fiscale américaine

Tesla Inc., le géant des véhicules électriques dirigé par Elon Musk, a récemment exprimé son inquiétude face aux conséquences d’un projet de loi fiscal promulgué sous l’administration Trump. La réforme, évaluée à 3,4 trillions de dollars, affectera directement deux des principales sources de revenus de Tesla : les crédits réglementaires et le crédit d’impôt à l’achat de véhicules électriques.

Suppression des pénalités pour non-respect des normes de consommation

L’une des mesures les plus controversées de la réforme consiste à supprimer les pénalités civiles infligées aux constructeurs automobiles qui ne respectent pas les normes américaines d’économie de carburant. Ces pénalités incitaient traditionnellement les grands constructeurs à acheter des crédits réglementaires auprès d’entreprises plus écologiques comme Tesla pour rester en conformité.

Ces crédits ont longtemps représenté une source significative de revenus et de bénéfices pour Tesla, qui vendait ses surplus aux marques plus polluantes. En les supprimant, la loi prive Tesla d’un levier économique important. Lors de l’appel aux résultats du deuxième trimestre, le directeur financier de Tesla, Vaibhav Taneja, a déclaré que cette mesure entraînerait une baisse directe des bénéfices.

« Bien que nous n’ayons jamais basé notre modèle économique sur les ventes de crédits, cela aura un impact tangible sur notre chiffre d’affaires global », a précisé Taneja.

Fin du crédit d’impôt de 7 500 $ pour les acheteurs de VE

Autre coup dur pour Tesla et le secteur des véhicules électriques aux États-Unis : la fin du crédit d’impôt fédéral de 7 500 dollars pour les acheteurs de voitures électriques, prévue pour la fin septembre. Ce crédit a été un puissant outil d’incitation à l’achat, rendant les modèles Tesla plus abordables pour les consommateurs.

Taneja a indiqué que Tesla ne peut pas garantir que les commandes passées après la mi-août seront livrées à temps pour permettre aux clients de bénéficier de ce crédit fiscal. Cela pourrait ralentir les ventes et freiner la demande dans les mois à venir, à un moment où la concurrence mondiale dans le secteur des VE s’intensifie.

Elon Musk critique le projet, Tesla s’adapte

Bien qu’Elon Musk ait traditionnellement soutenu certaines initiatives du président Trump, il a critiqué publiquement cette réforme fiscale, notamment pour son impact sur la transition énergétique et l’innovation automobile. Cette situation place Tesla dans une position délicate, où elle doit réadapter rapidement sa stratégie commerciale et industrielle.

La société s’attend à des perturbations à court terme, mais reste déterminée à maintenir son leadership sur le marché des véhicules électriques. Elle prévoit également de diversifier ses sources de revenus, en accélérant notamment l’innovation dans le stockage d’énergie (Powerwall, Megapack) et l’autonomie logicielle (FSD).

Quel avenir pour Tesla aux États-Unis ?

La décision de supprimer les aides aux VE intervient alors que Tesla fait face à une pression accrue sur ses marges et que les ventes sur certains marchés ralentissent. Dans un contexte où les subventions gouvernementales jouent un rôle clé dans l’adoption massive des véhicules électriques, leur suppression pourrait ralentir la croissance de l’industrie tout entière aux États-Unis.

Tesla devra miser sur des innovations produit et une meilleure efficacité opérationnelle pour compenser ces changements. L’entreprise compte aussi sur son avantage technologique et sa capacité à produire à grande échelle pour garder une longueur d’avance, malgré des vents contraires sur le plan fiscal et politique.

Crédit illustration : Tesla.

(21 commentaires)

  1. sans doute un petit trou d’air à prévoir pour tesla aux us mais ça rebondira vite, les tesla n’ont pas besoin d’aides, ce sont des voitures qui se vendent très bien dans tous les pays sans aides à l’achat

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    1. Le problème c’est que le cadre des crédits carbone c’est une gagneuse pour Tesla et qui dépasse les USA.

      Cette économie totalement artificielle participait à leur compétitivité et rappelons nous que l’Europe a assoupli ses règles en début d’année pour éviter que la saignée veineuse déjà en cours de nos constructeurs ne passe aux artères et les tuent.

      => Il va fatalement y avoir un impact sur les prix des Tesla, donc sur les ventes.

      Mais c’est un retour à une économie non biaisée/dirigiste dont l’UERSS devrait prendre bonne note.

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      1. « ’UERSS » ????
        si l’URSS vous manque vous pouvez aller en Russie, vous y serez bien accueilli.

        « un retour à une économie non biaisée/dirigiste »
        parce que ça a existé un jour, vous auriez une source, ou un exemple d’une économie non dirigée qui fonctionne ou a fonctionné, à part dans les rêves de Milton Friedman ?

        l’UE, sous le lobbying des constructeurs auto a décidé de lisser les pénalités pour non respect des règles CO2, donc, le pactole versé à Tesla par les constructeurs auto en retard de décarbonation de leurs véhicules a aussi pris une claque en Europe.

        Même si les actionnaires semblent continuer à croire au baratin de camelot de Musk, Tesla semble quand même être devant un sacré mur à franchir.

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        1. Ne pas confondre dirigiste (économie planifiée, plans quinquennaux droits dans leurs bottes de l’ex-URSS) et dirigée (mais restant libérale).
          La dirigiste, elle a fonctionné… puis s’est écroulée.

          En arriver à obliger les constructeurs classiques, ayant un historique à gérer et une conversion à réaliser, pour engraisser celui qui n’a pas ces problèmes… Désolé mais on est en plein dans les grands plans quinquennaux totalement détachés (voir à 180°) des réalités et contraintes, qu’on poursuivait quand même en les amendant juste un peu, parfois… reculant pour mieux s’écrouler.

          Je ne crois par ailleurs pas avoir dit que cela me manquait…

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          1. Les réalités et contraintes sont là pourtant. Sur l’Europe de l’ouest, nous sommes déjà à +2.2°C par rapport à l’ère préindustrielle, + 1.2°C à l’échelle de la planète. Les émissions de GES sont la seule cause de ce réchauffement à une vitesse jamais subie par la terre. la végétation n’a pas le temps de s’adapter, elle meurt. la faune ne s’adapte pas aussi vite non plus (les sardines sont trop petites, il faut en mettre plus. les zones invivables pour l’homme se multiplient (récemment, + de 50°C dans le sud de la Turquie, pourtant le berceau de notre civilisation, nous il y a encore 50 ans le climat autorisait des cultures similaires aux notres)

            Quand vous aurez compris que l’urgence c’est de décarboner, alors la 1/2 heure perdue tous les 300 km pour recharger la batterie vous semblera futile.
            Le monde l’a compris, seuls 2 pays ont désormais une politique réellement négationniste.
            les USA parce qu’ils pensent que ce n’est pas leur problème voir même qu’ils peuvent profiter de la situation depuis que Trump est revenu, et la Russie car sa principale ressource ce sont les hydrocarbures (et aussi que la banquise arctique se réduit, se qui va permettre de faire passer des bateaux de commerce et militaire ; Poutine et Trump surement des modèles pour vous?

            Alors oui, changer ca dérange, ca fait mal. Ca coute cher, c’était mieux avant. Mais quand on se soucie un tant soit peu de l’avenir, on essaye de trouver les leviers à notre portée. pompe à chaleur pour la maison, VE pour les déplacements, réduction des distances, réserver l’avion au strict nécessaire….

            Pour l’automobile, les constructeurs Européens, Américains, Chinois ont tous bénéficier d’aides des états pour le développements des VE, les chinois sont en avance sur les autres parce que l’état chinois et ses plans quinquennaux ont depuis 25 ans incités à la décarbonation.
            Comme l’Europe, la Chine n’a pas de pétrole, mais elle dispose de réserve de charbon énorme. son electricité est donc « riche en GES » (comme Pologne et Allemagne par ici) mais pour que sa population continue de respirer un minimum dans les centres villes l’accès est réservé au VE.

            20 ans plus tard, la Chine est au sommet de la chaine alimentaire sur l’électrification: batteries/panneaux solaires/voitures/ solutions techniques sur le SWAP de batterie.
            l’Europe et les USA sont à la traine, même si certains constructeurs font vraiment des efforts comme Renault, VW, Tesla en pur BEV reste une référence technologique.

      2. Quelle bêtise sans nom d’assimiler UE et URSS… Ya rien qui va, tout oppose ces systèmes. C’est à vous donner envie de vous suicider en avalant des livres d’histoire. La chute du niveau intellectuel général est vraiment consternante, c’est affligeant les âneries qu’on entend répétées par des poulets sans tête. M’enfin, mieux vaut entendre ça que d’être sourd parait-il

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  3. Trump est train de tuer dans l’œuf les VE aux États-Unis. (du moins, il essaye de…)
    Après, il n’est là que 3,5 ans encore.
    D’ici là, on risque du voir du changement, car le pétrole très bas comme aujourd’hui, ce n’est pas gravé dans le marbre.

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    1. l’Allemagne a arrêté les subventions des VE. Résultat : les ventes ont continué à augmenter.
      La Suisse et la Belgique ne subventionnent pas : part de marché supérieure à la France ou l’Allemagne.
      Les VE n’ont pas besoin d’etre subventionnées
      Trump a raison de couper des dépenses fédérales (pourtant je ne l’aime pas)

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        1. cher hater, 28.5% de pdm sans subventions, en forte augmentation, c’est pas insignifiant comme vous l’écrivez

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  4. le tableau est halucinant, les amants terribles ont de telles responsabilités, alors qu’ils sont totalement irresponsables.et ils jouent avec tout, et nous n’avons que ce désolant spectaclesous les yeux. peut on tomber plus bas?

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  5. Trump aura du mal à court-circuiter Space X… Ils ont pris une telle avance et importance.
    Boeing à côté, est tellement à la ramasse.

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    1. Cela pourrait même devenir un moyen de pression… maintenant, il serait rigolo de voir Trump en arriver à une nationalisation! Aux USA, c’est pas trop dans leur DNA…

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        1. Si le patron indéboulonnable à court terme commençait à jouer au con sur un secteur dont les USA ne sauraient se passer plus de qq semaines, en raison d’une querelle de coq avec Trump, quelle autre solution?

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  6. Crédit d’impôts, rachat de crédits réglementaires qui paie au final les subventions de ce marché truqué ?

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